ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

THE SQUARE - Ruben Östlund

A PROPOS

Ruben Östlund est un fidèle de la Croisette et un habitué des prix. Passé par la Quinzaine en 2011 avec Play, et Un Certain Regard en 2008 (Happy Sweden) et en 2014 avec Snow Therapy, le cinéaste nordique s'est vu, à deux reprises, récompensé par les jurys. Cette année, il atteint le stade ultime en concourant pour la fameuse Palme avec The Square.

Dès les premières minutes, Ruben Östlund donne le ton. Une interview totalement absurde sur l'art contemporain entre Christian, directeur de musée, (Claes Bang) et une journaliste américaine (Elisabeth Moss) ouvre The Square. Avec une mise en scène d'une virtuosité sans égale cette année en compétition, le long-métrage se moque allègrement de l'art. Des expositions loufoques (des petits tas de gravats, des chaises empilées très bruyantes...) à l'impressionant dîner avec l'homme-chimpanzé (Terry Notary possédé) il nous offre des séquences tordantes, grinçantes, choquantes, inattendues mais lourde de sens.

Comme pour son Snow Therapy, Ruben Östlund met une nouvelle fois la confiance (perdue) des sociétés nordiques au centre du récit grâce à un personnage principal, superbement écrit et interprété par l'impérial Claes Bang. Le cinéaste se joue de ce directeur qui déplore une bourgeoisie hypocrite, regrette une société aux valeurs dissonantes - pleurant les immigrés mais ne cherchant pas à les aider - et en manque de confiance, mais qui s'avère pourtant lui-même de la haute, égoïste et incapable de croire en qui que ce soit. Tellement effrayé par l'autre qu'il refuse, dans une scène ubuesque, de confier son préservatif usagé à sa conquête d'un soir.

Doté d'une mise en scène impressionnante et d'un humour caustique tordant, The Square , à défaut de contenter tous les esprits, les marquera assurément. L'empreinte des grands films.

Alexandre Janowiak (ecran large.com)

Avant-première / Les Ateliers d'Angers
mardi 29 août 2017 à 19h00

The Square a reçu cette année la Palme d'or à Cannes. Ruben Östlund était venu à Angers en 2015 pour présenter ses précédents films dans le cadre de la rétrospective organisée par le Festival.

Soirée organisée en collaboration avec l'association "Premiers Plans"


THE SQUARE

de Ruben Östlund

avec Claes Bang, Elisabeth Moss, Dominic West
SUEDE - 2017 - 2h25 - VOST - Palme d'or Cannes 2017

Christian est un père divorcé qui aime consacrer du temps à ses deux enfants. Conservateur apprécié d’un musée d’art contemporain, il fait aussi partie de ces gens qui roulent en voiture électrique et soutiennent les grandes causes humanitaires. Il prépare sa prochaine exposition, intitulée « The Square », autour d’une installation incitant les visiteurs à l’altruisme et leur rappelant leur devoir à l’égard de leurs prochains. Mais il est parfois difficile de vivre en accord avec ses valeurs : quand Christian se fait voler son téléphone portable, sa réaction ne l’honore guère… Au même moment, l’agence de communication du musée lance une campagne surprenante pour The Square : l’accueil est totalement inattendu et plonge Christian dans une crise existentielle.
http://www.bacfilms.com/distribution/prochainement/film/THE-SQUARE

A PROPOS

Ruben Östlund est un fidèle de la Croisette et un habitué des prix. Passé par la Quinzaine en 2011 avec Play, et Un Certain Regard en 2008 (Happy Sweden) et en 2014 avec Snow Therapy, le cinéaste nordique s'est vu, à deux reprises, récompensé par les jurys. Cette année, il atteint le stade ultime en concourant pour la fameuse Palme avec The Square.

Dès les premières minutes, Ruben Östlund donne le ton. Une interview totalement absurde sur l'art contemporain entre Christian, directeur de musée, (Claes Bang) et une journaliste américaine (Elisabeth Moss) ouvre The Square. Avec une mise en scène d'une virtuosité sans égale cette année en compétition, le long-métrage se moque allègrement de l'art. Des expositions loufoques (des petits tas de gravats, des chaises empilées très bruyantes...) à l'impressionant dîner avec l'homme-chimpanzé (Terry Notary possédé) il nous offre des séquences tordantes, grinçantes, choquantes, inattendues mais lourde de sens.

Comme pour son Snow Therapy, Ruben Östlund met une nouvelle fois la confiance (perdue) des sociétés nordiques au centre du récit grâce à un personnage principal, superbement écrit et interprété par l'impérial Claes Bang. Le cinéaste se joue de ce directeur qui déplore une bourgeoisie hypocrite, regrette une société aux valeurs dissonantes - pleurant les immigrés mais ne cherchant pas à les aider - et en manque de confiance, mais qui s'avère pourtant lui-même de la haute, égoïste et incapable de croire en qui que ce soit. Tellement effrayé par l'autre qu'il refuse, dans une scène ubuesque, de confier son préservatif usagé à sa conquête d'un soir.

Doté d'une mise en scène impressionnante et d'un humour caustique tordant, The Square , à défaut de contenter tous les esprits, les marquera assurément. L'empreinte des grands films.

Alexandre Janowiak (ecran large.com)