ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

I LOVE PERU - Ciné Cosy - 2025-07-11

Ciné Cosy - vendredi 11 juillet à 13h15

I LOVE PERU de Hugo David & Raphaël Quenard

PUSHER / PUSHER II : DU SANG SUR LES MAINS / PUSHER III : L'ANGE DE LA MORT - LA TRILOGIE PUSHER - 2025-08-24

LA TRILOGIE PUSHER - dimanche 24 août à 17h30

PUSHER / PUSHER II : DU SANG SUR LES MAINS / PUSHER III : L'ANGE DE LA MORT de Nicolas Winding Refn

LA FIÈVRE DU SAMEDI SOIR - John Badham

A PROPOS

Et c’est parti pour deux heures de rythmes endiablés ! Mais avant la piste, il y a les préparatifs. Séquence peigne et miroir, torse nu devant la glace... Travolta se glisse dans une chemise et un pantalon roses moulants, enfile des boots aux talons gigantesques, grimpe dans une berline digne de Starsky & Hutch et hop ! Direction le 2001 !
Alcool ? Poppers ? Pas de ça pour Tony. Sa seule défonce, c’est le disco. Les spots s’allument, les Bee Gees entament Saturday night fever et le voilà en train de battre la semelle, le doigt pointé vers le ciel, se déhanchant comme un beau diable. Les filles se pressent autour de lui mais pas question de céder aux sirènes ! Tony, sous les yeux d’une assistance médusée, enchaîne les grands écarts, se jette en avant sur le sol, déroule ses pirouettes, encouragé par un DJ à la magistrale coiffure afro. Impressionnant moment de bravoure où Travolta improvise sans qu’une goutte de sueur ne lui perle sur le front.
On remet ça avec une ligne de basse bien groovy, un riff de guitare funky sauce wah-wah, l’indispensable charley marquant le tempo et une boucle de cuivres à l’énergie incroyable. Toute la salle du 2001 se lève et se retrouve en rang sur la piste pour entamer une chorégraphie faisant passer la Macarena pour une danse du troisième âge. Les couples ne sont pas en reste et le concours final est un pur délice, notamment la prestation du tandem hispanique, mélange de pas de tango mixés à la sauce disco.
Voilà donc comment Saturday night fever s’est transformé en succès international. John Travolta connaît à l’époque une belle notoriété dans une série télévisée. Le public lui est déjà acquis. Le thème intemporel et la musique du film font le reste. Nous avons d’un côté la jeunesse défavorisée de Brooklyn issue de l’immigration, sexiste et raciste, de l’autre celle des quartiers de Manhattan, ambitieuse et éduquée.
Un article de presse, Tribal rites of the new Saturday night, est à l’origine de cette idée. Badham voulait montrer comment avaient évolué les mœurs des adolescents new-yorkais qui, le week-end, se défonçaient, draguaient, dansaient, mettant la morosité de leur quotidien entre parenthèses. La mode polyester, les semelles compensées, les chemises près du corps, les coiffures gominées, les costumes blancs et les cols pelle à tarte... Toute la nostalgie d’une époque qui resurgit, intacte, dès la première seconde.
David Desverite (aVoiraLire.com)

Ciné Danse
mardi 1 mars 2016 à 20h15

présenté par Claire Rousier, directrice adjointe du CNDC

Soirée organisée en collaboration avec le CNDC


LA FIÈVRE DU SAMEDI SOIR

de John Badham

avec John Travolta, Karen-Lynn Gorney, Joseph Cali
USA - 1975 - 1h54 - VOST

Tony Manero, un jeu New-Yorkais Italo-Américain, tente d’agrémenter sa morne existence dans son quartier de Brooklyn grâce à ses talents de danseur, en se rendant chaque samedi soir avec ses amis à la discothèque « 2001 », où il est le roi du Disco. 
http://www.splendor-films.com/items/item/429

A PROPOS

Et c’est parti pour deux heures de rythmes endiablés ! Mais avant la piste, il y a les préparatifs. Séquence peigne et miroir, torse nu devant la glace... Travolta se glisse dans une chemise et un pantalon roses moulants, enfile des boots aux talons gigantesques, grimpe dans une berline digne de Starsky & Hutch et hop ! Direction le 2001 !
Alcool ? Poppers ? Pas de ça pour Tony. Sa seule défonce, c’est le disco. Les spots s’allument, les Bee Gees entament Saturday night fever et le voilà en train de battre la semelle, le doigt pointé vers le ciel, se déhanchant comme un beau diable. Les filles se pressent autour de lui mais pas question de céder aux sirènes ! Tony, sous les yeux d’une assistance médusée, enchaîne les grands écarts, se jette en avant sur le sol, déroule ses pirouettes, encouragé par un DJ à la magistrale coiffure afro. Impressionnant moment de bravoure où Travolta improvise sans qu’une goutte de sueur ne lui perle sur le front.
On remet ça avec une ligne de basse bien groovy, un riff de guitare funky sauce wah-wah, l’indispensable charley marquant le tempo et une boucle de cuivres à l’énergie incroyable. Toute la salle du 2001 se lève et se retrouve en rang sur la piste pour entamer une chorégraphie faisant passer la Macarena pour une danse du troisième âge. Les couples ne sont pas en reste et le concours final est un pur délice, notamment la prestation du tandem hispanique, mélange de pas de tango mixés à la sauce disco.
Voilà donc comment Saturday night fever s’est transformé en succès international. John Travolta connaît à l’époque une belle notoriété dans une série télévisée. Le public lui est déjà acquis. Le thème intemporel et la musique du film font le reste. Nous avons d’un côté la jeunesse défavorisée de Brooklyn issue de l’immigration, sexiste et raciste, de l’autre celle des quartiers de Manhattan, ambitieuse et éduquée.
Un article de presse, Tribal rites of the new Saturday night, est à l’origine de cette idée. Badham voulait montrer comment avaient évolué les mœurs des adolescents new-yorkais qui, le week-end, se défonçaient, draguaient, dansaient, mettant la morosité de leur quotidien entre parenthèses. La mode polyester, les semelles compensées, les chemises près du corps, les coiffures gominées, les costumes blancs et les cols pelle à tarte... Toute la nostalgie d’une époque qui resurgit, intacte, dès la première seconde.
David Desverite (aVoiraLire.com)