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PUSHER / PUSHER II : DU SANG SUR LES MAINS / PUSHER III : L'ANGE DE LA MORT - LA TRILOGIE PUSHER - 2025-08-24

LA TRILOGIE PUSHER - dimanche 24 août à 17h30

PUSHER / PUSHER II : DU SANG SUR LES MAINS / PUSHER III : L'ANGE DE LA MORT de Nicolas Winding Refn

THELMA & LOUISE - Ridley Scott

A PROPOS

Tout commence par une simple virée entre filles, lassées par le comportement navrant des hommes qui partagent leur vie. Une envie d’ailleurs – un irrépressible besoin d’oxygène et d’aventure loin de leur quotidien monotone – celui de femme au foyer sans avenir pour Thelma et celui de serveuse dans un banal «diner» pour Louise. Une fois à bord de la Thunderbird décapotable de cette dernière, nos deux (anti)héroïnes se sentent pousser des ailes. Alors qu’elle semblait soumise à la brute épaisse lui faisant office de mari, Thelma est comme désinhibée, libérée. Louise n’est pas en reste puisqu’elle n’hésite pas à abattre de sang-froid un dragueur qui s’apprêtait à violer sa copine !
On l’a compris : cette oeuvre singulière dans la carrière protéiforme de Ridley Scott est un vibrant plaidoyer féministe qui vilipende une société profondément sexiste. Et il faut dire que le réalisateur, et sa brillante scénariste Callie Khouri, n’ont pas choisi la facilité en investissant un genre traditionnellement masculin : le road-movie. Car de Easy Rider à Badlands, de Bonnie and Clyde à Midnight Run, ce genre proche du western, traversé par le mythe de la Frontière, est dominé par les hommes. Sans même parler de l’omniprésence de la voiture, objet depuis toujours fétichisé par les machistes !
Ici, c’est tout l’inverse : sans jamais se départir de leur féminité, Thelma et Louise font trembler les polices de six États, pulvérisent le gigantesque camion rutilant d’un routier qui les avait insultées, et se réapproprient les attributs masculins pour se faire enfin respecter.
Tourné dans les paysages grandioses du Midwest américain, sur lesquels souffle un vent de liberté qui gagne les deux protagonistes, le film dégage une énergie et un appétit de vie qu’on a rarement vus au cinéma : on brûle de s’embarquer avec ces filles déjantées – mais ô combien attachantes – dans leur périple. Littéralement possédées par leurs personnages, Susan Sarandon et Geena Davis, dont on sent qu’elles s’amusent comme des folles, nous chavirent à chaque instant. À leurs côtés, les hommes sont bien falots, hormis Harvey Keitel, dans le rôle d’un flic en empathie avec celles qu’il traque, et Brad Pitt, jeune aventurier sexy et frondeur. Un film-culte qui, dans le contexte de lutte contre les violences faites aux femmes, résonne d’une étonnante actualité…

Ciné classique
lundi 8 novembre 2021 à 20h30

présenté par Louis Mathieu, association Cinéma Parlant


THELMA & LOUISE

de Ridley Scott

avec Susan Sarandon, Geena Davis, Harvey Keitel
USA - 1991 - 2h09 - VOST - Réédition - Meilleur Scénario Original Oscar 1991

Deux amies, Thelma et Louise, frustrées par une existence monotone l'une avec son mari, l'autre avec son petit ami, décident de s'offrir un week-end sur les routes magnifiques de l'Arkansas. Premier arrêt, premier saloon, premiers ennuis et tout bascule. Un événement tragique va changer définitivement le cours de leurs vies.
https://www.solaris-distribution.com/film/thelma-et-louise/

A PROPOS

Tout commence par une simple virée entre filles, lassées par le comportement navrant des hommes qui partagent leur vie. Une envie d’ailleurs – un irrépressible besoin d’oxygène et d’aventure loin de leur quotidien monotone – celui de femme au foyer sans avenir pour Thelma et celui de serveuse dans un banal «diner» pour Louise. Une fois à bord de la Thunderbird décapotable de cette dernière, nos deux (anti)héroïnes se sentent pousser des ailes. Alors qu’elle semblait soumise à la brute épaisse lui faisant office de mari, Thelma est comme désinhibée, libérée. Louise n’est pas en reste puisqu’elle n’hésite pas à abattre de sang-froid un dragueur qui s’apprêtait à violer sa copine !
On l’a compris : cette oeuvre singulière dans la carrière protéiforme de Ridley Scott est un vibrant plaidoyer féministe qui vilipende une société profondément sexiste. Et il faut dire que le réalisateur, et sa brillante scénariste Callie Khouri, n’ont pas choisi la facilité en investissant un genre traditionnellement masculin : le road-movie. Car de Easy Rider à Badlands, de Bonnie and Clyde à Midnight Run, ce genre proche du western, traversé par le mythe de la Frontière, est dominé par les hommes. Sans même parler de l’omniprésence de la voiture, objet depuis toujours fétichisé par les machistes !
Ici, c’est tout l’inverse : sans jamais se départir de leur féminité, Thelma et Louise font trembler les polices de six États, pulvérisent le gigantesque camion rutilant d’un routier qui les avait insultées, et se réapproprient les attributs masculins pour se faire enfin respecter.
Tourné dans les paysages grandioses du Midwest américain, sur lesquels souffle un vent de liberté qui gagne les deux protagonistes, le film dégage une énergie et un appétit de vie qu’on a rarement vus au cinéma : on brûle de s’embarquer avec ces filles déjantées – mais ô combien attachantes – dans leur périple. Littéralement possédées par leurs personnages, Susan Sarandon et Geena Davis, dont on sent qu’elles s’amusent comme des folles, nous chavirent à chaque instant. À leurs côtés, les hommes sont bien falots, hormis Harvey Keitel, dans le rôle d’un flic en empathie avec celles qu’il traque, et Brad Pitt, jeune aventurier sexy et frondeur. Un film-culte qui, dans le contexte de lutte contre les violences faites aux femmes, résonne d’une étonnante actualité…