ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LA DANSEUSE - Stéphanie Di Giusto

A PROPOS

« Loïe Fuller a littéralement révolutionné les arts scéniques à la fin du XIXe siècle. Et pourtant, personne ou presque ne se souvient d’elle » dit  Stéphanie di Giusto, qui pour son premier film "La danseuse", sorti en salle fin 2016, a voulu la tirer de l'oubli.
Pour danser sur scène, pour entrer en scène, Loïe Fuller en passe par un processus de création  très important autour duquel la cinéaste axe son film. La création de la robe faite de dizaines de mètres de tissus, la préparation du corps pour que se déploient ces voiles, la mise en scène de la danse nécessitent beaucoup d'obstination, d'efforts. Loïe Fuller imposera ses chorégraphies avant-gardistes, coûteuses, ses procédés techniques sophistiqués. Elle renouvellera l'art de la danse en y adjoignant, loin des codes établis, les dernières technologies (électriques, mécaniques, optiques, chimiques). Elle crée ainsi sa « danse serpentine ». Le film montre cette préparation, cette épreuve du corps au travail. La performance de Loïe Fuller est magnifiée par celle de Soko qui l'interprète sans trucage. S. Di Giusto filme sublimement les scènes de danse qui éblouissent les spectateurs comme Loïe les avait éblouis en 1900.
Puis apparaît une autre femme, celle dont le nom est resté célèbre, celle qui a éclipsé Loïe, Isadora Duncan interprétée par Lili-Rose Depp. Elle danse et on ne voit plus qu'elle. Loïe l'admire et l'aime. « La danseuse, c'est elle », dit-elle.
Suite au film nous pourrons parler avec l'éclairage de la psychanalyse de ces femmes si différentes.
Elizabeth Marion

Soirée rencontre
jeudi 5 octobre 2017 à 20h15

En présence de Elizabeth Marion, psychologue et psychanalyste au Mans, membre de l'ACF-VLB.


LA DANSEUSE

de Stéphanie Di Giusto

Soko, Gaspard Ulliel, Mélanie Thierry, Lily-Rose Depp
FRANCE - 2016 - 1h48 - Version originale sous-titrée

Loïe Fuller est née dans le grand ouest américain. Rien ne destine cette fille de ferme à devenir la gloire des cabarets parisiens de la Belle Epoque et encore moins à danser à l'Opéra de Paris. Cachée sous des mètres de soie, les bras prolongés de longues baguettes en bois, Loïe réinvente son corps sur scène et émerveille chaque soir un peu plus. Même si les efforts physiques doivent lui briser le dos, même si la puissance des éclairages doit lui brûler les yeux, elle ne cessera de perfectionner sa danse. Mais sa rencontre avec Isadora Duncan, jeune prodige avide de gloire, va précipiter la chute de cette icône du début du 20ème siècle.

https://www.facebook.com/LaDanseuse.LeFilm/?fref=ts

A PROPOS

« Loïe Fuller a littéralement révolutionné les arts scéniques à la fin du XIXe siècle. Et pourtant, personne ou presque ne se souvient d’elle » dit  Stéphanie di Giusto, qui pour son premier film "La danseuse", sorti en salle fin 2016, a voulu la tirer de l'oubli.
Pour danser sur scène, pour entrer en scène, Loïe Fuller en passe par un processus de création  très important autour duquel la cinéaste axe son film. La création de la robe faite de dizaines de mètres de tissus, la préparation du corps pour que se déploient ces voiles, la mise en scène de la danse nécessitent beaucoup d'obstination, d'efforts. Loïe Fuller imposera ses chorégraphies avant-gardistes, coûteuses, ses procédés techniques sophistiqués. Elle renouvellera l'art de la danse en y adjoignant, loin des codes établis, les dernières technologies (électriques, mécaniques, optiques, chimiques). Elle crée ainsi sa « danse serpentine ». Le film montre cette préparation, cette épreuve du corps au travail. La performance de Loïe Fuller est magnifiée par celle de Soko qui l'interprète sans trucage. S. Di Giusto filme sublimement les scènes de danse qui éblouissent les spectateurs comme Loïe les avait éblouis en 1900.
Puis apparaît une autre femme, celle dont le nom est resté célèbre, celle qui a éclipsé Loïe, Isadora Duncan interprétée par Lili-Rose Depp. Elle danse et on ne voit plus qu'elle. Loïe l'admire et l'aime. « La danseuse, c'est elle », dit-elle.
Suite au film nous pourrons parler avec l'éclairage de la psychanalyse de ces femmes si différentes.
Elizabeth Marion