ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

ANZU CHAT-FANTÔME - Ciné Cosy - 2024-08-23

Ciné Cosy - vendredi 23 août à 13h15

ANZU CHAT-FANTÔME de Yoko Kuno & Nobuhiro Yamashita

FLOW, LE CHAT QUI N'AVAIT PLUS PEUR DE L'EAU - Avant-première jeune public / Estival Premiers Plans - 2024-08-25

Avant-première jeune public / Estival Premiers Plans - dimanche 25 août à 15h30

FLOW, LE CHAT QUI N'AVAIT PLUS PEUR DE L'EAU de Gints Zilbalodis

LA GUERRE EST DÉCLARÉE - Soirée rencontre - 2024-09-10

Soirée rencontre - mardi 10 septembre à 20h00

LA GUERRE EST DÉCLARÉE de Valérie Donzelli

LA THÉORIE DU BOXEUR - Ciné doc - 2024-09-19

Ciné doc - jeudi 19 septembre à 20h00

LA THÉORIE DU BOXEUR de Nathanaël Coste

LES FILLES VONT BIEN - Itsaso Arana

A PROPOS

En une parenthèse enchantée, des actrices-comédiennes se livrent tout autant qu'elles forment entre elles une cohésion sororale particulièrement lumineuse. Pour son premier long métrage en tant que réalisatrice, Itsaso Arana dont l'interprétation fut une véritable révélation dans Eva en août (La virgen de agosto, 2019) de Jonás Trueba, écrit un scénario original d'une grande liberté. Elle livre ici un hommage à la force de la communauté artistique capable de créer des foyers de rêve pour s'inventer de récits de fiction partagés. La légèreté de l'intrigue est le maître mot défendu pour affranchir la mise en scène des contraintes des tensions dramatiques. Il en résulte une perception chorale d'un être là au présent défendu avec un élan de grâce particulièrement touchant où la narration elle-même se savoure dans un élan de sensualité de l'éveil des sens à l'image d'une plume de stylo à encre qui lance en ouverture du film le désir de partager une narration.
Le titre du film est dès lors une promesse d'offrir une narration inédite où le plaisir de partager une sororité dans un espace paisible et bucolique se suffit en lui-même. Le plaisir du jeu théâtral se conjugue ici avec une célébration de l'hédonisme comme une nouvelle respiration après une période de confinement et d'isolement individuel. Avec humilité, la cinéaste prolonge le cinéma de rencontres simples sans drame propre à Éric Rohmer mais encore aux mises en perspective métacinématographiques de Matias Piñeiro dans Todos mienten (2009). Un film d'une lumineuse mise en scène, tout en grâce et humilité.
Cédric Lépine (Mediapart)

Soirée Exitos
jeudi 16 novembre 2023 à 20h00

20h00 Avant-première LES FILLES VONT BIEN de Itsaso Arana
22h00 LA MALETA de Jorge Dorado
Tarif soirée 10€ les 2 films

Séance organisée en collaboration avec Cinéma Parlant dans le cadre de la semaine de cinéma de langue espagnole


LES FILLES VONT BIEN

de Itsaso Arana

avec Bárbara Lennie, Irene Escolar, Helena Ezquerro
ESPAGNE - 2022 - 1h26 - VOST

C'est l’été. Un groupe de jeunes femmes se réunit dans une maison à la campagne pour répéter une pièce de théâtre. À l’abri de la chaleur écrasante, elles partagent leurs savoirs sur l’amitié, le jeu, l’amour, l’abandon et la mort, avec le secret espoir de devenir meilleures.
https://www.arizonafilms.fr/films/les-filles-vont-bien/

A PROPOS

En une parenthèse enchantée, des actrices-comédiennes se livrent tout autant qu'elles forment entre elles une cohésion sororale particulièrement lumineuse. Pour son premier long métrage en tant que réalisatrice, Itsaso Arana dont l'interprétation fut une véritable révélation dans Eva en août (La virgen de agosto, 2019) de Jonás Trueba, écrit un scénario original d'une grande liberté. Elle livre ici un hommage à la force de la communauté artistique capable de créer des foyers de rêve pour s'inventer de récits de fiction partagés. La légèreté de l'intrigue est le maître mot défendu pour affranchir la mise en scène des contraintes des tensions dramatiques. Il en résulte une perception chorale d'un être là au présent défendu avec un élan de grâce particulièrement touchant où la narration elle-même se savoure dans un élan de sensualité de l'éveil des sens à l'image d'une plume de stylo à encre qui lance en ouverture du film le désir de partager une narration.
Le titre du film est dès lors une promesse d'offrir une narration inédite où le plaisir de partager une sororité dans un espace paisible et bucolique se suffit en lui-même. Le plaisir du jeu théâtral se conjugue ici avec une célébration de l'hédonisme comme une nouvelle respiration après une période de confinement et d'isolement individuel. Avec humilité, la cinéaste prolonge le cinéma de rencontres simples sans drame propre à Éric Rohmer mais encore aux mises en perspective métacinématographiques de Matias Piñeiro dans Todos mienten (2009). Un film d'une lumineuse mise en scène, tout en grâce et humilité.
Cédric Lépine (Mediapart)

LA MALETA - Jorge Dorado

A PROPOS

Votre conspiration criminelle, vous la préférez taille soute ou taille cabine ? Mario, opiniâtre employé du bureau madrilène des objets trouvés, ne se doutait pas, en trouvant une mallette carmin, qu’il venait de mettre un pied dans le monde merveilleux des odieux parrains, des hommes de main taciturnes et de l’atroce trafic d’êtres humains…
Depuis une décennie environ, une bonne partie des thrillers espagnols distribués sous nos latitudes sont de petits bijoux : La isla mínima, La colère d’un homme patient, El Reino… Fort de cet « avantage du terrain », comme on dit à Suzanne Lenglen, Jorge Dorado (qui signe son troisième film) livre un polar classique et bien troussé. Sans pouvoir s’enorgueillir de la maestria de ses confrères Raúl Arévalo et surtout Rodrigo Sorogoyen, il filme la Madrid interlope et les plaines désertiques d’Argentine avec le même allant.
Le périple est d’autant plus appréciable que le réalisateur n’oublie pas la psychologie de ses personnages en cours de route. La grande idée est d’avoir doté le (anti-)héros de ce penchant tout à fait chrétien qu’est le syndrome du sauveur, et qui lui ferait faire absolument tout. Rien de tel, pour s’absoudre de ses péchés d’hier, d’aller à la rescousse des autres… C’est bien simple : Mario ne peut pas s’en empêcher. Pas bien loin non plus, cette idée du fatum, de l’inévitabilité du destin, que Jorge Dorado emprunte au théâtre antique et qui est présente dans le film noir depuis ses origines.
L’acteur Álvaro Morte, mis sur orbite par le carton de la série La casa de papel, porte sur ses solides épaules et sa barbe drue le récit. On peut parfois s’agacer de son incarnation mono-expressive d’un homme au passé trouble, mais celle-ci est – comme d’autres tics de La Maleta – finalement raccord avec la loi du genre dans ces films.
Robin Berthelot (avoiralire.com)

LA MALETA

de Jorge Dorado

avec Álvaro Morte, Verónica Echegui, María Eugenia Suárez
ESPAGNE - 2022 - 1h40 - VOST

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Mario travaille à Madrid au bureau des objets trouvés. Un jour, on lui remet une valise trouvée au fond d’une rivière. À l’intérieur, Mario trouve des vêtements et des ossements d’enfants. La police n’étant pas résolue à enquêter, il décide alors de mener ses propres recherches, au péril de sa vie.
https://www.kmbofilms.com/distribution/la-maleta-film/

A PROPOS

Votre conspiration criminelle, vous la préférez taille soute ou taille cabine ? Mario, opiniâtre employé du bureau madrilène des objets trouvés, ne se doutait pas, en trouvant une mallette carmin, qu’il venait de mettre un pied dans le monde merveilleux des odieux parrains, des hommes de main taciturnes et de l’atroce trafic d’êtres humains…
Depuis une décennie environ, une bonne partie des thrillers espagnols distribués sous nos latitudes sont de petits bijoux : La isla mínima, La colère d’un homme patient, El Reino… Fort de cet « avantage du terrain », comme on dit à Suzanne Lenglen, Jorge Dorado (qui signe son troisième film) livre un polar classique et bien troussé. Sans pouvoir s’enorgueillir de la maestria de ses confrères Raúl Arévalo et surtout Rodrigo Sorogoyen, il filme la Madrid interlope et les plaines désertiques d’Argentine avec le même allant.
Le périple est d’autant plus appréciable que le réalisateur n’oublie pas la psychologie de ses personnages en cours de route. La grande idée est d’avoir doté le (anti-)héros de ce penchant tout à fait chrétien qu’est le syndrome du sauveur, et qui lui ferait faire absolument tout. Rien de tel, pour s’absoudre de ses péchés d’hier, d’aller à la rescousse des autres… C’est bien simple : Mario ne peut pas s’en empêcher. Pas bien loin non plus, cette idée du fatum, de l’inévitabilité du destin, que Jorge Dorado emprunte au théâtre antique et qui est présente dans le film noir depuis ses origines.
L’acteur Álvaro Morte, mis sur orbite par le carton de la série La casa de papel, porte sur ses solides épaules et sa barbe drue le récit. On peut parfois s’agacer de son incarnation mono-expressive d’un homme au passé trouble, mais celle-ci est – comme d’autres tics de La Maleta – finalement raccord avec la loi du genre dans ces films.
Robin Berthelot (avoiralire.com)