ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Le récit met en scène Miles Morales, un jeune adolescent noir qui, alors qu’il s’adonne au graffiti dans les égouts de Brooklyn, se fait mordre par une araignée et devient Spider-Man. Miles n’est pourtant pas Peter Parker. Que se passe-t-il alors ?
C’est que Peter Parker ne fait en réalité pas partie du même monde, de la même dimension, de la même génération que notre héros. Surprise ! À chaque génération son Spider-Man, sa Spider-Woman et même son Spider-Cochon (non, non, ceci n’est pas une critique des Simpson, mais vous avez bien lu). Et tous sont doués de super-pouvoirs différents. Ça promet du spectacle, car tous ces spiders venus de diverses époques (six au total) se retrouvent dans le monde de Miles Morales pour déjouer les plans de Wilson Fisk (principalement connu pour être l’ennemi principal de Daredevil), bien décidé à remonter le temps pour retrouver sa femme Vanessa et son fils.
Les textures, les couleurs et le dessin s’inscrivent avec réjouissance et dynamisme dans les traits et les formes stylisés des comics. Sans doute les réalisateurs ont-ils tenu à ce que leur film reste fidèle aux œuvres littéraires dont il est tiré. Des bulles de dialogues intérieurs et extérieurs, des indications de lieux et de temps apparaissent à l’écran comme sur les planches d’une bande dessinée. Le scénario, rythmé et plein d’humour, joue de ruptures temporelles et d’anachronismes, passant de l’histoire de Peter Parker à celle de Miles Morales en faisant un détour par celle de Gwen Stacy, la Spider-Woman du groupe, sans perdre le spectateur.
L’univers visuel est également empreint de culture afro-américaine, jouant des sons et musiques hip-hop. Il se manifeste aussi, dans l’animation même des personnages et des machines, une soif de liberté qui permet elle aussi de rompre avec les conventions du film de super-héros traditionnel. Depuis son an 2018, Spider-Man : New Generation flirte avec les années 80 et 90, dans une intrigue entraînante, racontée avec panache par des images toniques et rafraîchissantes. Ça fait du bien !
Arthur Champilou (avoiralire.com)
Soirée Spider-Man
mardi 4 juillet
2023 à 19h30
SPIDER-MAN : NEW GENERATION
de Bob Persichetti, Peter Ramsey & Rodney Rothman
Film d'animation
USA - 2018 - 1h57 - VOST
Spider-Man : New Generation suit les aventures de Miles Morales, un adolescent afro-américain et portoricain qui vit à Brooklyn et s’efforce de s’intégrer dans son nouveau collège à Manhattan. Mais la vie de Miles se complique quand il se fait mordre par une araignée radioactive et se découvre des super-pouvoirs : il est désormais capable d’empoisonner ses adversaires, de se camoufler, de coller littéralement aux murs et aux plafonds ; son ouïe est démultipliée... Dans le même temps, le plus redoutable cerveau criminel de la ville, le Caïd, a mis au point un accélérateur de particules nucléaires capable d’ouvrir un portail sur d’autres univers. Son invention va provoquer l’arrivée de plusieurs autres versions de Spider-Man dans le monde de Miles, dont un Peter Parker plus âgé, Spider-Gwen, Spider-Man Noir, Spider-Cochon et Peni Parker, venue d’un dessin animé japonais.
A PROPOS
Le récit met en scène Miles Morales, un jeune adolescent noir qui, alors qu’il s’adonne au graffiti dans les égouts de Brooklyn, se fait mordre par une araignée et devient Spider-Man. Miles n’est pourtant pas Peter Parker. Que se passe-t-il alors ?
C’est que Peter Parker ne fait en réalité pas partie du même monde, de la même dimension, de la même génération que notre héros. Surprise ! À chaque génération son Spider-Man, sa Spider-Woman et même son Spider-Cochon (non, non, ceci n’est pas une critique des Simpson, mais vous avez bien lu). Et tous sont doués de super-pouvoirs différents. Ça promet du spectacle, car tous ces spiders venus de diverses époques (six au total) se retrouvent dans le monde de Miles Morales pour déjouer les plans de Wilson Fisk (principalement connu pour être l’ennemi principal de Daredevil), bien décidé à remonter le temps pour retrouver sa femme Vanessa et son fils.
Les textures, les couleurs et le dessin s’inscrivent avec réjouissance et dynamisme dans les traits et les formes stylisés des comics. Sans doute les réalisateurs ont-ils tenu à ce que leur film reste fidèle aux œuvres littéraires dont il est tiré. Des bulles de dialogues intérieurs et extérieurs, des indications de lieux et de temps apparaissent à l’écran comme sur les planches d’une bande dessinée. Le scénario, rythmé et plein d’humour, joue de ruptures temporelles et d’anachronismes, passant de l’histoire de Peter Parker à celle de Miles Morales en faisant un détour par celle de Gwen Stacy, la Spider-Woman du groupe, sans perdre le spectateur.
L’univers visuel est également empreint de culture afro-américaine, jouant des sons et musiques hip-hop. Il se manifeste aussi, dans l’animation même des personnages et des machines, une soif de liberté qui permet elle aussi de rompre avec les conventions du film de super-héros traditionnel. Depuis son an 2018, Spider-Man : New Generation flirte avec les années 80 et 90, dans une intrigue entraînante, racontée avec panache par des images toniques et rafraîchissantes. Ça fait du bien !
Arthur Champilou (avoiralire.com)

A PROPOS
D’abord, il faut souligner que le film est particulièrement beau et réussi d’un point de vue technique. Le spectateur est entraîné dans des mondes très colorés, presque féériques, qui jouent avec le dessin animé, la bande dessinée et les effets visuels empruntés aux longs-métrages de super-héros. La caméra renverse les perspectives et s’amuse à brouiller les pistes de l’endroit et de l’envers. On se perd joyeusement dans des New-York multiples, aux noms acrobatiques, où des Spider-Men de toute appartenance culturelle parcourent les rues à la recherche des voleurs. On s’amuse bien avec cette bande de rescapés du multiverse, au prix parfois de se perdre dans la narration et de ne plus comprendre où l’on est.
Impossible de chroniquer ce film sans évoquer la bande originale. Les musiques qui accompagnent la fiction apportent au récit une dimension totalement féérique. Il y a de la fraîcheur, un vrai rythme, du mouvement, et de la joie. Spider-Man : Across The Spider-Verse donne d’ailleurs l’impression d’un vaste fourbi d’images et de sons, au service d’un histoire hautement électrique dont la confusion constitue l’intérêt principal. Les réalisateurs sèment le trouble en mêlant le bien et le mal dans des personnages qui théoriquement incarnent le sauvetage de l’univers. Petit regret, le méchant qui est une sorte de tâche à lui tout seul capable de s’introduire dans mille et un univers, n’est pas assez élaboré. D’ailleurs, généralement, les personnages féminins sont les plus intéressants dans cette aventure survitaminée, et surtout très inventive.
Le cinéma américain progresse en offrant les beaux rôles à des comédiens qui incarnent des personnages considérés pendant longtemps comme des minorités. En ce sens, Spider-Man : Across The Spider-Verse n’est pas simple film d’animation conçu pour se divertir. C’est un long-métrage intelligent, généreux, ouvert, qui revisite le genre et apporte une dimension sociale et culturelle résolument novatrice.
Laurent Cambon (avoiralire.com)
SPIDER-MAN : ACROSS THE SPIDER-VERSE
de J. Dos Santos, K. Powers & J. Thompson
Film d'animation
USA - 2023- 2h20 - VOST
Après avoir retrouvé Gwen Stacy, Spider-Man, le sympathique héros originaire de Brooklyn, est catapulté à travers le Multivers, où il rencontre une équipe de Spider-Héros chargée d'en protéger l'existence. Mais lorsque les héros s'opposent sur la façon de gérer une nouvelle menace, Miles se retrouve confronté à eux et doit redéfinir ce que signifie être un héros afin de sauver les personnes qu'il aime le plus.
https://www.sonypictures.fr/film/spider-man-across-the-spider-verse
A PROPOS
D’abord, il faut souligner que le film est particulièrement beau et réussi d’un point de vue technique. Le spectateur est entraîné dans des mondes très colorés, presque féériques, qui jouent avec le dessin animé, la bande dessinée et les effets visuels empruntés aux longs-métrages de super-héros. La caméra renverse les perspectives et s’amuse à brouiller les pistes de l’endroit et de l’envers. On se perd joyeusement dans des New-York multiples, aux noms acrobatiques, où des Spider-Men de toute appartenance culturelle parcourent les rues à la recherche des voleurs. On s’amuse bien avec cette bande de rescapés du multiverse, au prix parfois de se perdre dans la narration et de ne plus comprendre où l’on est.
Impossible de chroniquer ce film sans évoquer la bande originale. Les musiques qui accompagnent la fiction apportent au récit une dimension totalement féérique. Il y a de la fraîcheur, un vrai rythme, du mouvement, et de la joie. Spider-Man : Across The Spider-Verse donne d’ailleurs l’impression d’un vaste fourbi d’images et de sons, au service d’un histoire hautement électrique dont la confusion constitue l’intérêt principal. Les réalisateurs sèment le trouble en mêlant le bien et le mal dans des personnages qui théoriquement incarnent le sauvetage de l’univers. Petit regret, le méchant qui est une sorte de tâche à lui tout seul capable de s’introduire dans mille et un univers, n’est pas assez élaboré. D’ailleurs, généralement, les personnages féminins sont les plus intéressants dans cette aventure survitaminée, et surtout très inventive.
Le cinéma américain progresse en offrant les beaux rôles à des comédiens qui incarnent des personnages considérés pendant longtemps comme des minorités. En ce sens, Spider-Man : Across The Spider-Verse n’est pas simple film d’animation conçu pour se divertir. C’est un long-métrage intelligent, généreux, ouvert, qui revisite le genre et apporte une dimension sociale et culturelle résolument novatrice.
Laurent Cambon (avoiralire.com)