ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Adaptation d’une célèbre bande dessinée italienne, 5 est le numéro parfait se révèle tout aussi jouissif sur grand écran
“Je te tue et je me couche avec une aspirine…” C’est dire s’il est un peu revenu de tout, Peppino, et qu’il pensait bien avoir remise? une bonne fois pour toutes son arsenal de tueur a? gages pour la mafia. Seulement voila?, le fiston s’est fait be?tement dessouder a? peine entre? dans la carrie?re. Bref, Peppino va reprendre du service et on va voir ce qu’on va voir. “Vous avez remue? la merde et maintenant c?a va chier !” Difficile de faire plus image?… La mise en image, justement, n’he?site pas a? jouer sur les gros plans et les split screens, les ombres ou les lignes de fuite (me?me si c’est celles du linge qui se?che aux fene?tres) comme autant de cases d’un comic. Logique puisque l’on tient ici l’adaptation par son auteur — qui passe derrie?re la came?ra pour la premie?re fois — d’une bande dessine?e tre?s ce?le?bre en Italie. Igort tire ainsi un portrait loufoque et force?ment graphique d’une Naples “triture?e” du de?but des anne?es 1970, des trahisons qui ne se re?glent pas force?ment devant un plat de pa?tes. Il peut s’appuyer sur un trio pe?taradant a? plus d’un titre, a? commencer par Toni Servillo succulent en Peppino. Difficile de ne pas sourire en entendant celui qui incarna Berlusconi dresser les louanges de ce numéro 5…
Xavier Bonnet (Rolling Stone)
Ciné fac
vendredi 23 octobre
2020 à 20h00
présenté par Serena Cassella, professeur agrégée d'italien à l'UCO
Soirée organisée dans le cadre de la semaine de cinéma de langue italienne
5 EST LE NUMÉRO PARFAIT
de Igort
avec Toni Servillo, Valeria Golino, Carlo Buccirosso
ITALIE - 2019 - 1h40 - VOST
https://carlottafilms.com/films/il-mattatore/
A PROPOS
Adaptation d’une célèbre bande dessinée italienne, 5 est le numéro parfait se révèle tout aussi jouissif sur grand écran
“Je te tue et je me couche avec une aspirine…” C’est dire s’il est un peu revenu de tout, Peppino, et qu’il pensait bien avoir remise? une bonne fois pour toutes son arsenal de tueur a? gages pour la mafia. Seulement voila?, le fiston s’est fait be?tement dessouder a? peine entre? dans la carrie?re. Bref, Peppino va reprendre du service et on va voir ce qu’on va voir. “Vous avez remue? la merde et maintenant c?a va chier !” Difficile de faire plus image?… La mise en image, justement, n’he?site pas a? jouer sur les gros plans et les split screens, les ombres ou les lignes de fuite (me?me si c’est celles du linge qui se?che aux fene?tres) comme autant de cases d’un comic. Logique puisque l’on tient ici l’adaptation par son auteur — qui passe derrie?re la came?ra pour la premie?re fois — d’une bande dessine?e tre?s ce?le?bre en Italie. Igort tire ainsi un portrait loufoque et force?ment graphique d’une Naples “triture?e” du de?but des anne?es 1970, des trahisons qui ne se re?glent pas force?ment devant un plat de pa?tes. Il peut s’appuyer sur un trio pe?taradant a? plus d’un titre, a? commencer par Toni Servillo succulent en Peppino. Difficile de ne pas sourire en entendant celui qui incarna Berlusconi dresser les louanges de ce numéro 5…
Xavier Bonnet (Rolling Stone)