ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LA JEUNE FILLE ET L'ARAIGNÉE - Ciné découverte - 2023-04-02

Ciné découverte - dimanche 02 avril à 11h00

LA JEUNE FILLE ET L'ARAIGNÉE de Ramon & Silvan Zürcher

LES ANNEES DE PLOMB - Ciné classique - 2023-04-02

Ciné classique - dimanche 02 avril à 17h45

LES ANNEES DE PLOMB de Margarethe Von Trotta

L'ÉCHAPPÉE BELLE - Cinélégende - 2023-04-03

Cinélégende - lundi 03 avril à 20h00

L'ÉCHAPPÉE BELLE de Paolo Virzì

HINTERLAND - Ciné fac - 2023-04-03

Ciné fac - lundi 03 avril à 20h00

HINTERLAND de Stefan Ruzowitzky

MAUVAISES FILLES - Soirée CinéConf - 2023-04-04

Soirée CinéConf - mardi 04 avril à 20h00

MAUVAISES FILLES de Émérance Dubas

SUR L'ADAMANT - Avant-première - 2023-04-10

Avant-première - lundi 10 avril à 20h00

SUR L'ADAMANT de Nicolas Philibert

L'IMPASSE - Plans Cultes - 2023-04-11

Plans Cultes - mardi 11 avril à 20h00

L'IMPASSE de Brian De Palma

ASTRAKAN - Soirée rencontre - 2023-04-13

Soirée rencontre - jeudi 13 avril à 20h00

ASTRAKAN de David Depesseville

ZAZIE DANS LE MÉTRO - Plans Kids - 2023-04-27

Plans Kids - jeudi 27 avril à 13h30

ZAZIE DANS LE MÉTRO de Louis Malle

LA BELLE VILLE - Ciné doc - 2023-04-28

Ciné doc - vendredi 28 avril à 20h00

LA BELLE VILLE de Manon Turina & François Marques

LE PRINCIPAL - Avant-première - 2023-05-04

Avant-première - jeudi 04 mai à 20h00

LE PRINCIPAL de Chad Chenouga

MULHOLLAND DRIVE - Plans Cultes - 2023-05-09

Plans Cultes - mardi 09 mai à 20h00

MULHOLLAND DRIVE de David Lynch

ROLAND GORI, UNE ÉPOQUE SANS ESPRIT - Ciné doc - 2023-05-11

Ciné doc - jeudi 11 mai à 20h00

ROLAND GORI, UNE ÉPOQUE SANS ESPRIT de Xavier Gayan

L'ÉTINCELLE : UNE HISTOIRE DES LUTTES LGBT+ - Ciné doc - 2023-05-16

Ciné doc - mardi 16 mai à 20h00

L'ÉTINCELLE : UNE HISTOIRE DES LUTTES LGBT+ de Benoit Masocco

AU BONHEUR DES DAMES - Ciné concert - 2023-05-18

Ciné concert - jeudi 18 mai à 20h00

AU BONHEUR DES DAMES de Julien Duvivier

LES CHOSES HUMAINES - Yvan Attal

A PROPOS

Quand Yvan Attal s’attaque à un sujet grave, ça lui réussit ! Dans Les Choses humaines, découvert à Venise puis en clôture du Festival de Deauville, il renvoie dos à dos un garçon, (joué par son fils Ben) et une fille (Suzanne Jouannet qui fait ses débuts l’écran) dans une affaire de viol.
Elle accuse ce jeune homme de bonne famille de l’avoir violée lors d’une soirée étudiante. Il nie en bloc. C’est parole contre parole. « J’ai tout de suite discerné le potentiel cinématographique du roman de Karin Tuil, raconte Yvan Attal à 20 Minutes. Surtout à une époque où l’on condamne les gens en quatre secondes sur les réseaux sociaux. » Le procès qui découle de ces accusations met les jeunes gens sur la sellette, mais aussi leurs proches incarnés par Charlotte Gainsbourg, Pierre Arditi, Mathieu Kassovitz, Benjamin Lavernhe ou Audrey Dana.
Sur un thème proche du Dernier duel de Ridley Scott, Yvan Attal choisit de ne prendre parti ni pour l’un ni pour l’autre ce qui rend son film aussi original que palpitant. « En tant que père d’une fille et de deux garçons, j’étais bringuebalé sans cesse entre les deux jeunes protagonistes et leurs parents. C’est bien ce qui confirme la nécessité de juger au tribunal et pas ailleurs. Ce n’est pas pour rien qu’il faut trente mois d’instruction avant un procès. On comprend vite que même dans une affaire de viol, rien n’est simple. » C’est toute cette subtilité qui rend Les Choses humaines très prenant, tandis que se dévoilent peu à peu les secrets et les faiblesses des deux parties.
Le récit prend alors la forme d’un thriller pour confronter les différentes versions des faits, laissant le spectateur se forger sa propre opinion. Le film parle de consentement mais aussi de pression sociale et de différences de milieu pour brosser un tableau complexe. « La vérité n’est pas toujours uniforme, constate Yvan Attal. Elle varie selon l’endroit où on se place. Moi, par exemple, je peux changer de point de vue, y compris politique. Quand je fais l’acteur et que je veux rentrer tôt pour retrouver ma famille, je suis de gauche. Alors qu’en tant que réalisateur, je suis de droite car je suis prêt à faire bosser davantage mes collaborateurs ! »
S’il plaisante dans ses déclarations, Yvan Attal aborde cette thématique avec sérieux et sobriété à l’écran. Les Choses humaines place les personnages comme le public face à leurs contradictions, ce qui en fait une œuvre très riche.
Caroline Vié (20minutes.fr)

Soirée Rencontre
jeudi 23 mars 2023 à 20h00

En présence d'Eric Bouillard, Procureur de la République au Tribunal d’Angers, Me Isabelle Oger-Ombredane, avocate spécialiste en Droit Pénal et Droit des enfants, et Louis Mathieu, Président de Cinéma Parlant

Soirée organisée dans le cadre du "Festival du Film Judiciaire - 2e édition" en collaboration avec Cinéma Parlant, le CDAD 49, le Point Justice 49, le Barreau d’Angers, la DSDEN 49 et la délégation diocésaine 49



LES CHOSES HUMAINES

de Yvan Attal

avec Ben Attal, Charlotte Gainsbourg, Mathieu Kassovitz
FRANCE - 2021 - 2h19

Un jeune homme est accuse? d’avoir violé une jeune femme. Qui est ce jeune homme et qui est cette jeune femme ? Est-il coupable ou est-il innocent ? Est-elle victime ou uniquement dans un désir de vengeance, comme l’affirme l’accuse? ? Les deux jeunes protagonistes et leurs proches vont voir leur vie, leurs convictions et leurs certitudes voler en éclat mais… N’y a-t-il qu’une seule vérité ?

A PROPOS

Quand Yvan Attal s’attaque à un sujet grave, ça lui réussit ! Dans Les Choses humaines, découvert à Venise puis en clôture du Festival de Deauville, il renvoie dos à dos un garçon, (joué par son fils Ben) et une fille (Suzanne Jouannet qui fait ses débuts l’écran) dans une affaire de viol.
Elle accuse ce jeune homme de bonne famille de l’avoir violée lors d’une soirée étudiante. Il nie en bloc. C’est parole contre parole. « J’ai tout de suite discerné le potentiel cinématographique du roman de Karin Tuil, raconte Yvan Attal à 20 Minutes. Surtout à une époque où l’on condamne les gens en quatre secondes sur les réseaux sociaux. » Le procès qui découle de ces accusations met les jeunes gens sur la sellette, mais aussi leurs proches incarnés par Charlotte Gainsbourg, Pierre Arditi, Mathieu Kassovitz, Benjamin Lavernhe ou Audrey Dana.
Sur un thème proche du Dernier duel de Ridley Scott, Yvan Attal choisit de ne prendre parti ni pour l’un ni pour l’autre ce qui rend son film aussi original que palpitant. « En tant que père d’une fille et de deux garçons, j’étais bringuebalé sans cesse entre les deux jeunes protagonistes et leurs parents. C’est bien ce qui confirme la nécessité de juger au tribunal et pas ailleurs. Ce n’est pas pour rien qu’il faut trente mois d’instruction avant un procès. On comprend vite que même dans une affaire de viol, rien n’est simple. » C’est toute cette subtilité qui rend Les Choses humaines très prenant, tandis que se dévoilent peu à peu les secrets et les faiblesses des deux parties.
Le récit prend alors la forme d’un thriller pour confronter les différentes versions des faits, laissant le spectateur se forger sa propre opinion. Le film parle de consentement mais aussi de pression sociale et de différences de milieu pour brosser un tableau complexe. « La vérité n’est pas toujours uniforme, constate Yvan Attal. Elle varie selon l’endroit où on se place. Moi, par exemple, je peux changer de point de vue, y compris politique. Quand je fais l’acteur et que je veux rentrer tôt pour retrouver ma famille, je suis de gauche. Alors qu’en tant que réalisateur, je suis de droite car je suis prêt à faire bosser davantage mes collaborateurs ! »
S’il plaisante dans ses déclarations, Yvan Attal aborde cette thématique avec sérieux et sobriété à l’écran. Les Choses humaines place les personnages comme le public face à leurs contradictions, ce qui en fait une œuvre très riche.
Caroline Vié (20minutes.fr)