TETSUO - Shinya Tsukamoto

A PROPOS

Autofinancé, tourné avec une équipe réduite sur un an et demi, Tetsuo est un film littéralement hors norme. En seulement 67 minutes, son réalisateur, Shinya Tsukamoto, parvient à dynamiter les codes du cinéma nippon : avec le long-métrage d’animation Akira (1988), Tetsuo pose les bases du mouvement cyberpunk japonais. Le cinéaste exploite ici le thème de la métamorphose, s’inspirant à la fois du Videodrome de David Cronenberg, de l’univers surréaliste de David Lynch comme de sa propre culture japonaise à base de mangas, kabuki et classiques du cinéma. L’environnement urbain étouffant de Tetsuo va donner naissance à un homme- machine, pur produit de cette société aliénée qui devra recourir à la douleur pour enfin trouver un sens à son existence. Le spectateur ressort hypnotisé de ce tourbillon d’images choc, de musique industrielle et de fusion entre matières organique et métallique.

Soirée Shinya Tsukamoto
mardi 23 mai 2023 à 20h00

20h00 : TETSUO
21h40 : TETSUO II : BODY HAMMER

Tarif spécial soirée : 10€ les 2 films sinon tarifs habituels


TETSUO

de Shinya Tsukamoto

avec Tomorowo Taguchi, Renji Ishibashi, Naomasa Musaka
JAPON - 1989 - 1h07 - VOST - Interdit aux moins de 16 ans

Un homme s'insère une tige métallique dans la cuisse. La plaie s'infecte rapidement. Pris d'effroi, il s'enfuit en courant et se fait percuter par une voiture. Après s'être débarrassé du cadavre, le conducteur remarque un morceau de métal qui sort de sa joue. Dès lors, son corps devient un aimant qui attire à lui tous les détritus métalliques de la ville...

A PROPOS

Autofinancé, tourné avec une équipe réduite sur un an et demi, Tetsuo est un film littéralement hors norme. En seulement 67 minutes, son réalisateur, Shinya Tsukamoto, parvient à dynamiter les codes du cinéma nippon : avec le long-métrage d’animation Akira (1988), Tetsuo pose les bases du mouvement cyberpunk japonais. Le cinéaste exploite ici le thème de la métamorphose, s’inspirant à la fois du Videodrome de David Cronenberg, de l’univers surréaliste de David Lynch comme de sa propre culture japonaise à base de mangas, kabuki et classiques du cinéma. L’environnement urbain étouffant de Tetsuo va donner naissance à un homme- machine, pur produit de cette société aliénée qui devra recourir à la douleur pour enfin trouver un sens à son existence. Le spectateur ressort hypnotisé de ce tourbillon d’images choc, de musique industrielle et de fusion entre matières organique et métallique.

TETSUO II : BODY HAMMER - Shinya Tsukamoto

A PROPOS

Considéré par certains comme un remake, par d’autres comme une suite du premier opus, Tetsuo II : Body Hammer rompt avec la dimension expérimentale de son prédécesseur. Tourné en couleurs et bénéficiant d’un budget beaucoup plus important, ce nouveau long-métrage de Shinya Tsukamoto continue d’explorer le thème de l’homme-machine broyé par la société. Toujours situé dans un Tokyo industriel et froid, la peinture que fait le cinéaste du salaryman à la japonaise est toujours aussi grinçante : annihilé par un univers morne et standardisé, il ne trouvera de jouissance que dans la destruction. Moins brut et déstructuré que Tetsuo, Tetsuo II : Body Hammer reste néanmoins un film viscéral d’un nihilisme sans bornes.

TETSUO II : BODY HAMMER

de Shinya Tsukamoto

avec Tomorowo Taguchi, Min Tanaka, Nobu Kanaoka
JAPON - 1992 - 1h21 - VOST - Interdit aux moins de 16 ans

Tomoo Taniguchi mène une vie tranquille auprès de sa femme Kana et de leur jeune fils Minori. Un jour, ce dernier se fait enlever par de mystérieux ravisseurs qui finissent par le relâcher. Un second kidnapping va avoir lieu au domicile familial. Fou de rage, Tomoo poursuit l’assaillant mais l’issue sera terrible : il tue son fils par accident et se découvre doté d’un étrange pouvoir…

A PROPOS

Considéré par certains comme un remake, par d’autres comme une suite du premier opus, Tetsuo II : Body Hammer rompt avec la dimension expérimentale de son prédécesseur. Tourné en couleurs et bénéficiant d’un budget beaucoup plus important, ce nouveau long-métrage de Shinya Tsukamoto continue d’explorer le thème de l’homme-machine broyé par la société. Toujours situé dans un Tokyo industriel et froid, la peinture que fait le cinéaste du salaryman à la japonaise est toujours aussi grinçante : annihilé par un univers morne et standardisé, il ne trouvera de jouissance que dans la destruction. Moins brut et déstructuré que Tetsuo, Tetsuo II : Body Hammer reste néanmoins un film viscéral d’un nihilisme sans bornes.