ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
Voici sans doute l’une des plus belles œuvres jamais tournées sur l’enfance et sur la prégnance de l’imaginaire pour survivre à la douleur de la réalité. Film rare et précieux, L’esprit de la ruche est un classique un peu méconnu, même s’il rencontra un vif succès populaire à sa sortie en 1973, et qu’il a presque acquis au fil des années un statut de film culte.
Son étrange beauté, sa poésie sournoise, son climat sonore et visuel très beau, son rythme et son propos conduisent le spectateur dans une promenade somnambule, le tirant de sa réalité pour le conduire vers une perception « autre » celui du regard de l’enfant. Car l’une des merveilleuses singularités de L’esprit de la ruche réside justement dans sa capacité à épouser jusqu’au bout cette naïveté des premiers âges, en parvenant tout à la fois à évoquer la dureté du réel et la métamorphose que la candeur lui fait subir. En cela, même si L’esprit de la ruche n’est pas un film proprement dit difficile, il reste une œuvre exigeante qui demande une attention toute particulière, une forme d’adaptation à son langage, à la logique qui la meut. Alors l’enchantement se produit.
Olivier ROSSIGNOT (culturopoing)
Ciné classique
dimanche 19 novembre
2023 à 17h45
Séance organisée en collaboration avec Cinéma Parlant dans le cadre de la semaine de cinéma de langue espagnole
L'ESPRIT DE LA RUCHE
de Victor Erice
avec Ana Torrent, Isabel Telleria, Fernando Fernan-Gomez
ESPAGNE - 1973 - 1h37 - VOST - Réédition - Version restaurée
https://www.tamasa-cinema.com/film/esprit-de-la-ruche-l/
A PROPOS
Voici sans doute l’une des plus belles œuvres jamais tournées sur l’enfance et sur la prégnance de l’imaginaire pour survivre à la douleur de la réalité. Film rare et précieux, L’esprit de la ruche est un classique un peu méconnu, même s’il rencontra un vif succès populaire à sa sortie en 1973, et qu’il a presque acquis au fil des années un statut de film culte.
Son étrange beauté, sa poésie sournoise, son climat sonore et visuel très beau, son rythme et son propos conduisent le spectateur dans une promenade somnambule, le tirant de sa réalité pour le conduire vers une perception « autre » celui du regard de l’enfant. Car l’une des merveilleuses singularités de L’esprit de la ruche réside justement dans sa capacité à épouser jusqu’au bout cette naïveté des premiers âges, en parvenant tout à la fois à évoquer la dureté du réel et la métamorphose que la candeur lui fait subir. En cela, même si L’esprit de la ruche n’est pas un film proprement dit difficile, il reste une œuvre exigeante qui demande une attention toute particulière, une forme d’adaptation à son langage, à la logique qui la meut. Alors l’enchantement se produit.
Olivier ROSSIGNOT (culturopoing)