ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Henry Van Cleve vient de mourir, une infirmière au visage d'ange à son chevet. Son existence fut dévolue au plaisir : il se présente donc spontanément devant le diable. Mais on n'obtient pas sa place en enfer aussi facilement. Pour que Lucifer puisse juger, Henry lui raconte sa vie, dont la plus grande qualité fut, sans conteste, sa merveilleuse épouse, Martha.
A travers ce portrait d'un Casanova infantile et attachant, Lubitsch brode une apologie de la félicité conjugale. Il traite de l'amour, du deuil, de la trahison, du plaisir et de la mort avec la pudeur de ceux qui connaissent la fragilité du bonheur. Cette comédie où le cynisme côtoie la pureté et où la mélancolie flirte avec la légèreté gamine est riche en enseignements lubitschiens : il faut beaucoup de scarabées pour séduire les filles, ne jamais laisser passer une femme qui éternue, toujours avoir un grand-père indigne chez soi, faire confiance à l'amour et à la beauté en Technicolor de Gene Tierney. Le ciel peut attendre n'est pas du champagne : c'est un alcool doux et profond. Avec ce film testament, Lubitsch gagna à coup sûr son billet pour le paradis.
Guillemette Odicino (Télérama)
Le 7ème Art & la Manière
mardi 3 novembre
2015 à 20h15
suivi d'une rencontre avec Jean Charles Fitoussi, cinéaste et critique
LE CIEL PEUT ATTENDRE
de Ernst Lubitsch
avec Don Ameche, Gene Tierney, Charles Coburn
USA - 1943 - 1h52 - VOST
Henry Van Cleve vient de mourir et se présente spontanément aux portes de l'Enfer afin que le Diable le condamne à y brûler éternellement. En effet, l'homme a été un coureur de jupons sa vie entière. Le maître des lieux ne sait pas encore si Henry mérite sa place auprès de lui, il lui demande donc de lui raconter l'histoire de sa vie, notamment toutes ses aventures avec les femmes...
A PROPOS
Henry Van Cleve vient de mourir, une infirmière au visage d'ange à son chevet. Son existence fut dévolue au plaisir : il se présente donc spontanément devant le diable. Mais on n'obtient pas sa place en enfer aussi facilement. Pour que Lucifer puisse juger, Henry lui raconte sa vie, dont la plus grande qualité fut, sans conteste, sa merveilleuse épouse, Martha.
A travers ce portrait d'un Casanova infantile et attachant, Lubitsch brode une apologie de la félicité conjugale. Il traite de l'amour, du deuil, de la trahison, du plaisir et de la mort avec la pudeur de ceux qui connaissent la fragilité du bonheur. Cette comédie où le cynisme côtoie la pureté et où la mélancolie flirte avec la légèreté gamine est riche en enseignements lubitschiens : il faut beaucoup de scarabées pour séduire les filles, ne jamais laisser passer une femme qui éternue, toujours avoir un grand-père indigne chez soi, faire confiance à l'amour et à la beauté en Technicolor de Gene Tierney. Le ciel peut attendre n'est pas du champagne : c'est un alcool doux et profond. Avec ce film testament, Lubitsch gagna à coup sûr son billet pour le paradis.
Guillemette Odicino (Télérama)