ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

ANZU CHAT-FANTÔME - Ciné Cosy - 2024-08-23

Ciné Cosy - vendredi 23 août à 13h15

ANZU CHAT-FANTÔME de Yoko Kuno & Nobuhiro Yamashita

FLOW, LE CHAT QUI N'AVAIT PLUS PEUR DE L'EAU - Avant-première jeune public / Estival Premiers Plans - 2024-08-25

Avant-première jeune public / Estival Premiers Plans - dimanche 25 août à 15h30

FLOW, LE CHAT QUI N'AVAIT PLUS PEUR DE L'EAU de Gints Zilbalodis

LA GUERRE EST DÉCLARÉE - Soirée rencontre - 2024-09-10

Soirée rencontre - mardi 10 septembre à 20h00

LA GUERRE EST DÉCLARÉE de Valérie Donzelli

LA THÉORIE DU BOXEUR - Ciné doc - 2024-09-19

Ciné doc - jeudi 19 septembre à 20h00

LA THÉORIE DU BOXEUR de Nathanaël Coste

LET'S GET LOST - Bruce Weber

A PROPOS

Pendant les noires années d'une lente descente aux enfers dont il signa la fin, au mois de mai 1988, en passant par la fenêtre d'un hôtel miteux d'Amsterdam, Chet Baker n'est jamais parvenu à ruiner son image de jeune prince d'un éternel été. Au pays d'Elvis et de James Dean, l'apparition de Chet Baker fut un coup de foudre contre lequel le temps ne peut rien. Sa voix et sa musique fredonnaient un romantisme abyssal et sa gueule d'amour était à tomber : « Il avait l'air d'un boxeur angélique », a dit le photographe William Claxton, qui immortalisa l'émergence de la jeune star.

C'est après cette icône en noir et blanc que courait le photographe de mode Bruce Weber quand il s'est mis en tête de réaliser son fascinant documentaire. « J'ai toujours rêvé de ressembler à un type comme ça, raconte Weber. J'ai grandi dans les campagnes de Pennsylvanie et, dans ses disques, j'ai trouvé le son qui m'a poussé à partir à l'ouest, celui qu'on perçoit au bord de l'océan, sur la plage, tard dans l'après-midi... » Peu avare de son temps, de son argent et de ses mensonges pour signer un film à la hauteur de ses fantasmes, Bruce Weber a accompagné le trompettiste drogué dans la « ballade » poignante et pathétique de ses derniers mois. Let's get lost était au montage quand on a trouvé le corps sans vie de Chet Baker. L'éclat funèbre de cette actualité en fait un film unique sur le mythe du « loser magnifique ». Et les mélodies restent — My funny Valentine, The thrill is gone... Chet Baker est le plus beau fantôme qui pouvait nous apparaître.

Laurent Rigoulet (Télérama)

Ciné Jazz
lundi 24 juin 2024 à 20h00

Accueil musical par les élèves du département Jazz du Conservatoire à Rayonnement Régional


LET'S GET LOST

de Bruce Weber

Documentaire
USA - 1988 - 2h00 - Version originale sous-titrée - Réédition - Version restaurée 4K

Chet Baker, décédé en 1988 à Amsterdam, était l'un des géants du jazz. Sa vie était jalonnée de hasards et de drames. Son père, banjoïste amateur, le destine au trombone. Mais Chet, déjà fasciné par la trompette, s'empresse d'échanger le trombone que lui offre son père contre l'instrument de ses rêves. Des années plus tard, il découvre le bugle à Paris, parce qu'on lui a volé sa trompette. Il vécut une existence chaotique, entre l'Amérique et l'Europe. Restent aujourd'hui de lui les sonorités délicates, fragiles, à la limite de la cassure, de sa trompette et de son chant, ses deux modes d'expression favoris, étonnamment proches l'un de l'autre...
https://www.thejokersfilms.com/lets-get-lost

A PROPOS

Pendant les noires années d'une lente descente aux enfers dont il signa la fin, au mois de mai 1988, en passant par la fenêtre d'un hôtel miteux d'Amsterdam, Chet Baker n'est jamais parvenu à ruiner son image de jeune prince d'un éternel été. Au pays d'Elvis et de James Dean, l'apparition de Chet Baker fut un coup de foudre contre lequel le temps ne peut rien. Sa voix et sa musique fredonnaient un romantisme abyssal et sa gueule d'amour était à tomber : « Il avait l'air d'un boxeur angélique », a dit le photographe William Claxton, qui immortalisa l'émergence de la jeune star.

C'est après cette icône en noir et blanc que courait le photographe de mode Bruce Weber quand il s'est mis en tête de réaliser son fascinant documentaire. « J'ai toujours rêvé de ressembler à un type comme ça, raconte Weber. J'ai grandi dans les campagnes de Pennsylvanie et, dans ses disques, j'ai trouvé le son qui m'a poussé à partir à l'ouest, celui qu'on perçoit au bord de l'océan, sur la plage, tard dans l'après-midi... » Peu avare de son temps, de son argent et de ses mensonges pour signer un film à la hauteur de ses fantasmes, Bruce Weber a accompagné le trompettiste drogué dans la « ballade » poignante et pathétique de ses derniers mois. Let's get lost était au montage quand on a trouvé le corps sans vie de Chet Baker. L'éclat funèbre de cette actualité en fait un film unique sur le mythe du « loser magnifique ». Et les mélodies restent — My funny Valentine, The thrill is gone... Chet Baker est le plus beau fantôme qui pouvait nous apparaître.

Laurent Rigoulet (Télérama)