ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

PRINCESSE MONONOKÉ - Ciné Manga - 2024-05-21

Ciné Manga - mardi 21 mai à 21h00

PRINCESSE MONONOKÉ de Hayao Miyazaki

LES CHOSES HUMAINES - Soirée Rencontre - 2024-05-21

Soirée Rencontre - mardi 21 mai à 20h00

LES CHOSES HUMAINES de Yvan Attal

MARCELLO MIO - Avant-première - 2024-05-21

Avant-première - mardi 21 mai à 20h30

MARCELLO MIO de Christophe Honoré

C'EST COMME ÇA - Avant-première - 2024-05-23

Avant-première - jeudi 23 mai à 20h00

C'EST COMME ÇA de Sarah Bellanger

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER - Festival Levitation - 2024-05-25

Festival Levitation - samedi 25 mai à 11h00

ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER de Antony Bou

NOS QUARTIERS ONT DE LA GUEULE ! - Ciné Doc - 2024-05-28

Ciné Doc - mardi 28 mai à 20h00

NOS QUARTIERS ONT DE LA GUEULE ! de Mohand Koroghli

LA MÈRE DE TOUS LES MENSONGES - Ciné Doc - 2024-05-28

Ciné Doc - mardi 28 mai à 20h00

LA MÈRE DE TOUS LES MENSONGES de Asmae El Moudir

LES SENTINELLES - Ciné Doc - 2024-05-30

Ciné Doc - jeudi 30 mai à 20h00

LES SENTINELLES de Pierre Pezerat

POURQUOI TU SOURIS ? - Avant-Première / Rencontre - 2024-06-03

Avant-Première / Rencontre - lundi 03 juin à 20h00

POURQUOI TU SOURIS ? de Christine Paillard & Chad Chenouga

20 JOURS A MARIOUPOL - Ciné Doc - 2024-06-04

Ciné Doc - mardi 04 juin à 20h00

20 JOURS A MARIOUPOL de Mstyslav Tchernov

SANS COEUR - Soirée rencontre - 2024-06-11

Soirée rencontre - mardi 11 juin à 20h00

SANS COEUR de Nara Normande & Tião

PUPILLE - Jeanne Herry

A PROPOS

Rarement le sujet a été abordé au cinéma. Pupille retrace le parcours d’un bébé, de l’accouchement sous X d’une jeune mère ne souhaitant pas le garder jusqu’à son adoption par une femme monoparentale. Sur son chemin, des infirmières, des assistantes sociales, des conseillers à l’adoption, une famille d’accueil provisoire et quelqu’un qui rêve de lui donner tout son amour.
 
Avec beaucoup de pudeur, de sensibilité et de justesse, mais également avec une fermeté vantant les mérites du système autant qu’il en critique les défauts, Pupille est un uppercut qui frappe en plein cœur. La réalisatrice Jeanne Herry (le très beau Elle l’adore avec Sandrine Kiberlain) approche son sujet avec un style évoluant proche de la fiction documentaire sans trop s’enfermer ni dans les codes de l’un ni dans les codes de l’autre, de sorte à pouvoir avancer avec grâce, émotion et intelligence, racontant un parcours du combattant qui a ses mérites et ses travers, mais où tout le monde se dévoue corps et âme à une mission de sauvetage de ces enfants mal embarqués dans la vie.
 
Et si Pupille est aussi réussi, c’est également parce que Jeanne Herry trouve l’équilibre parfait pour illustrer son propos, utilisant autant les contours du cinéma d’auteur que ceux d’un cinéma plus populairement accessible, de sorte à conjuguer profondeur du détail et émotion universelle autour d’une belle odyssée intimiste. L’assemblage fait ensuite le reste : un sujet captivant abordé via une narration à la « choralité » habile, une mise en scène précise au regard toujours juste, une émotion présente mais jamais forcée, un bon dosage entre tristesse, colère, tendresse et joie, et un vaste collectif de comédiens et comédiennes formidables. Tour à tour drôle ou touchant, Gilles Lellouche impressionne dans l’un de ses meilleurs rôles à ce jour, face à d’excellentes Sandrine Kiberlain, Elodie Bouchez ou Olivia Côte.
 
Magnifique de bout en bout, Pupille est un film à la fois ludique et instructif, traversé par une humanité frissonnante. De prime abord, on pourrait craindre un film parlant d’adoption et de services sociaux mais la caméra de Jeanne Herry explore avec simplicité et délicatesse la complexité du circuit administratif de l’adoption, non pas pour nous plonger dans cette noirceur sociale qu’affectionne tant le cinéma français, mais plutôt pour nous emmener vers la lumière de ce qui pourrait presque être un feel good movie planqué derrière un drame. Mais ce serait trop le réduire et Pupille n’a pas besoin de cela, juste d’être annoncé comme l’un des beaux coups de cœur ciné à venir en décembre, pour clôturer ce qui aura été une belle année pour le cinéma français
 
David Huxley (Mondocine.net)

Ciné Cosy
jeudi 6 décembre 2018 à 13h15

Séance adaptée aux parents avec leur bébé, avec son adouci, mise à disposition d'une table à langer, d'un chauffe biberon...


PUPILLE

de Jeanne Herry

avec Sandrine Kiberlain, Gilles Lellouche, Élodie Bouchez
FRANCE - 2018 - 1h55

Théo est remis à l'adoption par sa mère biologique le jour de sa naissance. C'est un accouchement sous X. La mère à deux mois pour revenir sur sa décision...ou pas. Les services de l'aide sociale à l'enfance et le service adoption se mettent en mouvement. Les uns doivent s'occuper du bébé, le porter (au sens plein du terme) dans ce temps suspendu, cette phase d'incertitude. Les autres doivent trouver celle qui deviendra sa mère adoptante. Elle s'appelle Alice et cela fait dix ans qu'elle se bat pour avoir un enfant. PUPILLE est l'histoire de la rencontre entre Alice, 41 ans, et Théo, trois mois.

A PROPOS

Rarement le sujet a été abordé au cinéma. Pupille retrace le parcours d’un bébé, de l’accouchement sous X d’une jeune mère ne souhaitant pas le garder jusqu’à son adoption par une femme monoparentale. Sur son chemin, des infirmières, des assistantes sociales, des conseillers à l’adoption, une famille d’accueil provisoire et quelqu’un qui rêve de lui donner tout son amour.
 
Avec beaucoup de pudeur, de sensibilité et de justesse, mais également avec une fermeté vantant les mérites du système autant qu’il en critique les défauts, Pupille est un uppercut qui frappe en plein cœur. La réalisatrice Jeanne Herry (le très beau Elle l’adore avec Sandrine Kiberlain) approche son sujet avec un style évoluant proche de la fiction documentaire sans trop s’enfermer ni dans les codes de l’un ni dans les codes de l’autre, de sorte à pouvoir avancer avec grâce, émotion et intelligence, racontant un parcours du combattant qui a ses mérites et ses travers, mais où tout le monde se dévoue corps et âme à une mission de sauvetage de ces enfants mal embarqués dans la vie.
 
Et si Pupille est aussi réussi, c’est également parce que Jeanne Herry trouve l’équilibre parfait pour illustrer son propos, utilisant autant les contours du cinéma d’auteur que ceux d’un cinéma plus populairement accessible, de sorte à conjuguer profondeur du détail et émotion universelle autour d’une belle odyssée intimiste. L’assemblage fait ensuite le reste : un sujet captivant abordé via une narration à la « choralité » habile, une mise en scène précise au regard toujours juste, une émotion présente mais jamais forcée, un bon dosage entre tristesse, colère, tendresse et joie, et un vaste collectif de comédiens et comédiennes formidables. Tour à tour drôle ou touchant, Gilles Lellouche impressionne dans l’un de ses meilleurs rôles à ce jour, face à d’excellentes Sandrine Kiberlain, Elodie Bouchez ou Olivia Côte.
 
Magnifique de bout en bout, Pupille est un film à la fois ludique et instructif, traversé par une humanité frissonnante. De prime abord, on pourrait craindre un film parlant d’adoption et de services sociaux mais la caméra de Jeanne Herry explore avec simplicité et délicatesse la complexité du circuit administratif de l’adoption, non pas pour nous plonger dans cette noirceur sociale qu’affectionne tant le cinéma français, mais plutôt pour nous emmener vers la lumière de ce qui pourrait presque être un feel good movie planqué derrière un drame. Mais ce serait trop le réduire et Pupille n’a pas besoin de cela, juste d’être annoncé comme l’un des beaux coups de cœur ciné à venir en décembre, pour clôturer ce qui aura été une belle année pour le cinéma français
 
David Huxley (Mondocine.net)