L'ARMÉE DES OMBRES - Jean-Pierre Melville

A PROPOS

“Malgré les faits rapportés, L’Armée des ombres est une oeuvre anti-héroïque, non spectaculaire, construite sur des relations humaines d’une poignée de gens ayant choisi la Résistance gaulliste, affrontant le danger, la solitude, avec leurs convictions idéologiques mais aussi leurs faiblesses. Melville a fait apparaître la notion de clandestinité telle qu’elle a été ressentie par des hommes et des femmes, combattants de l’intérieur, guettés par la police de Vichy et la Gestapo. Tension des embûches, élimination des traitres, changement d’identité, opérations difficiles, arrestations, condamnations à mort : voilà ce qui se cachait dans l’ombre de la France occupée. Melville a traité ce sujet d’une façon austère, rigoureuse.
Et si l’on ne voit pas les combattants victorieux à la fin du film (la guerre continue), on comprend bien le sens de leur combat.”
Jacques Siclier

Soirée rencontre
dimanche 15 mars 2020 à 17h45

présenté par Hélène Cabrillac, présidente de l'AFMD (Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation) - délégation du Maine-et-Loire


L'ARMÉE DES OMBRES

de Jean-Pierre Melville

avec Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Meurisse...
France - 1969 - 2h20

Philippe Gerbier s'évade du siège de la Gestapo à Paris où il devait subir un interrogatoire sur ses activités de résistant. Il rejoint son siège à Marseille et exécute, avec Félix et Lemasque, le responsable de son arrestation. Félix est arrêté et incarcéré à Lyon. Mathilde, sa femme, membre du réseau, organise son évasion. Au cours d'une rafle dans un restaurant, Gerbier tombe une nouvelle fois aux mains de la Gestapo. Mathilde l'aide à se libérer. Blessé, il reste quelques temps à l'écart du réseau. Mais Mathilde est à son tour arrêtée ...

A PROPOS

“Malgré les faits rapportés, L’Armée des ombres est une oeuvre anti-héroïque, non spectaculaire, construite sur des relations humaines d’une poignée de gens ayant choisi la Résistance gaulliste, affrontant le danger, la solitude, avec leurs convictions idéologiques mais aussi leurs faiblesses. Melville a fait apparaître la notion de clandestinité telle qu’elle a été ressentie par des hommes et des femmes, combattants de l’intérieur, guettés par la police de Vichy et la Gestapo. Tension des embûches, élimination des traitres, changement d’identité, opérations difficiles, arrestations, condamnations à mort : voilà ce qui se cachait dans l’ombre de la France occupée. Melville a traité ce sujet d’une façon austère, rigoureuse.
Et si l’on ne voit pas les combattants victorieux à la fin du film (la guerre continue), on comprend bien le sens de leur combat.”
Jacques Siclier