ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LA FAMILLE ASADA - Soirée rencontre - 2025-05-26

Soirée rencontre - lundi 26 mai à 19h45

LA FAMILLE ASADA de Ryôta Nakano

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

RICHTER L'INSOUMIS - Pianopolis - 2025-05-28

Pianopolis - mercredi 28 mai à 17h00

RICHTER L'INSOUMIS de Bruno Monsaingeon

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO - Ciné Manga - 2025-06-02

Ciné Manga - lundi 02 juin à 20h15

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO de Ayumu Watanabe

LES ESPRITS LIBRES - Ciné Doc - 2025-06-05

Ciné Doc - jeudi 05 juin à 20h00

LES ESPRITS LIBRES de Bertrand Hagenmüller

LE RÉPONDEUR - Cap ciné - 2025-06-06

Cap ciné - vendredi 06 juin à 15h30

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LE RÉPONDEUR - Cap ciné - 2025-06-06

Cap ciné - vendredi 06 juin à 19h45

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LIFE OF CHUCK - Avant Première - 2025-06-06

Avant Première - vendredi 06 juin à 21h00

LIFE OF CHUCK de Mike Flanagan

LE RÉPONDEUR - Soirée Rencontre - 2025-06-10

Soirée Rencontre - mardi 10 juin à 20h00

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

SAUVE QUI PEUT - Ciné Doc - 2025-06-12

Ciné Doc - jeudi 12 juin à 20h00

SAUVE QUI PEUT de Alexe Poukine

SOUDAN, SOUVIENS-TOI - Ciné Doc - 2025-06-16

Ciné Doc - lundi 16 juin à 20h00

SOUDAN, SOUVIENS-TOI de Hind Meddeb

STEVE MC QUEEN - THE MAN AND LE MANS - John McKenna, Gabriel Clarke

A PROPOS

Le documentaire Steve McQueen : The Man & Le Mans revient donc sur la préparation et le tournage du célèbre chef-d’œuvre de Lee Katzin (et officieusement John Sturges). Les deux coréalisateurs, Gabriel Clarke et John McKenna, ne sont pas novices en la matière. Férus de sport automobile, ils avaient déjà conjointement signé il y a cinq ans, When Playboys Ruled the World, centré sur les pilotes James Hunt (Formule 1) et Barry Sheene (moto). Voiture et icône, c’est exactement ce que l(on retrouve au cœur de Steve McQueen : The Man & Le Mans.0gPeVfoGrand passionné qu’il était de courses automobiles et admiratif de la noblesse d’un sport qu’il tenait en très haute estime, Steve McQueen chérissait depuis des années un projet de film sur ce sport qui lui procurait de puissantes doses d’adrénaline, auxquelles il était accroc. Doublé par John Frankenheimer et son Grand-Prix, c’est un Steve McQueen passablement énervé, qui a réagi dans la foulée. Via sa société Solar Productions, et en partenariat avec Center Cinema Films, le comédien-producteur-star-nabab lança Le Mans, film sur la mythique course française à la renommée et au prestige mondial. Sorti en 1971, le long-métrage est aussi formidable que son tournage fut chaotique. Avec Le Mans, Steve McQueen poursuivait un rêve. Offrir au public une expérience, lui faire ressentir une course de l’intérieur, lui faire ressentir ce que peut éprouver un pilote lancé à plus de 300 km/h sur le bitume, placer le spectateur au plus près de l’asphalte, voire à-même la course. L’ultra-réalisme débarrassé de toutes les « conneries » hollywoodiennes, voilà ce que chassait le McQueen acteur/producteur avec ce film-hommage à cet univers qu’il aimait passionnément. Comme il le disait lui-même, il ambitionnait de franchir « le mur du film », de réinventer le cinéma, de faire quelque-chose d’inédit, lui qui « pissait » métaphoriquement et littéralement sur le Grand Prix de Frankenheimer (il urinait réellement par la fenêtre sur le balcon de son voisin du dessous, James Garner, héros du film concurrent qui lui avait chipé son rêve d’être le premier). Mais Hollywood voulait une histoire d’amour, McQueen voulait une histoire de voitures, de la course, du réalisme. Hollywood voulait un produit qui rapporterait beaucoup d’argent, McQueen voulait rendre un hommage vibrant et définitif sur le sujet. Forcément, les tensions n’ont pas mis longtemps à arriver, quand le tournage a commencé à s’éterniser sans scénario d’écrit, quand le budget a commencé à exploser, quand le maître à bord ne pouvait plus faire aux « envies » de sa star…McQueen-and-Chad-feat-imageSur la foi d’un travail de collecte de documents impressionnants, et avec des archives exceptionnelles, dont certaines inédites à ce jour, les réalisateurs Gabriel Clarke et John McKenna dressent, ni plus ni moins, que le portrait fascinant d’un homme submergé par ses rêves, par ses nobles intentions de passionné, mais aussi par son égo, son intransigeance, sa folie obsessionnelle de la perfection et du bien-faire. Sur Le Mans, Steve McQueen a perdu beaucoup, et s’est un peu perdu lui-même. Sa brouille avec le réalisateur John Sturges (remplacé par Katzin), résonnera par la suite, lorsque McQueen se brouillera pour les mêmes raisons avec Sam Peckinpah sur Guet-apens. Le Mans marque un tournant dans la carrière de l’acteur mythique. Et ce documentaire captivant explique en détails, pourquoi. Il le fait avec un sens de la narration formidable (on se croirait dans un thriller), et narre le récit d’un chaos, celui d’un tournage dominé par une épée de Damoclès. Une épée qui s’appelait Steve McQueen, et ses envies louables mais excessives. Probablement l’un des documentaires les plus fabuleux de l’année, véritable joyau pour cinéphile, mais pas seulement, Steve McQueen : The Man & Le Mans est un drame, la tragédie d’un homme dévoré par sa quête. Très accessible, ludique, brillamment construit, en plus d’être visuellement splendide, cette plongée dans l’histoire du cinéma et dans l’ombre d’une icône, est un régal de chaque instant, et l’occasion de redécouvrir autrement un chef-d’œuvre du cinéma, tout en comprenant pourquoi il en est un.
Mondocine.net

Soirée rencontre
lundi 18 janvier 2016 à 20h15

Suivi d'une rencontre avec Didier Jeudy, peintre dessinateur spécialisé dans les tableaux figuratifs ayant comme sujet l'automobile


STEVE MC QUEEN - THE MAN AND LE MANS

de John McKenna, Gabriel Clarke

Film documentaire
USA - ANGLETERRE - 2014 - 1H52 - Version originale sous-titrée

Un documentaire qui retrace l’histoire d’amour entre le célèbre acteur Steve McQueen et la non moins célèbre course automobile des 24 heures du Mans est en cours de production. On y retrouvera des images des 24 heures du Mans 2014 ainsi que des images inédites de Steve McQueen fournies par son fils Chad McQueen.

http://www.marcopolosas.com/movies/steve-mcqueen-the-man-le-mans/

A PROPOS

Le documentaire Steve McQueen : The Man & Le Mans revient donc sur la préparation et le tournage du célèbre chef-d’œuvre de Lee Katzin (et officieusement John Sturges). Les deux coréalisateurs, Gabriel Clarke et John McKenna, ne sont pas novices en la matière. Férus de sport automobile, ils avaient déjà conjointement signé il y a cinq ans, When Playboys Ruled the World, centré sur les pilotes James Hunt (Formule 1) et Barry Sheene (moto). Voiture et icône, c’est exactement ce que l(on retrouve au cœur de Steve McQueen : The Man & Le Mans.0gPeVfoGrand passionné qu’il était de courses automobiles et admiratif de la noblesse d’un sport qu’il tenait en très haute estime, Steve McQueen chérissait depuis des années un projet de film sur ce sport qui lui procurait de puissantes doses d’adrénaline, auxquelles il était accroc. Doublé par John Frankenheimer et son Grand-Prix, c’est un Steve McQueen passablement énervé, qui a réagi dans la foulée. Via sa société Solar Productions, et en partenariat avec Center Cinema Films, le comédien-producteur-star-nabab lança Le Mans, film sur la mythique course française à la renommée et au prestige mondial. Sorti en 1971, le long-métrage est aussi formidable que son tournage fut chaotique. Avec Le Mans, Steve McQueen poursuivait un rêve. Offrir au public une expérience, lui faire ressentir une course de l’intérieur, lui faire ressentir ce que peut éprouver un pilote lancé à plus de 300 km/h sur le bitume, placer le spectateur au plus près de l’asphalte, voire à-même la course. L’ultra-réalisme débarrassé de toutes les « conneries » hollywoodiennes, voilà ce que chassait le McQueen acteur/producteur avec ce film-hommage à cet univers qu’il aimait passionnément. Comme il le disait lui-même, il ambitionnait de franchir « le mur du film », de réinventer le cinéma, de faire quelque-chose d’inédit, lui qui « pissait » métaphoriquement et littéralement sur le Grand Prix de Frankenheimer (il urinait réellement par la fenêtre sur le balcon de son voisin du dessous, James Garner, héros du film concurrent qui lui avait chipé son rêve d’être le premier). Mais Hollywood voulait une histoire d’amour, McQueen voulait une histoire de voitures, de la course, du réalisme. Hollywood voulait un produit qui rapporterait beaucoup d’argent, McQueen voulait rendre un hommage vibrant et définitif sur le sujet. Forcément, les tensions n’ont pas mis longtemps à arriver, quand le tournage a commencé à s’éterniser sans scénario d’écrit, quand le budget a commencé à exploser, quand le maître à bord ne pouvait plus faire aux « envies » de sa star…McQueen-and-Chad-feat-imageSur la foi d’un travail de collecte de documents impressionnants, et avec des archives exceptionnelles, dont certaines inédites à ce jour, les réalisateurs Gabriel Clarke et John McKenna dressent, ni plus ni moins, que le portrait fascinant d’un homme submergé par ses rêves, par ses nobles intentions de passionné, mais aussi par son égo, son intransigeance, sa folie obsessionnelle de la perfection et du bien-faire. Sur Le Mans, Steve McQueen a perdu beaucoup, et s’est un peu perdu lui-même. Sa brouille avec le réalisateur John Sturges (remplacé par Katzin), résonnera par la suite, lorsque McQueen se brouillera pour les mêmes raisons avec Sam Peckinpah sur Guet-apens. Le Mans marque un tournant dans la carrière de l’acteur mythique. Et ce documentaire captivant explique en détails, pourquoi. Il le fait avec un sens de la narration formidable (on se croirait dans un thriller), et narre le récit d’un chaos, celui d’un tournage dominé par une épée de Damoclès. Une épée qui s’appelait Steve McQueen, et ses envies louables mais excessives. Probablement l’un des documentaires les plus fabuleux de l’année, véritable joyau pour cinéphile, mais pas seulement, Steve McQueen : The Man & Le Mans est un drame, la tragédie d’un homme dévoré par sa quête. Très accessible, ludique, brillamment construit, en plus d’être visuellement splendide, cette plongée dans l’histoire du cinéma et dans l’ombre d’une icône, est un régal de chaque instant, et l’occasion de redécouvrir autrement un chef-d’œuvre du cinéma, tout en comprenant pourquoi il en est un.
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