ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
C’est une prison désuète, perdue dans les montagnes sardes. Promise à la démolition, elle est suspendue aux bégaiements de l’administration. Dans une atmosphère de fin du monde, la poignée de prisonniers et les quelques gardiens trouvent une sorte de paix dans l’équilibre d’une vie précaire. Joli sujet, traité avec une délicatesse austère. Bouffées de colère, moments de tension, instants d’amitié (autour des pâtes cuisinées par un taulard pour douze hommes – est-ce la Cène ?), tout a une grâce éphémère. Pas de prêche, pas de message, juste la vie des hommes entre des murs lépreux. C’est beau et réconfortant.
François Forestier (L'Obs)
Séance d'ouverture
mercredi 8 mars
2023 à 20h00
Marie-France Touati-Caraguel, Association Cinéma Parlant
Soirée organisée dans le cadre de la semaine de cinéma de langue italienne
ARIAFERMA
de Leonardo Di Costanzo
avec Toni Servillo, Silvio Orlando, Fabrizio Ferracane
ITALIE - 2021 - 1h57 - Version originale sous titrée
Accrochée aux montagnes sardes, une prison vétuste est en cours de démantèlement quand le transfert de douze détenus est soudainement suspendu pour des questions administratives. Gargiulo, le surveillant le plus expérimenté, est alors chargé de faire fonctionner la prison quelques jours encore, en équipe réduite. Lagioia, qui finit de purger une longue peine, entrevoit lui la possibilité de faire entendre les revendications des quelques détenus en sursis... Peu à peu, dans un temps suspendu, prisonniers et officiers inventent une fragile communauté.
https://www.survivance.net/document/89/69/Ariaferma
A PROPOS
C’est une prison désuète, perdue dans les montagnes sardes. Promise à la démolition, elle est suspendue aux bégaiements de l’administration. Dans une atmosphère de fin du monde, la poignée de prisonniers et les quelques gardiens trouvent une sorte de paix dans l’équilibre d’une vie précaire. Joli sujet, traité avec une délicatesse austère. Bouffées de colère, moments de tension, instants d’amitié (autour des pâtes cuisinées par un taulard pour douze hommes – est-ce la Cène ?), tout a une grâce éphémère. Pas de prêche, pas de message, juste la vie des hommes entre des murs lépreux. C’est beau et réconfortant.
François Forestier (L'Obs)