ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 19h45

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

PARTIR UN JOUR - Avant Première - 2025-05-13

Avant Première - mardi 13 mai à 20h00

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

PARTIR UN JOUR - Ciné Cosy - 2025-05-16

Ciné Cosy - vendredi 16 mai à 13h15

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

LE CADEAU - Festival Cinémas d'Afrique - 2025-05-17

Festival Cinémas d'Afrique - samedi 17 mai à 10h45

LE CADEAU de Ismaël Diallo

PEAU DE COLLE de Kaouther Ben Hania

UN MÉDECIN POUR LA PAIX - Ciné Doc - 2025-05-19

Ciné Doc - lundi 19 mai à 20h00

UN MÉDECIN POUR LA PAIX de Tal Barda

TOUTE LA BEAUTÉ ET LE SANG VERSÉ - Ciné Doc - 2025-05-21

Ciné Doc - mercredi 21 mai à 17h00

TOUTE LA BEAUTÉ ET LE SANG VERSÉ de Laura Poitras

LA FAMILLE ASADA - Soirée rencontre - 2025-05-26

Soirée rencontre - lundi 26 mai à 19h45

LA FAMILLE ASADA de Ryôta Nakano

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO - Ciné Manga - 2025-06-02

Ciné Manga - lundi 02 juin à 20h15

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO de Ayumu Watanabe

BAGDAD CAFE - Percy Adlon

A PROPOS

Il y a certains films qui restent en mémoire dès leur sortie en salles et sans que l'on sache trop pourquoi. Par la grâce d'une image ou d'une chanson, ils se gravent dans nos coeurs et ne nous quittent plus. Et Bagdad Café fait clairement partie de cette catégorie.
Parlez-en autour de vous, posez la question à vos parents, lorsque vous mentionnez le nom de Bagdad Café, un grand sourire empreint de nostalgie devrait apparaitre sur le visage de votre interlocuteur. Sorti pour la première fois en 1987, le film de Percy Adlon a été un véritable phénomène que personne n'attendait. Blindé de récompenses (dont deux César), attirant plus de 2 000 000 de spectateurs en France, une réputation qui dépasse les frontières et une chanson restée dans toutes les mémoires, oui Bagdad Café est ce que l'on peut appeler un film culte pour toute une génération. Et il semble devoir traverser les âges puisque sa ressortie en 4K devrait lui attirer un nouveau public.
L'histoire, elle, n'a pas changé d'un pouce. Nous suivons donc toujours Jasmine, une allemande larguée par son mari sur la Route 66 qui arrive par hasard au Bagdad Café, un boui-boui perdu en bord de route où règne la plus grande des sinistroses. La patronne, Brenda, particulièrement frustrée par sa vie et le manque de responsabilisation de son mari et de ses enfants, voit d'abord d'un très mauvais oeil l'arrivée de la grosse allemande. Mais, petit à petit, les femmes vont s'apprivoiser et une solide amitié va naitre entre elle, bien aidée par la découverte de la magie.
En premier lieu, parlons de l'aspect technique de cette ressortie. Ce qui frappe d'emblée c'est la somptuosité du master qui nous est proposé. Présenté dans son format original, le film nous fascine dès les premières secondes par ses couleurs éclatantes, rendant enfin hommage au travail titanesque du réalisateur et de son chef-opérateur pour nous proposer un spectacle à la limite du surréalisme. Clairement inspiré par les oeuvres de Dali, Percy Adlon joue ainsi avec les couleurs en ne craignant aucune rupture de ton pour nous transporter dans un entre-deux entre rêve et réalité. Si ce procédé risque de choquer les spectateurs les plus jeunes qui découvriraient le film pour la première fois, force est de constater que Bagdad Café  y voit son impact encore renforcé. Comme jamais d'ailleurs devrait-on dire, puisqu'on n'a jamais vu une version plus belle et plus fidèle à la version d'origine que celle-ci.
Et puis, évidemment, il y a ses comédiens, magnifiques. De Jack Palance à CCH Pounder, en passant évidemment par Marianne Sägebrecht, Bagdad Café est un (très) grand numéro d'acteurs. Après, dans sa contruction même, le film conserve bien évidemment ses défauts de l'époque. Un montage quelque peu chaotique (notamment dans sa première partie), des raccourcis scénaristiques évidents dans la gestion de l'amitié entre ses deux personnages principaux, quelques facilités dramaturgiques qui peuvent gêner... mais tout cela fait partie du charme inhérent à Bagdad Café.
Et puis, il y a la chanson de Jevetta Steele, toujours aussi puissante et qui participe à nous transporter dans cet univers si particulier. On se surprend d'ailleurs à penser que tous ces défauts se transforment au final en qualités, donnant son identité à ce film tellement bizarre qu'il ne ressemble à aucun autre. Cela doit être ça, la magie dont il ne cesse de nous parler.
Malgré ces 30 ans au compteur, Bagdad Café ne vieillit pas d'un poil. Ce serait même l'inverse d'ailleurs et cette ressortie lui rend enfin justice. Un film à (re)découvrir absolument en salles, pour se prendre cette petite dose de magie qui fait tant défaut à notre époque. Bref, c'est toujours aussi bon.
Christophe Foltzer (ecranlarge.com)

Ciné classique
dimanche 17 octobre 2021 à 17h45

présenté par Luc Daniel, Cinéma Parlant


BAGDAD CAFE

de Percy Adlon

avec Marianne Sägebrecht, CCH Pounder, Jack Palance
ALLEMAGNE - 1988 - 1h35 - VOST - Réédition - Version restaurée 4K

Après une scène de ménage Jasmin atterrit au Bagdad Café, motel minable entre Disneyland et Las Vegas. La patronne, Brenda, Noire tapageuse et insatisfaite, règne sur tout un petit monde de routiers et de personnages énigmatiques. Peu à peu, Jasmin se fait apprécier de tous et remet même le café à flot grâce à « Magic », une boite de magie avec laquelle elle monte des tours assistée de Brenda. Entre les deux femmes va naître une solide amitié.
http://www.tamasa-cinema.com/film/bagdad-cafe/

A PROPOS

Il y a certains films qui restent en mémoire dès leur sortie en salles et sans que l'on sache trop pourquoi. Par la grâce d'une image ou d'une chanson, ils se gravent dans nos coeurs et ne nous quittent plus. Et Bagdad Café fait clairement partie de cette catégorie.
Parlez-en autour de vous, posez la question à vos parents, lorsque vous mentionnez le nom de Bagdad Café, un grand sourire empreint de nostalgie devrait apparaitre sur le visage de votre interlocuteur. Sorti pour la première fois en 1987, le film de Percy Adlon a été un véritable phénomène que personne n'attendait. Blindé de récompenses (dont deux César), attirant plus de 2 000 000 de spectateurs en France, une réputation qui dépasse les frontières et une chanson restée dans toutes les mémoires, oui Bagdad Café est ce que l'on peut appeler un film culte pour toute une génération. Et il semble devoir traverser les âges puisque sa ressortie en 4K devrait lui attirer un nouveau public.
L'histoire, elle, n'a pas changé d'un pouce. Nous suivons donc toujours Jasmine, une allemande larguée par son mari sur la Route 66 qui arrive par hasard au Bagdad Café, un boui-boui perdu en bord de route où règne la plus grande des sinistroses. La patronne, Brenda, particulièrement frustrée par sa vie et le manque de responsabilisation de son mari et de ses enfants, voit d'abord d'un très mauvais oeil l'arrivée de la grosse allemande. Mais, petit à petit, les femmes vont s'apprivoiser et une solide amitié va naitre entre elle, bien aidée par la découverte de la magie.
En premier lieu, parlons de l'aspect technique de cette ressortie. Ce qui frappe d'emblée c'est la somptuosité du master qui nous est proposé. Présenté dans son format original, le film nous fascine dès les premières secondes par ses couleurs éclatantes, rendant enfin hommage au travail titanesque du réalisateur et de son chef-opérateur pour nous proposer un spectacle à la limite du surréalisme. Clairement inspiré par les oeuvres de Dali, Percy Adlon joue ainsi avec les couleurs en ne craignant aucune rupture de ton pour nous transporter dans un entre-deux entre rêve et réalité. Si ce procédé risque de choquer les spectateurs les plus jeunes qui découvriraient le film pour la première fois, force est de constater que Bagdad Café  y voit son impact encore renforcé. Comme jamais d'ailleurs devrait-on dire, puisqu'on n'a jamais vu une version plus belle et plus fidèle à la version d'origine que celle-ci.
Et puis, évidemment, il y a ses comédiens, magnifiques. De Jack Palance à CCH Pounder, en passant évidemment par Marianne Sägebrecht, Bagdad Café est un (très) grand numéro d'acteurs. Après, dans sa contruction même, le film conserve bien évidemment ses défauts de l'époque. Un montage quelque peu chaotique (notamment dans sa première partie), des raccourcis scénaristiques évidents dans la gestion de l'amitié entre ses deux personnages principaux, quelques facilités dramaturgiques qui peuvent gêner... mais tout cela fait partie du charme inhérent à Bagdad Café.
Et puis, il y a la chanson de Jevetta Steele, toujours aussi puissante et qui participe à nous transporter dans cet univers si particulier. On se surprend d'ailleurs à penser que tous ces défauts se transforment au final en qualités, donnant son identité à ce film tellement bizarre qu'il ne ressemble à aucun autre. Cela doit être ça, la magie dont il ne cesse de nous parler.
Malgré ces 30 ans au compteur, Bagdad Café ne vieillit pas d'un poil. Ce serait même l'inverse d'ailleurs et cette ressortie lui rend enfin justice. Un film à (re)découvrir absolument en salles, pour se prendre cette petite dose de magie qui fait tant défaut à notre époque. Bref, c'est toujours aussi bon.
Christophe Foltzer (ecranlarge.com)