ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LE CHANT DES FORÊTS - Avant-première - 2025-12-14

Avant-première - dimanche 14 décembre à 11h00

LE CHANT DES FORÊTS de Vincent Munier

STUPS - Ciné Doc - 2025-12-15

Ciné Doc - lundi 15 décembre à 20h00

STUPS de Alice Odiot & Jean-Robert Viallet

THE TRUMAN SHOW - Plans Cultes - 2025-12-16

Plans Cultes - mardi 16 décembre à 20h00

THE TRUMAN SHOW de Peter Weir

THE MASK de Chuck Russell

LE CHANT DES FORÊTS - Ciné Rencontre - 2025-12-17

Ciné Rencontre - mercredi 17 décembre à 20h00

LE CHANT DES FORÊTS de Vincent Munier

LES TONTONS FLINGUEURS - Dans le rétro - 2025-12-21

Dans le rétro - dimanche 21 décembre à 16h00

LES TONTONS FLINGUEURS de Georges Lautner

FATHER MOTHER SISTER BROTHER - Avant-première - 2025-12-28

Avant-première - dimanche 28 décembre à 18h00

FATHER MOTHER SISTER BROTHER de Jim Jarmusch

LES VISITEURS - Dans le rétro - 2025-12-28

Dans le rétro - dimanche 28 décembre à 16h00

LES VISITEURS de Jean-Marie Poiré

OSS 117 LE CAIRE NID D'ESPIONS - Dans le rétro - 2026-01-04

Dans le rétro - dimanche 04 janvier à 16h00

OSS 117 LE CAIRE NID D'ESPIONS de Michel Hazanavicius

ORANGE MÉCANIQUE - Plans Cultes - 2026-01-13

Plans Cultes - mardi 13 janvier à 20h00

ORANGE MÉCANIQUE de Stanley Kubrick

EDEN A L'OUEST - Cinélégende - 2026-02-09

Cinélégende - lundi 09 février à 20h00

EDEN A L'OUEST de Costa Gavras

ERIN BROCKOVICH, SEULE CONTRE TOUS - Soirée CinéConf - 2026-02-12

Soirée CinéConf - jeudi 12 février à 20h00

ERIN BROCKOVICH, SEULE CONTRE TOUS de Steven Soderbergh

INVINCIBLE ÉTÉ - Ciné Doc - 2026-02-23

Ciné Doc - lundi 23 février à 20h00

INVINCIBLE ÉTÉ de Stéphanie Pillonca

LE MAGNIFIQUE - Plans Cultes - 2026-03-10

Plans Cultes - mardi 10 mars à 20h00

LE MAGNIFIQUE de Philippe de Broca

LE PROFESSIONNEL de Georges Lautner

SOUNDTRACK TO A COUP D'ÉTAT - Ciné Jazz - 2026-03-26

Ciné Jazz - jeudi 26 mars à 20h00

SOUNDTRACK TO A COUP D'ÉTAT de Johan Grimonprez

CONTRE TOUTE LUMIÈRE DANSENT MES OMBRES - Ciné doc / rencontre - 2026-03-30

Ciné doc / rencontre - lundi 30 mars à 20h00

CONTRE TOUTE LUMIÈRE DANSENT MES OMBRES de Nicolas Contant & Sylvain Beaulieu

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST - Plans Cultes - 2026-04-07

Plans Cultes - mardi 07 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST de Sergio Leone

TORI ET LOKITA - Cinélégende - 2026-04-09

Cinélégende - jeudi 09 avril à 20h00

TORI ET LOKITA de Jean Pierre & Luc Dardenne

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION - Plans Cultes - 2026-04-14

Plans Cultes - mardi 14 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION de Sergio Leone

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE - Plans Cultes - 2026-04-21

Plans Cultes - mardi 21 avril à 20h00

IL ÉTAIT UNE FOIS EN AMÉRIQUE de Sergio Leone

BOOGIE NIGHTS - Plans Cultes - 2026-05-05

Plans Cultes - mardi 05 mai à 20h00

BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson

L'AMOUR ET LES FORÊTS - Valérie Donzelli

A PROPOS

Elle parle. On ne sait pas trop à qui au début. Blanche conte sa rencontre avec Grégoire Lamoureux et l’idylle qui s’ensuit, l’accord parfait, le mariage. On les voit se séduire mutuellement dans une fête en Bretagne, s’étreindre le soir même, se réveiller dans la splendeur des premières fois… et c’est magnifique. C’est l’été, le soleil, les prémices d’un pas de deux qui semble né sous le sceau de l’harmonie. Blanche a une sœur jumelle Rose (Virginie Efira, parfaite), une mère aimante (Marie Rivière), et toutes deux trouvent que ça va peut-être un peu vite. Qu’il serait plus sage d’attendre. Mais Blanche a « passé l’âge d’être sage », dit-elle. Pourtant, lorsqu’elle s’exprime en voix off, que l’on comprend que ce n’est pas un monologue, mais un dialogue avec une autre femme – psy, policière, avocate ? on ne sait pas encore -, elle conjugue au passé cet amour : « Il était d’une tendresse infinie… Je l’aimais à la folie… ». Quelque chose s’est passé, mais quoi ?
Cette mise en scène du récit et de la parole est remarquable, elle permet au spectateur de se positionner. Non pas en voyeur, mais en témoin, qui peu à peu remarque les dérapages, que Blanche ne peut elle-même voir qu’après coup. Maintenant qu’elle a repris la parole à celui qui tentait de la lui ôter. La voix, au lieu d’être redondante, permet de modifier notre regard sur ce que montre l’image. Les dissonances. Infimes d’abord, et de plus en plus énormes. Qui viennent de lui. Une réflexion sur une frange, un monstrueux mensonge, qui l’a coupée, elle, du reste de sa famille, le téléphone qui sonne à tout bout de champ, la jalousie de plus en plus envahissante.
Adapté librement du roman éponyme d’Éric Reinhardt par Valérie Donzelli (La guerre est déclarée, Notre dame) et Audrey Diwan (d’abord journaliste, écrivaine et scénariste avant de réaliser Mais vous êtes fous, puis L’Événement), L’Amour et les Forêts raconte une emprise. De sa lente progression jusqu’à son éradication, qui s’achève au tribunal. Les choix de cadres, de perspectives, sont autant de façons pour Donzelli d’investir tous les moyens du cinéma, de s’en emparer avec la plus grande confiance, maniant l’ellipse pour nous faire sauter d’une hypothèse de grossesse à deux enfants allant à l’école. Et jusqu’à faire chanter, façon comédie musicale, ses deux tourtereaux, puis s’éloigner dans le champ et finalement flouter le « petit monsieur », qui de la vie de cette femme a fait un enfer.
Face à Melvil Poupaud, doucereux puis menaçant, Virginie Efira respire la bonne santé. Quelque chose dans la force naturelle de l’actrice fait envisager que jamais une chose pareille ne pourrait lui arriver. On retrouve avec bonheur, dans de petits rôles de « sœurs » sans que les liens du sang entrent en jeu, Laurence Côte, Romane Bohringer et Virginie Ledoyen. Et, dans une séquence hors du temps que nous ne dévoilerons pas, le singulier Bertrand Belin, musicien qui apporte à son personnage de passage une tonalité étonnante. Portrait d’une femme, anatomie d’une emprise, L’Amour et les Forêts est plus qu’une fiction bien troussée sur un fléau de notre temps, qui trop souvent conduit au féminicide. C’est une radiographie et un avertissement. Et un grand film de cinéma.
Isabelle Danel (Bande à part)

Cinélégende
lundi 28 avril 2025 à 20h00

Prétendre au bonheur - à l'épreuve de ses rêves

Présentation et débat en présence de Dominique Fraboulet, psychanalyste, membre de l'Association de la Cause freudienne et Louis Mathieu, Cinéma Parlant

Séance organisée en collaboration avec l'association Cinélégende et l'association Cinéma Parlant


L'AMOUR ET LES FORÊTS

de Valérie Donzelli

Avec Virginie Efira, Melvil Poupaud, Dominique Reymond
FRANCE - 2023 - 1h45 - Cannes 2023 - Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Quand Blanche croise le chemin de Grégoire, elle pense rencontrer celui qu'elle cherche. Les liens qui les unissent se tissent rapidement et leur histoire se construit dans l'emportement. Le couple déménage, Blanche s'éloigne de sa famille, de sa soeur jumelle, s'ouvre à une nouvelle vie. Mais fil après fil, elle se retrouve sous l'emprise d'un homme possessif et dangereux.
https://diaphana.fr/film/lamour-et-les-forets/

A PROPOS

Elle parle. On ne sait pas trop à qui au début. Blanche conte sa rencontre avec Grégoire Lamoureux et l’idylle qui s’ensuit, l’accord parfait, le mariage. On les voit se séduire mutuellement dans une fête en Bretagne, s’étreindre le soir même, se réveiller dans la splendeur des premières fois… et c’est magnifique. C’est l’été, le soleil, les prémices d’un pas de deux qui semble né sous le sceau de l’harmonie. Blanche a une sœur jumelle Rose (Virginie Efira, parfaite), une mère aimante (Marie Rivière), et toutes deux trouvent que ça va peut-être un peu vite. Qu’il serait plus sage d’attendre. Mais Blanche a « passé l’âge d’être sage », dit-elle. Pourtant, lorsqu’elle s’exprime en voix off, que l’on comprend que ce n’est pas un monologue, mais un dialogue avec une autre femme – psy, policière, avocate ? on ne sait pas encore -, elle conjugue au passé cet amour : « Il était d’une tendresse infinie… Je l’aimais à la folie… ». Quelque chose s’est passé, mais quoi ?
Cette mise en scène du récit et de la parole est remarquable, elle permet au spectateur de se positionner. Non pas en voyeur, mais en témoin, qui peu à peu remarque les dérapages, que Blanche ne peut elle-même voir qu’après coup. Maintenant qu’elle a repris la parole à celui qui tentait de la lui ôter. La voix, au lieu d’être redondante, permet de modifier notre regard sur ce que montre l’image. Les dissonances. Infimes d’abord, et de plus en plus énormes. Qui viennent de lui. Une réflexion sur une frange, un monstrueux mensonge, qui l’a coupée, elle, du reste de sa famille, le téléphone qui sonne à tout bout de champ, la jalousie de plus en plus envahissante.
Adapté librement du roman éponyme d’Éric Reinhardt par Valérie Donzelli (La guerre est déclarée, Notre dame) et Audrey Diwan (d’abord journaliste, écrivaine et scénariste avant de réaliser Mais vous êtes fous, puis L’Événement), L’Amour et les Forêts raconte une emprise. De sa lente progression jusqu’à son éradication, qui s’achève au tribunal. Les choix de cadres, de perspectives, sont autant de façons pour Donzelli d’investir tous les moyens du cinéma, de s’en emparer avec la plus grande confiance, maniant l’ellipse pour nous faire sauter d’une hypothèse de grossesse à deux enfants allant à l’école. Et jusqu’à faire chanter, façon comédie musicale, ses deux tourtereaux, puis s’éloigner dans le champ et finalement flouter le « petit monsieur », qui de la vie de cette femme a fait un enfer.
Face à Melvil Poupaud, doucereux puis menaçant, Virginie Efira respire la bonne santé. Quelque chose dans la force naturelle de l’actrice fait envisager que jamais une chose pareille ne pourrait lui arriver. On retrouve avec bonheur, dans de petits rôles de « sœurs » sans que les liens du sang entrent en jeu, Laurence Côte, Romane Bohringer et Virginie Ledoyen. Et, dans une séquence hors du temps que nous ne dévoilerons pas, le singulier Bertrand Belin, musicien qui apporte à son personnage de passage une tonalité étonnante. Portrait d’une femme, anatomie d’une emprise, L’Amour et les Forêts est plus qu’une fiction bien troussée sur un fléau de notre temps, qui trop souvent conduit au féminicide. C’est une radiographie et un avertissement. Et un grand film de cinéma.
Isabelle Danel (Bande à part)



Cinélégende - SAISON 2025-2026
lundi 1 décembre à 20h00
JIMMY'S HALL de Ken Loach
lundi 9 février à 20h00
EDEN A L'OUEST de Costa Gavras
jeudi 9 avril à 20h00
TORI ET LOKITA de Jean Pierre & Luc Dardenne