ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

PARTIR UN JOUR - Avant Première - 2025-05-13

Avant Première - mardi 13 mai à 20h00

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

PARTIR UN JOUR - Ciné Cosy - 2025-05-16

Ciné Cosy - vendredi 16 mai à 13h15

PARTIR UN JOUR de Amélie Bonnin

LE CADEAU - Festival Cinémas d'Afrique - 2025-05-17

Festival Cinémas d'Afrique - samedi 17 mai à 10h45

LE CADEAU de Ismaël Diallo

PEAU DE COLLE de Kaouther Ben Hania

UN MÉDECIN POUR LA PAIX - Ciné Doc - 2025-05-19

Ciné Doc - lundi 19 mai à 20h00

UN MÉDECIN POUR LA PAIX de Tal Barda

DE LA GUERRE FROIDE À LA GUERRE VERTE - Ciné Doc - 2025-05-20

Ciné Doc - mardi 20 mai à 20h00

DE LA GUERRE FROIDE À LA GUERRE VERTE de Anna Recalde Miranda

TOUTE LA BEAUTÉ ET LE SANG VERSÉ - Ciné Doc - 2025-05-21

Ciné Doc - mercredi 21 mai à 17h00

TOUTE LA BEAUTÉ ET LE SANG VERSÉ de Laura Poitras

LA FAMILLE ASADA - Soirée rencontre - 2025-05-26

Soirée rencontre - lundi 26 mai à 19h45

LA FAMILLE ASADA de Ryôta Nakano

GOSSES DE TOKYO - Ciné concert - 2025-05-28

Ciné concert - mercredi 28 mai à 20h00

GOSSES DE TOKYO de Yasujiro Ozu

RICHTER L'INSOUMIS - Pianopolis - 2025-05-28

Pianopolis - mercredi 28 mai à 17h00

RICHTER L'INSOUMIS de Bruno Monsaingeon

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO - Ciné Manga - 2025-06-02

Ciné Manga - lundi 02 juin à 20h15

LA CHANCE SOURIT A MADAME NIKUKO de Ayumu Watanabe

LE RÉPONDEUR - Cap ciné - 2025-06-06

Cap ciné - vendredi 06 juin à 15h30

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LE RÉPONDEUR - Cap ciné - 2025-06-06

Cap ciné - vendredi 06 juin à 19h45

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LE RÉPONDEUR - Soirée Rencontre - 2025-06-10

Soirée Rencontre - mardi 10 juin à 20h00

LE RÉPONDEUR de Fabienne Godet

LE FIL - Daniel Auteuil

A PROPOS

Pour sa cinquième réalisation, après ses trois Pagnol (La Fille du puisatier, 2011 ; Marius, Fanny, 2013) et Amoureux de ma femme (2018), Daniel Auteuil  a opté pour l’adaptation, coécrite par lui-même et le scénariste Steven Mitz, de l’un des cas traités par l’ancien avocat lillois Maître Mô (Jean-Yves Moyart) dans son recueil Au guet-apens : chroniques de la justice pénale ordinaire (2011). Un scénario très rigoureusement structuré, qui accumule preuves et contradictions, doutes et certitudes, tenant le spectateur en haleine de bout en bout. Et, contrairement à la tradition des films de prétoire, qui veut que tout s’achève soit dans la conviction (Autopsie d’un meurtre/Anatomy of a Murder, Otto Preminger, 1959), soit dans la perplexité (Anatomie d’une chute, Justine Triet, 2023), Le Fil enchaîne des coups de théâtre sidérants et se termine par un plan qui force le spectateur à l’interpréter (très difficilement) par rapport à l’ensemble du récit.
Ce dernier est mené très vigoureusement, Auteuil ayant eu recours à une réalisation privilégiant la visualisation à outrance de tous les éléments informatifs. Ainsi, pour les flash-back, interrompt-il un début de dialogue par la visualisation du reste du texte écrit, créant de la sorte une linéarité visuelle qui se fond dans la dynamique d’ensemble, entretenue par les très nombreux travellings avant ou arrière qui suivent les déplacements des uns et des autres. Une réalisation très réfléchie et audacieuse, sans doute la meilleure de l’acteur-réalisateur. Ce à quoi s’ajoute la qualité générale de l’interprétation. Et plus particulièrement celle des deux protagonistes. Auteuil semble se surpasser dans sa manière d’exprimer successivement les différents sentiments éprouvés par son personnage, sa passion professionnelle, sa détermination à mener à bien une véritable enquête, plus psychologique que criminelle, ses craintes devant des obstacles inattendus, sa certitude finale teintée du flou qu’implique le recours de chacun à « l’intime conviction ». Mais aussi celle de l’excellent Grégory Gadebois, qui, ici, fait se succéder toute une série, à peine perceptible, de micro-gestes et de micro-expressions d’une complexité expressive qui contribue magistralement à la composition d’un personnage difficilement cernable. De leur côté, Sidse Babett Knudsen et Alice Belaïdi, dans les courts rôles respectifs de l’ex-épouse de l’avocat de la défense et de l’avocate générale, sont tout aussi brillantes de vérité dans leur jeu. Une réussite indéniable, qui devrait inciter Daniel Auteuil à retourner une sixième fois derrière la caméra.
Michel Cieutat (Bande à part)

Soirée Rencontre
jeudi 13 mars 2025 à 20h00

suivi d'une rencontre avec des professionnels de la Justice

Soirée organisée dans le cadre du "Festival du Film Judiciaire - 4e édition" en collaboration avec Cinéma Parlant et le CDAD 49


LE FIL

de Daniel Auteuil

avec Grégory Gadebois, Daniel Auteuil, Sidse Babett Knudsen
FRANCE - 2024 - 1h55 - Cannes 2024

Depuis qu'il a fait innocenter un meurtrier récidiviste, Maître Jean Monier ne prend plus de dossiers criminels. La rencontre avec Nicolas Milik, père de famille accusé du meurtre de sa femme, le touche et fait vaciller ses certitudes. Convaincu de l'innocence de son client, il est prêt à tout pour lui faire gagner son procès aux assises, retrouvant ainsi le sens de sa vocation.

A PROPOS

Pour sa cinquième réalisation, après ses trois Pagnol (La Fille du puisatier, 2011 ; Marius, Fanny, 2013) et Amoureux de ma femme (2018), Daniel Auteuil  a opté pour l’adaptation, coécrite par lui-même et le scénariste Steven Mitz, de l’un des cas traités par l’ancien avocat lillois Maître Mô (Jean-Yves Moyart) dans son recueil Au guet-apens : chroniques de la justice pénale ordinaire (2011). Un scénario très rigoureusement structuré, qui accumule preuves et contradictions, doutes et certitudes, tenant le spectateur en haleine de bout en bout. Et, contrairement à la tradition des films de prétoire, qui veut que tout s’achève soit dans la conviction (Autopsie d’un meurtre/Anatomy of a Murder, Otto Preminger, 1959), soit dans la perplexité (Anatomie d’une chute, Justine Triet, 2023), Le Fil enchaîne des coups de théâtre sidérants et se termine par un plan qui force le spectateur à l’interpréter (très difficilement) par rapport à l’ensemble du récit.
Ce dernier est mené très vigoureusement, Auteuil ayant eu recours à une réalisation privilégiant la visualisation à outrance de tous les éléments informatifs. Ainsi, pour les flash-back, interrompt-il un début de dialogue par la visualisation du reste du texte écrit, créant de la sorte une linéarité visuelle qui se fond dans la dynamique d’ensemble, entretenue par les très nombreux travellings avant ou arrière qui suivent les déplacements des uns et des autres. Une réalisation très réfléchie et audacieuse, sans doute la meilleure de l’acteur-réalisateur. Ce à quoi s’ajoute la qualité générale de l’interprétation. Et plus particulièrement celle des deux protagonistes. Auteuil semble se surpasser dans sa manière d’exprimer successivement les différents sentiments éprouvés par son personnage, sa passion professionnelle, sa détermination à mener à bien une véritable enquête, plus psychologique que criminelle, ses craintes devant des obstacles inattendus, sa certitude finale teintée du flou qu’implique le recours de chacun à « l’intime conviction ». Mais aussi celle de l’excellent Grégory Gadebois, qui, ici, fait se succéder toute une série, à peine perceptible, de micro-gestes et de micro-expressions d’une complexité expressive qui contribue magistralement à la composition d’un personnage difficilement cernable. De leur côté, Sidse Babett Knudsen et Alice Belaïdi, dans les courts rôles respectifs de l’ex-épouse de l’avocat de la défense et de l’avocate générale, sont tout aussi brillantes de vérité dans leur jeu. Une réussite indéniable, qui devrait inciter Daniel Auteuil à retourner une sixième fois derrière la caméra.
Michel Cieutat (Bande à part)