ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LA FAMILLE ASADA - Soirée rencontre - 2025-05-26

Soirée rencontre - lundi 26 mai à 19h45

LA FAMILLE ASADA de Ryôta Nakano

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

RICHTER L'INSOUMIS - Pianopolis - 2025-05-28

Pianopolis - mercredi 28 mai à 17h00

RICHTER L'INSOUMIS de Bruno Monsaingeon

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO - Ciné Manga - 2025-06-02

Ciné Manga - lundi 02 juin à 20h15

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO de Ayumu Watanabe

LES ESPRITS LIBRES - Ciné Doc - 2025-06-05

Ciné Doc - jeudi 05 juin à 20h00

LES ESPRITS LIBRES de Bertrand Hagenmüller

LE RÉPONDEUR - Cap ciné - 2025-06-06

Cap ciné - vendredi 06 juin à 15h30

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LE RÉPONDEUR - Cap ciné - 2025-06-06

Cap ciné - vendredi 06 juin à 19h45

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LIFE OF CHUCK - Avant Première - 2025-06-06

Avant Première - vendredi 06 juin à 21h00

LIFE OF CHUCK de Mike Flanagan

LE RÉPONDEUR - Soirée Rencontre - 2025-06-10

Soirée Rencontre - mardi 10 juin à 20h00

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

SAUVE QUI PEUT - Ciné Doc - 2025-06-12

Ciné Doc - jeudi 12 juin à 20h00

SAUVE QUI PEUT de Alexe Poukine

SOUDAN, SOUVIENS-TOI - Ciné Doc - 2025-06-16

Ciné Doc - lundi 16 juin à 20h00

SOUDAN, SOUVIENS-TOI de Hind Meddeb

LET'S GET LOST - Bruce Weber

A PROPOS

Pendant les noires années d'une lente descente aux enfers dont il signa la fin, au mois de mai 1988, en passant par la fenêtre d'un hôtel miteux d'Amsterdam, Chet Baker n'est jamais parvenu à ruiner son image de jeune prince d'un éternel été. Au pays d'Elvis et de James Dean, l'apparition de Chet Baker fut un coup de foudre contre lequel le temps ne peut rien. Sa voix et sa musique fredonnaient un romantisme abyssal et sa gueule d'amour était à tomber : « Il avait l'air d'un boxeur angélique », a dit le photographe William Claxton, qui immortalisa l'émergence de la jeune star.

C'est après cette icône en noir et blanc que courait le photographe de mode Bruce Weber quand il s'est mis en tête de réaliser son fascinant documentaire. « J'ai toujours rêvé de ressembler à un type comme ça, raconte Weber. J'ai grandi dans les campagnes de Pennsylvanie et, dans ses disques, j'ai trouvé le son qui m'a poussé à partir à l'ouest, celui qu'on perçoit au bord de l'océan, sur la plage, tard dans l'après-midi... » Peu avare de son temps, de son argent et de ses mensonges pour signer un film à la hauteur de ses fantasmes, Bruce Weber a accompagné le trompettiste drogué dans la « ballade » poignante et pathétique de ses derniers mois. Let's get lost était au montage quand on a trouvé le corps sans vie de Chet Baker. L'éclat funèbre de cette actualité en fait un film unique sur le mythe du « loser magnifique ». Et les mélodies restent — My funny Valentine, The thrill is gone... Chet Baker est le plus beau fantôme qui pouvait nous apparaître.

Laurent Rigoulet (Télérama)

Ciné Jazz
lundi 24 juin 2024 à 20h00

Accueil musical par les élèves du département Jazz du Conservatoire à Rayonnement Régional


LET'S GET LOST

de Bruce Weber

Documentaire
USA - 1988 - 2h00 - Version originale sous-titrée - Réédition - Version restaurée 4K

Chet Baker, décédé en 1988 à Amsterdam, était l'un des géants du jazz. Sa vie était jalonnée de hasards et de drames. Son père, banjoïste amateur, le destine au trombone. Mais Chet, déjà fasciné par la trompette, s'empresse d'échanger le trombone que lui offre son père contre l'instrument de ses rêves. Des années plus tard, il découvre le bugle à Paris, parce qu'on lui a volé sa trompette. Il vécut une existence chaotique, entre l'Amérique et l'Europe. Restent aujourd'hui de lui les sonorités délicates, fragiles, à la limite de la cassure, de sa trompette et de son chant, ses deux modes d'expression favoris, étonnamment proches l'un de l'autre...
https://www.thejokersfilms.com/lets-get-lost

A PROPOS

Pendant les noires années d'une lente descente aux enfers dont il signa la fin, au mois de mai 1988, en passant par la fenêtre d'un hôtel miteux d'Amsterdam, Chet Baker n'est jamais parvenu à ruiner son image de jeune prince d'un éternel été. Au pays d'Elvis et de James Dean, l'apparition de Chet Baker fut un coup de foudre contre lequel le temps ne peut rien. Sa voix et sa musique fredonnaient un romantisme abyssal et sa gueule d'amour était à tomber : « Il avait l'air d'un boxeur angélique », a dit le photographe William Claxton, qui immortalisa l'émergence de la jeune star.

C'est après cette icône en noir et blanc que courait le photographe de mode Bruce Weber quand il s'est mis en tête de réaliser son fascinant documentaire. « J'ai toujours rêvé de ressembler à un type comme ça, raconte Weber. J'ai grandi dans les campagnes de Pennsylvanie et, dans ses disques, j'ai trouvé le son qui m'a poussé à partir à l'ouest, celui qu'on perçoit au bord de l'océan, sur la plage, tard dans l'après-midi... » Peu avare de son temps, de son argent et de ses mensonges pour signer un film à la hauteur de ses fantasmes, Bruce Weber a accompagné le trompettiste drogué dans la « ballade » poignante et pathétique de ses derniers mois. Let's get lost était au montage quand on a trouvé le corps sans vie de Chet Baker. L'éclat funèbre de cette actualité en fait un film unique sur le mythe du « loser magnifique ». Et les mélodies restent — My funny Valentine, The thrill is gone... Chet Baker est le plus beau fantôme qui pouvait nous apparaître.

Laurent Rigoulet (Télérama)