ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 19h45

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

PARTIR UN JOUR - Avant Première - 2025-05-13

Avant Première - mardi 13 mai à 20h00

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

PARTIR UN JOUR - Ciné Cosy - 2025-05-16

Ciné Cosy - vendredi 16 mai à 13h15

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

LE CADEAU - Festival Cinémas d'Afrique - 2025-05-17

Festival Cinémas d'Afrique - samedi 17 mai à 10h45

LE CADEAU de Ismaël Diallo

PEAU DE COLLE de Kaouther Ben Hania

UN MÉDECIN POUR LA PAIX - Ciné Doc - 2025-05-19

Ciné Doc - lundi 19 mai à 20h00

UN MÉDECIN POUR LA PAIX de Tal Barda

TOUTE LA BEAUTÉ ET LE SANG VERSÉ - Ciné Doc - 2025-05-21

Ciné Doc - mercredi 21 mai à 17h00

TOUTE LA BEAUTÉ ET LE SANG VERSÉ de Laura Poitras

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO - Ciné Manga - 2025-06-02

Ciné Manga - lundi 02 juin à 20h15

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO de Ayumu Watanabe

BECOMING LED ZEPPELIN - Bernard MacMahon

A PROPOS

Il aura mis le temps mais le voilà enfin : Becoming Led Zeppelin, le premier documentaire adoubé par le groupe, arrive sur grand écran.
Hasard plutôt que coïncidence, Becoming Led Zeppelin et A Complete Unknown, le biopic consacré à Bob Dylan dans lequel Timothée Chalamet offre une performance époustouflante dans la peau du sieur Zimmerman, ont ceci en commun d’avoir choisi de se focaliser uniquement sur les premières années d’office de leurs sujets respectifs. Un bon moyen de ne pas faire trop d’impasses ou de coupes sombres quand vous êtes amené à synthétiser des périodes plus longues ? L’aveu que les débuts d’un artiste sont souvent ce qu’il y a de plus intéressant à raconter ?
À partir de là, les deux films empruntent rapidement des chemins différents : là où James Mangold prend le parti de passer sous silence l’enfance et l’adolescence de Dylan, Becoming Led Zeppelin en déroule la pelote allègrement. Il en fait même l’un de ses atouts essentiels, à montrer comment ces différentes périodes d’apprentissage ont construit musicalement chacun des membres du groupe, qu’elles soient exprimées via des archives en pagaille (telle celle, connue – à la différence de beaucoup d’autres –, d’un Jimmy Page à peine âgé de 13 ans accompagnant Lonnie Donegan sur le skiffle endiablé de “All Your Own” sur un plateau TV) ou, face caméra, quand John Paul Jones explique comment il devint organiste et enfant de chœur à 14 ans avec, en tête, l’idée de s’acheter sa première basse.
Il y avait bien sûr une certaine logique à démarrer ainsi en amont l’histoire de Led Zeppelin, précisément parce qu’il y eut une vie avant le “Dirigeable” pour chacune de ses composantes, une vie en commun parfois et “deux par deux” à plus d’une occasion : Page- Jones d’un côté sur moult sessions d’enregistrement à partir de 1964, à commencer par celle du “Goldfinger” bondien chanté par Shirley Bassey ; Robert Plant et John Bonham de l’autre, le premier expliquant comment le second l’avait abordé après un concert (“C’est pas mal, mais tu serais encore mieux avec un bon batteur derrière toi”). À moins que l’on préfère retenir l’anecdote du siphonnage d’essence interrompu par une intervention policière et la trouille de Bonham de devoir s’expliquer à… sa femme Pat, qui le sommait de ne pas traîner avec ce “Planty” qu’elle considérait comme une vraie catastrophe.
Xavier Bonnet (Rolling Stone)

Ciné Rock
jeudi 3 avril 2025 à 19h45

présenté par Jérôme « Kalcha » Simonneau, journaliste musical

19h45 : BECOMING LED ZEPPELIN
22h15 : BRIAN JONES ET LES ROLLING STONES

Tarif spécial soirée : 11€ les 2 films sinon tarifs habituels


BECOMING LED ZEPPELIN

de Bernard MacMahon

Documentaire
GRANDE BRETAGNE - 2024 - 2h02 - VOST

Becoming Led Zeppelin explore les origines du groupe iconique ainsi que son ascension fulgurante et inattendue, en à peine un an. Avec des images d’archives et des performances musicales psychédéliques inédites, l'odyssée cinématographique de Bernard MacMahon explore l'histoire créative, musicale et personnelle de Led Zeppelin. Le film est raconté par ses membres : il s’agit du premier documentaire autorisé par le groupe.

A PROPOS

Il aura mis le temps mais le voilà enfin : Becoming Led Zeppelin, le premier documentaire adoubé par le groupe, arrive sur grand écran.
Hasard plutôt que coïncidence, Becoming Led Zeppelin et A Complete Unknown, le biopic consacré à Bob Dylan dans lequel Timothée Chalamet offre une performance époustouflante dans la peau du sieur Zimmerman, ont ceci en commun d’avoir choisi de se focaliser uniquement sur les premières années d’office de leurs sujets respectifs. Un bon moyen de ne pas faire trop d’impasses ou de coupes sombres quand vous êtes amené à synthétiser des périodes plus longues ? L’aveu que les débuts d’un artiste sont souvent ce qu’il y a de plus intéressant à raconter ?
À partir de là, les deux films empruntent rapidement des chemins différents : là où James Mangold prend le parti de passer sous silence l’enfance et l’adolescence de Dylan, Becoming Led Zeppelin en déroule la pelote allègrement. Il en fait même l’un de ses atouts essentiels, à montrer comment ces différentes périodes d’apprentissage ont construit musicalement chacun des membres du groupe, qu’elles soient exprimées via des archives en pagaille (telle celle, connue – à la différence de beaucoup d’autres –, d’un Jimmy Page à peine âgé de 13 ans accompagnant Lonnie Donegan sur le skiffle endiablé de “All Your Own” sur un plateau TV) ou, face caméra, quand John Paul Jones explique comment il devint organiste et enfant de chœur à 14 ans avec, en tête, l’idée de s’acheter sa première basse.
Il y avait bien sûr une certaine logique à démarrer ainsi en amont l’histoire de Led Zeppelin, précisément parce qu’il y eut une vie avant le “Dirigeable” pour chacune de ses composantes, une vie en commun parfois et “deux par deux” à plus d’une occasion : Page- Jones d’un côté sur moult sessions d’enregistrement à partir de 1964, à commencer par celle du “Goldfinger” bondien chanté par Shirley Bassey ; Robert Plant et John Bonham de l’autre, le premier expliquant comment le second l’avait abordé après un concert (“C’est pas mal, mais tu serais encore mieux avec un bon batteur derrière toi”). À moins que l’on préfère retenir l’anecdote du siphonnage d’essence interrompu par une intervention policière et la trouille de Bonham de devoir s’expliquer à… sa femme Pat, qui le sommait de ne pas traîner avec ce “Planty” qu’elle considérait comme une vraie catastrophe.
Xavier Bonnet (Rolling Stone)

BRIAN JONES ET LES ROLLING STONES - Nick Broomfield

A PROPOS

Brian Jones et les Rolling Stones retrace la vie du fondateur visionnaire des Rolling Stones et sa carrière de météorite, triste astre qui s’est prématurément auto-combusté. Nick Bromfield effectue un retour unique sur la trajectoire du musicien à l’initiative du plus fameux groupe de l’histoire du rock à travers des interviews exclusives et des images inédites.
Composé de 85% d’archives rares, ce documentaire sensible nous fait revivre une page fondamentale de l’histoire du rock qui devrait passionner les fans du groupe anglais, mais aussi plus largement toutes celles et ceux qui s‘intéressent aux destins hors-norme et ont un gout pour le romanesque macabre. Car on ne croit pas spoiler en révélant ici que le farfadet blond fait partie du club des 27 tristement illustre à l’instar d’autres rock stars qui ont brulé leurs ailes au même âge comme Janis, Jimi, Jim, Amy.
On connait moins son impact fondamental sur les créateurs de Satisfaction. Par exemple, c’est lui qui a choisi le nom du groupe, qui en a recruté tous les membres et a organisé les premiers concerts. Brian Jones a également insufflé le goût du blues à Mick et Keith.
Est-ce parce que Nick Bromfield, alors âgé de 14 ans, a rencontré par hasard le musicien au sommet de sa gloire et a ensuite noué une correspondance avec lui qu’il oscille si bien entre vie publique et intime ? Le réalisateur fait en effet se succéder dans un montage  fluide mémoires intimes et gloire publique. Ainsi sont convoquées des photos de Brian enfant, des archives de ses débuts, le témoignage de ses parents et de ses nombreuses petites amies éconduites (et enceintes…le Brian n’était assurément pas un gentleman!) mais aussi de personnages fabuleux qui ont croisé sa route. Ainsi, bien sûr, on verra ses comparses du groupe dont Bill Wyman qui livre des souvenirs très touchants et a été consultant historique du film, l’autre âme maudite des Stones, Marianne Faithfull, la it-girl française Zouzou, mais aussi les cinéastes Michael Lindsay Hogg (qui a démarré avec la mythique émission pop de la BBC Ready steady go) et Volker Schlöndorff qui a fait jouer la mythique fiancée de Brian, Anita Pallenberg dans Vivre à tout prix, dont Jones composa la musique. Le documentariste Mick Bromfield s’est illustré dans plusieurs portraits de personnages controversés (comme la seriale killeuse Aileen Wuornos à qui il a consacré deux films ou les meurtres des rappeurs Tupac Shakur et Biggie Smalls) et de rock stars culte comme Kurt Cobain, Courtney Love, Marianne Faithfull, Leonard Cohen,…
Ici, avec un mélange d‘empathie et de juste distance, Bromfield explore les éléments déclencheurs de la spirale autodestructrice qui a finalement relégué Brian Jones dans l’ombre de l’histoire.
Bromfield nous propose une plongée dans les sept dernières années de la vie de Brian, qui est malheureusement davantage passé à la postérité pour avoir inauguré le club des 27 que celui qui lança le groupe de rock The Rolling Stones. « I can’t get satisfaction » chante Mick comme un clin d’œil ironique au musicien frustré d’être cantonné au rôle d’interprète. Dans une archive marquante de la TV anglaise, Jones révèle à un présentateur pesant que ce sont Mick Jagger et Keith Richards qui composent les morceaux dont il est juste un des interprètes.
Une incursion dans les sombres arcanes du rock constituée par un maelstrom d‘archives précieuses et rares qui devrait ravir les fans de rock et les amoureux/ses du romanesque et des destins brisés.
Xanaé BOVE (Culturopoing.com)

BRIAN JONES ET LES ROLLING STONES

de Nick Broomfield

Documentaire
GRANDE BRETAGNE - 2023 - 1h38 - VOST

Qui se souvient vraiment de Brian Jones ? Pourtant, il est le visionnaire à l'origine des Rolling Stones. À travers des interviews exclusives de proches, des membres du groupe et grâce à des archives rares et inédites, ce documentaire retrace l'incroyable parcours de ce musicien de génie. Célébrant son rôle fondamental dans la naissance et le succès des Rolling Stones, le film plonge au cœur des tensions internes qui ont conduit à son éviction tragique, révélant une histoire fascinante et bouleversante sur l'ascension du plus grand groupe de rock de tous les temps.

A PROPOS

Brian Jones et les Rolling Stones retrace la vie du fondateur visionnaire des Rolling Stones et sa carrière de météorite, triste astre qui s’est prématurément auto-combusté. Nick Bromfield effectue un retour unique sur la trajectoire du musicien à l’initiative du plus fameux groupe de l’histoire du rock à travers des interviews exclusives et des images inédites.
Composé de 85% d’archives rares, ce documentaire sensible nous fait revivre une page fondamentale de l’histoire du rock qui devrait passionner les fans du groupe anglais, mais aussi plus largement toutes celles et ceux qui s‘intéressent aux destins hors-norme et ont un gout pour le romanesque macabre. Car on ne croit pas spoiler en révélant ici que le farfadet blond fait partie du club des 27 tristement illustre à l’instar d’autres rock stars qui ont brulé leurs ailes au même âge comme Janis, Jimi, Jim, Amy.
On connait moins son impact fondamental sur les créateurs de Satisfaction. Par exemple, c’est lui qui a choisi le nom du groupe, qui en a recruté tous les membres et a organisé les premiers concerts. Brian Jones a également insufflé le goût du blues à Mick et Keith.
Est-ce parce que Nick Bromfield, alors âgé de 14 ans, a rencontré par hasard le musicien au sommet de sa gloire et a ensuite noué une correspondance avec lui qu’il oscille si bien entre vie publique et intime ? Le réalisateur fait en effet se succéder dans un montage  fluide mémoires intimes et gloire publique. Ainsi sont convoquées des photos de Brian enfant, des archives de ses débuts, le témoignage de ses parents et de ses nombreuses petites amies éconduites (et enceintes…le Brian n’était assurément pas un gentleman!) mais aussi de personnages fabuleux qui ont croisé sa route. Ainsi, bien sûr, on verra ses comparses du groupe dont Bill Wyman qui livre des souvenirs très touchants et a été consultant historique du film, l’autre âme maudite des Stones, Marianne Faithfull, la it-girl française Zouzou, mais aussi les cinéastes Michael Lindsay Hogg (qui a démarré avec la mythique émission pop de la BBC Ready steady go) et Volker Schlöndorff qui a fait jouer la mythique fiancée de Brian, Anita Pallenberg dans Vivre à tout prix, dont Jones composa la musique. Le documentariste Mick Bromfield s’est illustré dans plusieurs portraits de personnages controversés (comme la seriale killeuse Aileen Wuornos à qui il a consacré deux films ou les meurtres des rappeurs Tupac Shakur et Biggie Smalls) et de rock stars culte comme Kurt Cobain, Courtney Love, Marianne Faithfull, Leonard Cohen,…
Ici, avec un mélange d‘empathie et de juste distance, Bromfield explore les éléments déclencheurs de la spirale autodestructrice qui a finalement relégué Brian Jones dans l’ombre de l’histoire.
Bromfield nous propose une plongée dans les sept dernières années de la vie de Brian, qui est malheureusement davantage passé à la postérité pour avoir inauguré le club des 27 que celui qui lança le groupe de rock The Rolling Stones. « I can’t get satisfaction » chante Mick comme un clin d’œil ironique au musicien frustré d’être cantonné au rôle d’interprète. Dans une archive marquante de la TV anglaise, Jones révèle à un présentateur pesant que ce sont Mick Jagger et Keith Richards qui composent les morceaux dont il est juste un des interprètes.
Une incursion dans les sombres arcanes du rock constituée par un maelstrom d‘archives précieuses et rares qui devrait ravir les fans de rock et les amoureux/ses du romanesque et des destins brisés.
Xanaé BOVE (Culturopoing.com)