ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Elles sont à peine sorties de l’adolescence. Louise et Sofia, héroïne de Sages-Femmes de Léa Fehner, sont passionnées par la profession qu’elles ont choisie. La réalisatrice de Qu’un seul tienne et les autres suivront et Les Ogres a choisi la fiction pour faire découvrir les aléas d’une profession méconnue, qui confronte de très jeunes femmes à d’énormes responsabilités.
Entre la magie des naissances et l’angoisse de se tromper, le duo ne connaît pas de répit dans un service surchargé, de quoi les faire douter de leurs compétences. Les débutantes Khadija Kouyaté et Héloïse Janjaud, élèves du Conservatoire de Paris, apportent une grande fraîcheur et un immense talent à ces deux personnages ancrés dans le réel.
« C’est un fourmillement complexe que j’ai essayé de rendre au mieux, explique la cinéaste. Une machinerie précise, sans cesse bousculée par l’apparition du miracle : la naissance d’un enfant. » Léa Fehner a commencé par s’immerger dans des services hospitaliers pour découvrir les rouages de l’établissement. Elle s’est ensuite appuyée sur les récits de sages-femmes pour élaborer son scénario avec la complicité de Catherine Paillé. Des ateliers d’écriture et d’improvisation avec les interprètes ont aussi été mis en place pour donner corps aux personnages. Ils ont appris les gestes professionnels de leur métier pour coller au plus près à la réalité de protagonistes créés à partir de leur personnalité.
Ce processus donne l’impression de faire partie de cette troupe de soignants valeureux tentant d’agir au mieux pour leur patientèle dans un hôpital manquant cruellement de moyens. « Sages-femmes est aussi un film sur une certaine jeunesse d’aujourd’hui, sur sa résilience et sur son idéalisme », précise Léa Fehner. L’optimise pointe son nez au cœur du chaos dans cette œuvre militante qui ne tombe jamais dans le misérabilisme.
On vibre devant un accouchement au haut risque. On sourit devant la joie des nouveaux parents. On pleure quand les choses tournent mal. Le spectateur ressent surtout une puissante empathie pour ces femmes et ces hommes dont les doutes comme les victoires marquent durablement. Il y a beaucoup d’humanité dans le cinéma de Léa Fehner, réalisatrice aussi puissante que délicate.
Caroline Vié (20minutes)
Soirée rencontre
jeudi 7 décembre
à 20h00
en présence de Cinderella Lucas, psychologue clinicienne et de membres du Conseil départemental de l'ordre des Sages-Femmes du 49
Soirée organisée en collaboration avec l'Ordre des Sages-Femmes
SAGES-FEMMES
de Léa Fehner
avec Héloïse Janjaud, Khadija Kouyaté, Myriem Akheddiou
FRANCE - 2022 - 1h38
Louise et Sofia, deux jeunes sages-femmes passionnées, rejoignent leur premier poste dans une maternité publique. Mais à peine débarquées, les deux amies se heurtent aux cadences folles d’un service au bord de l’explosion. Entre euphorie des naissances et angoisse de mal faire, des vocations s’abîment, d’autres se renforcent. Leur amitié saura-t-elle résister à pareille tempête ?
https://diaphana.fr/film/lamour-et-les-forets/
A PROPOS
Elles sont à peine sorties de l’adolescence. Louise et Sofia, héroïne de Sages-Femmes de Léa Fehner, sont passionnées par la profession qu’elles ont choisie. La réalisatrice de Qu’un seul tienne et les autres suivront et Les Ogres a choisi la fiction pour faire découvrir les aléas d’une profession méconnue, qui confronte de très jeunes femmes à d’énormes responsabilités.
Entre la magie des naissances et l’angoisse de se tromper, le duo ne connaît pas de répit dans un service surchargé, de quoi les faire douter de leurs compétences. Les débutantes Khadija Kouyaté et Héloïse Janjaud, élèves du Conservatoire de Paris, apportent une grande fraîcheur et un immense talent à ces deux personnages ancrés dans le réel.
« C’est un fourmillement complexe que j’ai essayé de rendre au mieux, explique la cinéaste. Une machinerie précise, sans cesse bousculée par l’apparition du miracle : la naissance d’un enfant. » Léa Fehner a commencé par s’immerger dans des services hospitaliers pour découvrir les rouages de l’établissement. Elle s’est ensuite appuyée sur les récits de sages-femmes pour élaborer son scénario avec la complicité de Catherine Paillé. Des ateliers d’écriture et d’improvisation avec les interprètes ont aussi été mis en place pour donner corps aux personnages. Ils ont appris les gestes professionnels de leur métier pour coller au plus près à la réalité de protagonistes créés à partir de leur personnalité.
Ce processus donne l’impression de faire partie de cette troupe de soignants valeureux tentant d’agir au mieux pour leur patientèle dans un hôpital manquant cruellement de moyens. « Sages-femmes est aussi un film sur une certaine jeunesse d’aujourd’hui, sur sa résilience et sur son idéalisme », précise Léa Fehner. L’optimise pointe son nez au cœur du chaos dans cette œuvre militante qui ne tombe jamais dans le misérabilisme.
On vibre devant un accouchement au haut risque. On sourit devant la joie des nouveaux parents. On pleure quand les choses tournent mal. Le spectateur ressent surtout une puissante empathie pour ces femmes et ces hommes dont les doutes comme les victoires marquent durablement. Il y a beaucoup d’humanité dans le cinéma de Léa Fehner, réalisatrice aussi puissante que délicate.
Caroline Vié (20minutes)