ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
La démocratie participative a été le fer de lance de nombreux politiques, jusqu’à notre président Macron qui s’était engagé à changer la façon de gouverner. Pour autant, force est de constater que cette belle intention ne parvient pas à trouver sa place sous les dorures de notre République. Le début atteste particulièrement de ce paradoxe politique. Le président de l’Assemblée nationale, un certain François de Rugy, pénètre dans l’Assemblée, entouré d’une cohorte solennelle d’officiers. Il va ouvrir une Constituante, fait rare dans l’histoire de nos institutions. La présidente chargée de proposer un nouveau texte se réjouit de porter le projet du président de la République qui, d’après ses dires, exige de changer profondément les modalités politiques en France. Quelques minutes plus tard, c’est à la Ministre de la Justice de prendre la parole dans l’hémicycle et de revendiquer la légitimité de l’Assemblée nationale, à défaut de donner la parole au peuple. La messe est dite. Si la réforme de la Constitution est LA chose publique par excellence, les élites du pouvoir se passeront de la parole des citoyens.
Ciné doc / rencontre
jeudi 19 septembre
2019 à 20h00
En présence de Patrice Chagnard, réalisateur
NOUS LE PEUPLE
de Claudine Bories, Patrice Chagnard
Film documentaire
FRANCE - 2019 - 1h39
Ils s’appellent Fanta, Joffrey, Soumeya... Ils sont en prison, au lycée, au travail. Ils ne se connaissent pas et communiquent par messages vidéo. Ils ont en commun le projet un peu fou d’écrire une nouvelle Constitution. Pendant près d’un an ils vont partager le bonheur et la difficulté de réfléchir ensemble. Ils vont redécouvrir le sens du mot politique. Ils vont imaginer d’autres règles du jeu. Cette aventure va les conduire jusqu’à l’Assemblée Nationale.
https://www.epicentrefilms.com/Nous-le-peuple-Claudine-Bories-et-Patrice-Chagnard
A PROPOS
La démocratie participative a été le fer de lance de nombreux politiques, jusqu’à notre président Macron qui s’était engagé à changer la façon de gouverner. Pour autant, force est de constater que cette belle intention ne parvient pas à trouver sa place sous les dorures de notre République. Le début atteste particulièrement de ce paradoxe politique. Le président de l’Assemblée nationale, un certain François de Rugy, pénètre dans l’Assemblée, entouré d’une cohorte solennelle d’officiers. Il va ouvrir une Constituante, fait rare dans l’histoire de nos institutions. La présidente chargée de proposer un nouveau texte se réjouit de porter le projet du président de la République qui, d’après ses dires, exige de changer profondément les modalités politiques en France. Quelques minutes plus tard, c’est à la Ministre de la Justice de prendre la parole dans l’hémicycle et de revendiquer la légitimité de l’Assemblée nationale, à défaut de donner la parole au peuple. La messe est dite. Si la réforme de la Constitution est LA chose publique par excellence, les élites du pouvoir se passeront de la parole des citoyens.