ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

SENSIBLES, AU CŒUR DES ESPACES NATURELS DE L'ANJOU - Ciné doc - 2023-11-28

Ciné doc - mardi 28 novembre à 20h00

SENSIBLES, AU CŒUR DES ESPACES NATURELS DE L'ANJOU de J. et R. Saudubois

LE TEMPS D'AIMER - Ciné cosy - 2023-12-01

Ciné cosy - vendredi 01 décembre à 13h15

LE TEMPS D'AIMER de Katell Quillévéré

CHER AMI + NATUR'ELLES - Courts métrages - 2023-12-02

Courts métrages - samedi 02 décembre à 10h30

CHER AMI + NATUR'ELLES de Pascal Bonnelle / Stéphanie & Jérôme Lebeau

LES 39 MARCHES - Ciné classique - 2023-12-03

Ciné classique - dimanche 03 décembre à 17h45

LES 39 MARCHES de Alfred Hitchcock

SABOTAGE - Ciné Fac - 2023-12-04

Ciné Fac - lundi 04 décembre à 20h00

SABOTAGE de Daniel Goldhaber

WINTER BREAK - Avant première - 2023-12-05

Avant première - mardi 05 décembre à 20h30

WINTER BREAK de Alexander Payne

ALIEN LE HUITIÈME PASSAGER - Plans Cultes - 2023-12-12

Plans Cultes - mardi 12 décembre à 19h45

ALIEN LE HUITIÈME PASSAGER de Ridley Scott

ALIENS LE RETOUR de James Cameron

LA RIVIÈRE - Ciné Doc - 2023-12-21

Ciné Doc - jeudi 21 décembre à 20h00

LA RIVIÈRE de Dominique Marchais

SHUTTER ISLAND - Cinélégende - 2024-02-19

Cinélégende - lundi 19 février à 20h00

SHUTTER ISLAND de Martin Scorsese

GHOST IN THE SHELL - Plans Cultes - 2024-03-12

Plans Cultes - mardi 12 mars à 20h00

GHOST IN THE SHELL de Mamoru Oshii

PAPRIKA de Satoshi Kon

GHOST DOG : LA VOIE DU SAMOURAÏ - Plans Cultes - 2024-04-16

Plans Cultes - mardi 16 avril à 20h00

GHOST DOG : LA VOIE DU SAMOURAÏ de Jim Jarmusch

CASINO - Plans Cultes - 2024-05-14

Plans Cultes - mardi 14 mai à 20h00

CASINO de Martin Scorsese

LOS REYES DEL MUNDO - Laura Mora

A PROPOS

Rá fait partie de ces jeunes que le gouvernement colombien a mis à la rue après des années de corruption, de pillage des terres familiales et de non-assistance au peuple. Il erre avec ses copains dans les rues de Medellín, connues pour le trafic de drogue, l’incivilité et la misère endémique. Jusqu’au jour où il reçoit un courrier officiel qui lui annonce que ses terres spoliées par l’État lui sont restituées. Alors commence une grande aventure pour retrouver son bien et sa dignité.
Laura Mora offre aux écrans français son film récompensé au Festival Film International de San Sebastián et au Festival de Biarritz du film d’Amérique Latine. Elle filme cette bande de gosses espiègles et fraternels, comme s’il s’agissait de sa propre famille, avec une vraie délicatesse. En même temps, à travers eux, elle cerne une enfance désabusée et abandonnée par la Colombie, et tout un pays, son pays, qui regarde avec mépris ces gosses de la rue. Si le film se veut être une aventure, il s’agit surtout d’un road movie à travers les routes colombiennes et le cœur meurtris de ces adolescents. Ils tentent de résister à la faim, à la pluie, à l’indifférence sociale, avec une joie certaine, comme si ces terres promises étaient le paradis qu’ils n’auront jamais eus.
Il y a chez Laura Mora un véritable parti pris esthétique. Le choix des plans, les ralentis, les silences participent à un récit d’aventure aux vertus du récit d’initiation. Elle filme la joie, le compagnonnage, l’amitié au milieu d’espaces champêtres d’une grande beauté. Mais elle montre aussi, sans aucune concession, le drame, l’inhumanité, les espoirs déçus. C’est pour elle l’occasion de mettre en avant des personnages hétéroclites, qu’il s’agisse de transsexuels, paysans, villageois, tous étant l’expression d’un grand pays, la Colombie, aux multiples visages. Certaines scènes font figure de rêves au milieu du réalisme affiché, rêves trouvant peut-être leur résonance dans le titre du long-métrage. On ressent aussi le désœuvrement affectif de ces jeunes qu’ils camouflent dans des jeux collectifs et une joie apparente, le racisme et la cruauté des gens que l’État a réduit à de la poussière. Et l’on se réjouit aussi de la capacité d’un grand nombre des habitants qu’ils rencontrent à ouvrir leur maison pour les nourrir et les soigner.
Los reyes del mundo constitue une œuvre dense, sincère, filmée avec l’attention et la tendresse proportionnelles au soin et à la considération que les gamins de la rue qu’elle accompagne méritent absolument.
Laurent Cambon (avoiralire.com)

Ciné découverte
dimanche 19 novembre 2023 à 11h00

Tarif unique  : 5.50

Séance organisée en collaboration avec Cinéma Parlant dans le cadre de la semaine de cinéma de langue espagnole


LOS REYES DEL MUNDO

de Laura Mora

avec Carlos Andre?s Castan?eda, Brahian Acevedo, Davison Florez
COLOMBIE - 2022 - 1h51 - VOST

Le jeune Rá vit avec ses amis Culebro, Sere, Winny et Nano dans les rues de Medellin. Leur espoir renaît lorsque le gouvernement promet à Rá le droit d'acquérir un terrain duquel sa famille avait été chassée, comme des milliers d'autres Colombiens, par les paramilitaires. La bande de copains se met donc sur la route périlleuse qui mène dans l'arrière-pays. Un voyage palpitant entre aventure et délire commence.
https://rezofilms.com/fr/distribution/los-reyes-del-mundo

A PROPOS

Rá fait partie de ces jeunes que le gouvernement colombien a mis à la rue après des années de corruption, de pillage des terres familiales et de non-assistance au peuple. Il erre avec ses copains dans les rues de Medellín, connues pour le trafic de drogue, l’incivilité et la misère endémique. Jusqu’au jour où il reçoit un courrier officiel qui lui annonce que ses terres spoliées par l’État lui sont restituées. Alors commence une grande aventure pour retrouver son bien et sa dignité.
Laura Mora offre aux écrans français son film récompensé au Festival Film International de San Sebastián et au Festival de Biarritz du film d’Amérique Latine. Elle filme cette bande de gosses espiègles et fraternels, comme s’il s’agissait de sa propre famille, avec une vraie délicatesse. En même temps, à travers eux, elle cerne une enfance désabusée et abandonnée par la Colombie, et tout un pays, son pays, qui regarde avec mépris ces gosses de la rue. Si le film se veut être une aventure, il s’agit surtout d’un road movie à travers les routes colombiennes et le cœur meurtris de ces adolescents. Ils tentent de résister à la faim, à la pluie, à l’indifférence sociale, avec une joie certaine, comme si ces terres promises étaient le paradis qu’ils n’auront jamais eus.
Il y a chez Laura Mora un véritable parti pris esthétique. Le choix des plans, les ralentis, les silences participent à un récit d’aventure aux vertus du récit d’initiation. Elle filme la joie, le compagnonnage, l’amitié au milieu d’espaces champêtres d’une grande beauté. Mais elle montre aussi, sans aucune concession, le drame, l’inhumanité, les espoirs déçus. C’est pour elle l’occasion de mettre en avant des personnages hétéroclites, qu’il s’agisse de transsexuels, paysans, villageois, tous étant l’expression d’un grand pays, la Colombie, aux multiples visages. Certaines scènes font figure de rêves au milieu du réalisme affiché, rêves trouvant peut-être leur résonance dans le titre du long-métrage. On ressent aussi le désœuvrement affectif de ces jeunes qu’ils camouflent dans des jeux collectifs et une joie apparente, le racisme et la cruauté des gens que l’État a réduit à de la poussière. Et l’on se réjouit aussi de la capacité d’un grand nombre des habitants qu’ils rencontrent à ouvrir leur maison pour les nourrir et les soigner.
Los reyes del mundo constitue une œuvre dense, sincère, filmée avec l’attention et la tendresse proportionnelles au soin et à la considération que les gamins de la rue qu’elle accompagne méritent absolument.
Laurent Cambon (avoiralire.com)