ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

VALEUR SENTIMENTALE - Avant Première - 2025-06-26

Avant Première - jeudi 26 juin à 20h15

VALEUR SENTIMENTALE de Joachim Trier

ENZO - Ciné Cosy - 2025-06-27

Ciné Cosy - vendredi 27 juin à 13h15

ENZO de Laurent Cantet & Robin Campillo

PRIMITIFS (SASQUATCH SUNSET) - Séance spéciale / Austin Days - 2025-07-04

Séance spéciale / Austin Days - vendredi 04 juillet à 20h00

PRIMITIFS (SASQUATCH SUNSET) de David & Nathan Zellner

I LOVE PERU - Ciné Cosy - 2025-07-11

Ciné Cosy - vendredi 11 juillet à 13h15

I LOVE PERU de Hugo David & Raphaël Quenard

SEPT ANS DE RÉFLEXION -  Billy Wilder

A PROPOS

"I’m the tomato from upstairs." Ainsi se présente la nouvelle voisine de Richard et le charme opère. Rendons grâce à Wilder d’avoir su déceler les dons burlesques de Marilyn. Il est d’ailleurs le seul réalisateur avec lequel elle ait tourné deux fois - quatre ans plus tard, c’était Certains l’aiment chaud. Même si certaines scènes durent être tournées cinquante fois, si Marilyn exaspérait Wilder avec ses perpétuels retards, si psychologiquement elle était destabilisée par sa séparation avec Joe di Maggio, la complicité de l’actrice et du réalisateur explose dans ce film qui tourne en bourrique la rigidité des moeurs américaines.
La scène d’ouverture est à se rouler par terre avec sa voix off sur des images d’Indiens de la tribu des Manhattans, premiers habitants de l’île, sur la piste de squaws dodues. Le reste est à l’avenant : parodies de films célèbres (Tant qu’il y aura des hommes, entre autres, avec sa torride séquence de baiser sur la plage) ; gags hilarants (Marilyn qui range ses sous-vêtements dans sa glacière ; Richard qui caricature les tics du pianiste puis attaque le concerto de Rachmaninov à deux doigts) ; dialogues qui font mouche, truffés de sous-entendus (la grande spécialité de Wilder , fin détourneur du code Hays) ; et bien évidemment la mythique scène de la bouche de métro.
Mais derrière cette l’ironie et cette légèreté se cache une critique radicale du puritanisme américain. Pas de doute, Wilder, dont c’est un des meilleurs films, s’y entendait pour démonter les mécanismes hypocrites de son pays d’adoption...

avoir-alire.com

Le 7ème Art & la Manière
jeudi 11 décembre 2014 à 20h15

suivi d'une rencontre avec Jean Charles Fitoussi, cinéaste et critique




SEPT ANS DE RÉFLEXION

de Billy Wilder

Avec Marilyn Monroe, Tom Ewell, Evelyn Keyes
USA - 1955 - 1h45 - version originale sous-titrée

Richard Sherman, un publiciste, vient de déposer à la gare sa femme et ses enfants. Il prévoit de rester seul pour les vacances d'été dans son appartement new-yorkais.
Après sept ans de mariage, il fantasme allègrement sur les filles qu'il rêve de séduire. Sa solitude va vite être troublée par sa charmante voisine blonde du dessus. Il ne tarde pas à l'inviter chez lui pour prendre un verre.

https://www.facebook.com/pages/Sept-ans-de-r%C3%A9flexion/135070836519293?fref=ts&rf=107829479240428

A PROPOS

"I’m the tomato from upstairs." Ainsi se présente la nouvelle voisine de Richard et le charme opère. Rendons grâce à Wilder d’avoir su déceler les dons burlesques de Marilyn. Il est d’ailleurs le seul réalisateur avec lequel elle ait tourné deux fois - quatre ans plus tard, c’était Certains l’aiment chaud. Même si certaines scènes durent être tournées cinquante fois, si Marilyn exaspérait Wilder avec ses perpétuels retards, si psychologiquement elle était destabilisée par sa séparation avec Joe di Maggio, la complicité de l’actrice et du réalisateur explose dans ce film qui tourne en bourrique la rigidité des moeurs américaines.
La scène d’ouverture est à se rouler par terre avec sa voix off sur des images d’Indiens de la tribu des Manhattans, premiers habitants de l’île, sur la piste de squaws dodues. Le reste est à l’avenant : parodies de films célèbres (Tant qu’il y aura des hommes, entre autres, avec sa torride séquence de baiser sur la plage) ; gags hilarants (Marilyn qui range ses sous-vêtements dans sa glacière ; Richard qui caricature les tics du pianiste puis attaque le concerto de Rachmaninov à deux doigts) ; dialogues qui font mouche, truffés de sous-entendus (la grande spécialité de Wilder , fin détourneur du code Hays) ; et bien évidemment la mythique scène de la bouche de métro.
Mais derrière cette l’ironie et cette légèreté se cache une critique radicale du puritanisme américain. Pas de doute, Wilder, dont c’est un des meilleurs films, s’y entendait pour démonter les mécanismes hypocrites de son pays d’adoption...

avoir-alire.com