LAUREL ET HARDY : PREMIERS COUPS DE GÉNIE - Leo McCarey, James W. Horne, Clyde Bruckman

A PROPOS

Le premier, petit et chétif, regarde le monde avec des yeux clairs et rêveurs. Le second, grand et rond, a l’œil noir et fripon. Ensemble, ils forment le duo comique le plus célèbre de l’histoire du cinéma. Laurel et Hardy, autrement appelés par leur prénom, Stan et Ollie, sont les héros peu conventionnels de ce programme muet en noir et blanc, intitulé Laurel et Hardy : premiers coups de génie.

Stan, surnommé « chiffe molle », ouvre la danse sur le ring. Son manager, Ollie, qui fomente toujours un mauvais coup, mise sur sa maladresse pour toucher une prime d’assurance. Par un effet « boule de neige » ou plutôt « tarte à la crème » (une tarte en entraînant une autre), le tandem se retrouve pris dans une bataille de tartes géantes. Dans le second court métrage, le duo sillonne la Californie en plein été pour vendre des sapins de Noël. Face à un client agacé et agaçant, ils sont pris d’une folie destructrice. S’ensuit une scène de surenchère de vengeances et de contre-vengeances interminable et hilarante. Dans le film qui clôt le programme, les deux comparses se retrouvent par mégarde au sommet d’un building en travaux. Équilibristes sur les poutres, ils nous offrent une scène d’absolue anthologie. Leur vertigineuse chorégraphie au-dessus du vide coupera les jambes des plus sensibles et fera rire aux éclats les autres ! Avec leurs silhouettes tout en contrastes, leur jeu de pantomimes et leurs corps de marionnettes, Laurel et Hardy s’imposent comme clowns de génie.

Si Hardy est le plus « hardi », il est néanmoins la victime régulière de la maladresse de Laurel. C’est souvent malgré lui que ce dernier se sort des mauvaises passes. Bien que les deux comparses sèment le chaos partout où ils passent, la mise en scène à visée comique de ces trois films est extrêmement réfléchie. Avant de jeter une tarte à la crème à la figure d’une nouvelle victime, les personnages attendent patiemment que le précédent « lanceur » ait terminé. Cette lenteur participe du comique de la situation. Hal Roach, le producteur des films, tenait à ce que les spectateurs aient le temps de « digérer » chaque gag. Ainsi, l’action semble presque décomposée. Cela n’a rien de réaliste, mais c’est profondément drôle !

Plans Kids
dimanche 13 février 2022 à 17h45

à partir de 6 ans

3,50 euros la séance pour tous avec le PASS dans Télérama et sur Télérama.fr


LAUREL ET HARDY : PREMIERS COUPS DE GÉNIE

de Leo McCarey, James W. Horne, Clyde Bruckman

Programme de trois courts métrages muets
USA - 1929 - 59 min

-Oeil pour Oeil - 1928 - Etats-Unis - 20mn
Laurel et Hardy sont vendeurs de sapins de Noël en porte-à-porte en Californie. Après avoir connu deux déconvenues, ils sonnent chez un troisième client. Lorsque celui-ci les éconduit, le sapin se coince dans la porte. Il leur faut sonner à nouveau. La situation dégénère bientôt en festival de démolition : d'abord leurs vêtements, puis leur voiture et sa maison.
-Vive la Liberté - 1928 - Etats-Unis - 20mn
En tenue de bagnard, Laurel et Hardy viennent de s'échapper de prison. Aidés par des complices qui leur donnent des vêtements civils, mais pourchassés par la police, ils se trompent de pantalon dans leur précipitation : Laurel est à l'étroit dans celui de Hardy, qui flotte dans celui de son ami...
-La Bataille du Siècle - 1927 - Etats-Unis - 19mn
"Chiffe molle" Clump affronte Thunder Callahan sur un ring de boxe ; la bataille semble gagnée d'avance mais Clump met K-O son adversaire sans le faire exprès d'un crochet du gauche après que Hardy lui a dit de faire ainsi...
https://theatredutemple.com/2021/10/12/laurel-et-hardy-eternels/

A PROPOS

Le premier, petit et chétif, regarde le monde avec des yeux clairs et rêveurs. Le second, grand et rond, a l’œil noir et fripon. Ensemble, ils forment le duo comique le plus célèbre de l’histoire du cinéma. Laurel et Hardy, autrement appelés par leur prénom, Stan et Ollie, sont les héros peu conventionnels de ce programme muet en noir et blanc, intitulé Laurel et Hardy : premiers coups de génie.

Stan, surnommé « chiffe molle », ouvre la danse sur le ring. Son manager, Ollie, qui fomente toujours un mauvais coup, mise sur sa maladresse pour toucher une prime d’assurance. Par un effet « boule de neige » ou plutôt « tarte à la crème » (une tarte en entraînant une autre), le tandem se retrouve pris dans une bataille de tartes géantes. Dans le second court métrage, le duo sillonne la Californie en plein été pour vendre des sapins de Noël. Face à un client agacé et agaçant, ils sont pris d’une folie destructrice. S’ensuit une scène de surenchère de vengeances et de contre-vengeances interminable et hilarante. Dans le film qui clôt le programme, les deux comparses se retrouvent par mégarde au sommet d’un building en travaux. Équilibristes sur les poutres, ils nous offrent une scène d’absolue anthologie. Leur vertigineuse chorégraphie au-dessus du vide coupera les jambes des plus sensibles et fera rire aux éclats les autres ! Avec leurs silhouettes tout en contrastes, leur jeu de pantomimes et leurs corps de marionnettes, Laurel et Hardy s’imposent comme clowns de génie.

Si Hardy est le plus « hardi », il est néanmoins la victime régulière de la maladresse de Laurel. C’est souvent malgré lui que ce dernier se sort des mauvaises passes. Bien que les deux comparses sèment le chaos partout où ils passent, la mise en scène à visée comique de ces trois films est extrêmement réfléchie. Avant de jeter une tarte à la crème à la figure d’une nouvelle victime, les personnages attendent patiemment que le précédent « lanceur » ait terminé. Cette lenteur participe du comique de la situation. Hal Roach, le producteur des films, tenait à ce que les spectateurs aient le temps de « digérer » chaque gag. Ainsi, l’action semble presque décomposée. Cela n’a rien de réaliste, mais c’est profondément drôle !