ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS
FILM SURPRISE
TRAINSPOTTING de Danny Boyle
Trainspotting, un film sulfureux sur des junkies écossais. Brutal, scabreux et provocant. Bref, selon certains, l'Orange mécanique des années 90...
Adapté du roman d'Irvine Welsh, Trainspotting - trainspotter, en anglais, désigne quelqu'un dont l'obsession consiste à regarder les trains et à noter leur numéro - raconte donc les mésaventures de Mark Renton (formidablement interprété par Ewen McGregor, déjà présent dans Petits Meurtres..., jeune éphèbe de Pillow Book, le prochain Peter Greenaway), et de ses potes, Sick Boy, Spud, Begbie et Tommy (tous aussi épatants). Une bande de losers, menteurs, psychopathes et voleurs. Tous (sauf Begbie, qui se défonce à la bière) accros à l'héroïne. «Prenez votre plus bel orgasme, multipliez-le par mille et vous serez encore loin du compte», dit Mark avant de décider de décrocher, puis de replonger, avec la conscience de prendre «une décision saine et raisonnée», pour finir par choisir la vraie vie: «Boulot, famille, traites, lave-linge et télé».
Entre-temps, il aura piqué une tête dans la fosse d'aisance des «toilettes les plus ignobles d'Ecosse», pour repêcher deux suppositoires salvateurs. Spud aura aspergé de ses excréments les murs de la maison de sa petite amie, Sick Boy, déliré sur James Bond-Sean Connery tout en se faisant un fix, Begbie, défoncé une dizaine de gros durs et Tommy, chopé le virus du sida. Il y a aussi un bébé, qui, faute de soins, rend son dernier soupir... Ajoutez à cela une bande-son alignant des tubes d'Iggy Pop, Lou Reed, Blur, Brian Eno, Elastica, Letfield, un parti pris d'esthétisme façon clip visuel, une bonne dose d'humour à froid, et vous comprendrez pourquoi Trainspotting a percuté de plein fouet sur 245 écrans - la plus grosse sortie en Grande-Bretagne depuis Quatre Mariages et un enterrement - 3,6 millions de personnes, fait rentrer dans les caisses 17,5 millions de dollars. Et rempli d'émoi les esprits conservateurs: «Une apologie de la drogue», «Un film irresponsable». Réponse de Danny Boyle: «L'époque du néoréalisme à la Rossellini est révolue. Nous ne voulions ni tomber dans le documentaire télévisuel ni refaire du Ken Loach. Notre film est viscéralement proche de la réalité. C'est pour cette raison que les jeunes se sentent concernés.»
LA LA LAND de Damien Chazelle
La scène d’ouverture, tourné comme un plan-séquence dans un Los Angeles
embouteillé, pose le décor. « La La Land » est une ode à la ville de Los
Angeles, à la frivolité californienne, au rêve américain. On visite les
quartiers de L.A. à travers le regard du réalisateur franco-américain.
Damien Chazelle signe ici un film qui salue les comédies musicales, avec
un bel hommage au cinéma de Gene Kelly, Ginger Rogers et aux films de
Jacques Demy. De quoi vous donner envie de fredonner « City of Stars »
en improvisant un pas de danse en attendant le bus...
La nuit du cinéma des étudiants
vendredi 17 mars
2017 à 20h30
Film surprise
+ TRAINSPOTTING de Danny Boyle
+ LA LA LAND de Damien Chazelle
+ Courts métrages étudiants
Tarif unique 12€ la soirée en vente à la caisse du cinéma
(Les billets fidélité ne sont pas acceptés)
Soirée organisée par la Fé2A
FILM SURPRISE + TRAINSPOTTING + LA LA LAND
FILM SURPRISE
TRAINSPOTTING de Danny Boyle
avec Ewan McGregor, Jonny Lee Miller, Ewen Bremner, Robert Carlyle
Grande Bretagne -1996 - 1h33 - Interdit aux moins de 16 ans - VOST
Les aventures tragi-comiques de Mark Renton, junkie d'Edimbourg, qui va
tenter de se séparer de sa bande de copains, losers, menteurs,
psychopathes et voleurs.
LA LA LAND de Damien Chazelle
avec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend
USA - 2016 - 20h08 - VOST
Au coeur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des
cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz,
joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous
deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent…
Le
destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre
résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante
d'Hollywood ?
A PROPOS
FILM SURPRISE
TRAINSPOTTING de Danny Boyle
Trainspotting, un film sulfureux sur des junkies écossais. Brutal, scabreux et provocant. Bref, selon certains, l'Orange mécanique des années 90...
Adapté du roman d'Irvine Welsh, Trainspotting - trainspotter, en anglais, désigne quelqu'un dont l'obsession consiste à regarder les trains et à noter leur numéro - raconte donc les mésaventures de Mark Renton (formidablement interprété par Ewen McGregor, déjà présent dans Petits Meurtres..., jeune éphèbe de Pillow Book, le prochain Peter Greenaway), et de ses potes, Sick Boy, Spud, Begbie et Tommy (tous aussi épatants). Une bande de losers, menteurs, psychopathes et voleurs. Tous (sauf Begbie, qui se défonce à la bière) accros à l'héroïne. «Prenez votre plus bel orgasme, multipliez-le par mille et vous serez encore loin du compte», dit Mark avant de décider de décrocher, puis de replonger, avec la conscience de prendre «une décision saine et raisonnée», pour finir par choisir la vraie vie: «Boulot, famille, traites, lave-linge et télé».
Entre-temps, il aura piqué une tête dans la fosse d'aisance des «toilettes les plus ignobles d'Ecosse», pour repêcher deux suppositoires salvateurs. Spud aura aspergé de ses excréments les murs de la maison de sa petite amie, Sick Boy, déliré sur James Bond-Sean Connery tout en se faisant un fix, Begbie, défoncé une dizaine de gros durs et Tommy, chopé le virus du sida. Il y a aussi un bébé, qui, faute de soins, rend son dernier soupir... Ajoutez à cela une bande-son alignant des tubes d'Iggy Pop, Lou Reed, Blur, Brian Eno, Elastica, Letfield, un parti pris d'esthétisme façon clip visuel, une bonne dose d'humour à froid, et vous comprendrez pourquoi Trainspotting a percuté de plein fouet sur 245 écrans - la plus grosse sortie en Grande-Bretagne depuis Quatre Mariages et un enterrement - 3,6 millions de personnes, fait rentrer dans les caisses 17,5 millions de dollars. Et rempli d'émoi les esprits conservateurs: «Une apologie de la drogue», «Un film irresponsable». Réponse de Danny Boyle: «L'époque du néoréalisme à la Rossellini est révolue. Nous ne voulions ni tomber dans le documentaire télévisuel ni refaire du Ken Loach. Notre film est viscéralement proche de la réalité. C'est pour cette raison que les jeunes se sentent concernés.»
LA LA LAND de Damien Chazelle
La scène d’ouverture, tourné comme un plan-séquence dans un Los Angeles
embouteillé, pose le décor. « La La Land » est une ode à la ville de Los
Angeles, à la frivolité californienne, au rêve américain. On visite les
quartiers de L.A. à travers le regard du réalisateur franco-américain.
Damien Chazelle signe ici un film qui salue les comédies musicales, avec
un bel hommage au cinéma de Gene Kelly, Ginger Rogers et aux films de
Jacques Demy. De quoi vous donner envie de fredonner « City of Stars »
en improvisant un pas de danse en attendant le bus...