ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
Dès le début, le cinéaste argentin Damian Szifron donne le ton. Relatos Salvajes promet alors d’être complètement déjanté, barré, fou. Un film qui, c’est évident, ne pourra séduire tout le monde car Damian Szifron a bien compris la signification de l’adage : « on peut rire de tout », mais forcément cela fait grincer certains dentiers.
Avec ses six sketchs, Les nouveaux sauvages apparaît donc comme une oeuvre récréative. Le cinéaste argentin s’amuse à filmer la bêtise humaine, l’absurde, en recourant à l’humour trash ravageur, forcément noir et politiquement incorrect. Bien que la dimension comique soit quasiment omniprésente dans chacun des segments, Szifron brasse les genres : thriller, comédie, romantisme et drame. Les situations et les personnages des différents sketchs ne sont pas liés, le fil conducteur, s’il fallait en trouver un, serait le pétage de plomb.
Un humour ravageur, souvent cruel, qui se gausse des failles d’une société bancale, où les faibles sont abusés par les riches, où l’ordre a cédé le pas au chaos... Les dialogues acides et hilares piquent ; l’humour repousse les limites, et l’on rit abondamment face à des situations qui nous repoussent dans nos retranchements... L’Argentin Szifron critique à sa façon impertinente la société contemporaine, travestissant le tragique en comique, ce qui, on le comprend, a forcément séduit les producteurs, "los hermanos" Almodovar, chantres ibériques du mauvais goût. Cette prouesse est accentuée par une performance d’acteurs impeccables, dont celle de l’épatant Ricardo Darin (Les neufs reines, Dans ses yeux). Egalement notable, le montage du film, rythmé sur la musique électrisante de Gustavo Santolalla, qui consolide la mise en scène énergique du film de Szifron.
Terrence Baelen (avoir-alire.com)
Avant première
vendredi 26 décembre
2014 à 20h15
LES NOUVEAUX SAUVAGES
de Damián Szifron
avec Liliana Weimer, Mariano Sigman, Javier Pedersoli
Argentine - 2014 -2h02 - version originale sous-titrée
Vulnérables face à une réalité trouble et imprévisible, les personnages de Relatos salvajes, traversent la frontière qui sépare la civilisation de la barbarie. Une trahison amoureuse, le retour du passé, une tragédie ou même la violence d’un détail du quotidien sont les détonateurs qui poussent ces personnages vers le vertige que procure la sensation de perdre les étriers, vers l’indéniable plaisir de perdre le contrôle.
https://www.facebook.com/relatossalvajesoficial?fref=ts&rf=1472225046399267
A PROPOS
Dès le début, le cinéaste argentin Damian Szifron donne le ton. Relatos Salvajes promet alors d’être complètement déjanté, barré, fou. Un film qui, c’est évident, ne pourra séduire tout le monde car Damian Szifron a bien compris la signification de l’adage : « on peut rire de tout », mais forcément cela fait grincer certains dentiers.
Avec ses six sketchs, Les nouveaux sauvages apparaît donc comme une oeuvre récréative. Le cinéaste argentin s’amuse à filmer la bêtise humaine, l’absurde, en recourant à l’humour trash ravageur, forcément noir et politiquement incorrect. Bien que la dimension comique soit quasiment omniprésente dans chacun des segments, Szifron brasse les genres : thriller, comédie, romantisme et drame. Les situations et les personnages des différents sketchs ne sont pas liés, le fil conducteur, s’il fallait en trouver un, serait le pétage de plomb.
Un humour ravageur, souvent cruel, qui se gausse des failles d’une société bancale, où les faibles sont abusés par les riches, où l’ordre a cédé le pas au chaos... Les dialogues acides et hilares piquent ; l’humour repousse les limites, et l’on rit abondamment face à des situations qui nous repoussent dans nos retranchements... L’Argentin Szifron critique à sa façon impertinente la société contemporaine, travestissant le tragique en comique, ce qui, on le comprend, a forcément séduit les producteurs, "los hermanos" Almodovar, chantres ibériques du mauvais goût. Cette prouesse est accentuée par une performance d’acteurs impeccables, dont celle de l’épatant Ricardo Darin (Les neufs reines, Dans ses yeux). Egalement notable, le montage du film, rythmé sur la musique électrisante de Gustavo Santolalla, qui consolide la mise en scène énergique du film de Szifron.
Terrence Baelen (avoir-alire.com)