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VOYAGE AU PÔLE SUD - Ciné Rencontre - 2024-04-29

Ciné Rencontre - lundi 29 avril à 20h00

VOYAGE AU PÔLE SUD de Luc Jacquet

GUERRE ET PAIX - GUERRE ET PAIX - L' INTÉGRALE - 2024-05-12

GUERRE ET PAIX - L' INTÉGRALE - dimanche 12 mai à 10h45

GUERRE ET PAIX de Sergueï Bondartchouk

CASINO - Plans Cultes - 2024-05-14

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LE DEUXIÈME ACTE - Avant-première - 2024-05-14

Avant-première - mardi 14 mai à 20h00

LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux

LE DEUXIÈME ACTE - Ciné Cosy - 2024-05-17

Ciné Cosy - vendredi 17 mai à 13h15

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LES CHOSES HUMAINES - Soirée Rencontre - 2024-05-21

Soirée Rencontre - mardi 21 mai à 20h00

LES CHOSES HUMAINES de Yvan Attal

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER - Festival Levitation - 2024-05-25

Festival Levitation - samedi 25 mai à 11h00

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER de Antony Bou

EN GUERRE - Stéphane Brizé

A PROPOS

Trois ans après La Loi du Marché, qui avait valu un Prix d'Interprétation au charismatique Vincent Lindon, Stéphane Brizé revient à Cannes aux côtés de son acteur fétiche. Fruit de leur quatrième collaboration, En guerre met en scène un leader syndical déterminé à sauver les salariés d'un équipementier automobile, confrontés malgré des années de sacrifice, à la fermeture de leur entreprise, pourtant bénéficiaire à hauteur de 17 millions d'Euros.

En guerre est une nouvelle plongée dans le monde cruel de l'entreprise pour le duo Lindon/Brizé. Ces derniers sont passés maîtres dans la mise en scène et l'incarnation de ceux qu'on appelle les vrais héros du quotidien. D'après les premières images, ce film devrait s'avérer plus âpre et anxiogène que La Loi du marché, avec un Vincent Lindon extrêmement énervé. L'affrontement entre les salariés, les patrons et les forces de l'ordre promet d'être violent, sublimé par le réalisme du cinéma de Brizé.
«En guerre» ou «Un autre monde», c'est le monde qui disparaît comme cette usine qu'on ferme. Et c'est aussi celui que les grandes multinationales veulent nous construire : «Ce monde où il n'y a plus de place pour l'individu mais seulement pour le profit», expliquait Stéphane Brizé en octobre dernier. Cinéaste engagé Stéphane Brizé ? «Ça fait un peu tract de l'ultra gauche mais non. En réalité pour moi, ce n'est que du bon sens. Je ne suis encarté nulle part». Le cinéma permet des rapprochements impossibles. Ainsi, l'usine de Fumel dans laquelle est tourné «En guerre» se situera à Agen dans le film. Ce qui règle les problèmes du maire de Fumel, Jean-Louis Costes, qui s'inquiétait de voir coller à sa ville l'image de déclin industriel : «Les manifestations, l'usine, tout est à Agen», confirme Stéphane Brizé. «L'usine de Fumel, c'est un décor. Dans une goutte d'eau, il y a l'océan. Cette usine, c'est toutes les usines, car c'est la même histoire, malheureusement». Dans ce film, Stéphaze Brizé se défend «d'opposer les gentils ouvriers aux méchants patrons ou aux politiques pourris. Je fais ce film pour légitimer la colère : personne ne se lève le matin pour un salaire de merde en se disant qu'il va aller séquestrer son patron. Mais quand on n'a rien et qu'on vous prend tout, c'est normal d'être en colère. Même si, avec la disparition de la conscience de classe, ce sont des débordements qui ne sont pas structurés autour d'une pensée…»

Avant première
mardi 15 mai 2018 à 17h30

2 séances 17h30 & 20h00


EN GUERRE

de Stéphane Brizé

avec Vincent Lindon, Mélanie Rover, Jacques Borderie
FRANCE - 2018 - 1h52 - Cannes 2018

Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l'usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte‑parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi. 
https://www.facebook.com/EnGuerre.lefilm/

A PROPOS

Trois ans après La Loi du Marché, qui avait valu un Prix d'Interprétation au charismatique Vincent Lindon, Stéphane Brizé revient à Cannes aux côtés de son acteur fétiche. Fruit de leur quatrième collaboration, En guerre met en scène un leader syndical déterminé à sauver les salariés d'un équipementier automobile, confrontés malgré des années de sacrifice, à la fermeture de leur entreprise, pourtant bénéficiaire à hauteur de 17 millions d'Euros.

En guerre est une nouvelle plongée dans le monde cruel de l'entreprise pour le duo Lindon/Brizé. Ces derniers sont passés maîtres dans la mise en scène et l'incarnation de ceux qu'on appelle les vrais héros du quotidien. D'après les premières images, ce film devrait s'avérer plus âpre et anxiogène que La Loi du marché, avec un Vincent Lindon extrêmement énervé. L'affrontement entre les salariés, les patrons et les forces de l'ordre promet d'être violent, sublimé par le réalisme du cinéma de Brizé.
«En guerre» ou «Un autre monde», c'est le monde qui disparaît comme cette usine qu'on ferme. Et c'est aussi celui que les grandes multinationales veulent nous construire : «Ce monde où il n'y a plus de place pour l'individu mais seulement pour le profit», expliquait Stéphane Brizé en octobre dernier. Cinéaste engagé Stéphane Brizé ? «Ça fait un peu tract de l'ultra gauche mais non. En réalité pour moi, ce n'est que du bon sens. Je ne suis encarté nulle part». Le cinéma permet des rapprochements impossibles. Ainsi, l'usine de Fumel dans laquelle est tourné «En guerre» se situera à Agen dans le film. Ce qui règle les problèmes du maire de Fumel, Jean-Louis Costes, qui s'inquiétait de voir coller à sa ville l'image de déclin industriel : «Les manifestations, l'usine, tout est à Agen», confirme Stéphane Brizé. «L'usine de Fumel, c'est un décor. Dans une goutte d'eau, il y a l'océan. Cette usine, c'est toutes les usines, car c'est la même histoire, malheureusement». Dans ce film, Stéphaze Brizé se défend «d'opposer les gentils ouvriers aux méchants patrons ou aux politiques pourris. Je fais ce film pour légitimer la colère : personne ne se lève le matin pour un salaire de merde en se disant qu'il va aller séquestrer son patron. Mais quand on n'a rien et qu'on vous prend tout, c'est normal d'être en colère. Même si, avec la disparition de la conscience de classe, ce sont des débordements qui ne sont pas structurés autour d'une pensée…»