ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

HEIS (CHRONIQUES) - Anaïs Volpé

A PROPOS

Heis est un premier film, et il l’est jusqu’au bout des ongles. C’est un film arraché au réel, construit sur des empêchements, et pensant ses empêchements. Dans un jeu de miroirs autobiographique, on y suit Pia, jeune plasticienne jouée par la réalisatrice elle-même, Anaïs Volpé, obligée pour raisons financières de retourner vivre chez sa mère le temps de décrocher une bourse qui lui permettra de voyager et de lancer sa carrière. Rentrer dans le nid, donc, pour mieux en décoller de nouveau.

“Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver”, disait Hitchcock.
En l’occurrence, tous ceux sur les millennials comme génération précarisée y passent. Mais la réussite de ces chroniques tient dans leur montage. Volpé y pétrit avec brio quelques motifs entêtants et circulaires, et finit bel et bien par décoller des clichés. Le projet plastique prend ainsi progressivement le dessus sur le récit, un peu convenu, des déconvenues d’une jeune artiste. Désormais que l’envol est accompli, la suite est attendue avec impatience.

Jacky Goldberg (Les inrocks)

Soirée rencontre
mardi 6 juin 2017 à 20h15

en présence de Anaïs Volpé, réalisatrice et de la comédienne Emilia Derou-Bernal

Séance organisée en collaboration avec Cinéma Parlant


HEIS (CHRONIQUES)

de Anaïs Volpé

avec Anaïs Volpé, Matthieu Longatte, Emilia Derou-Bernal
FRANCE - 2016 - 1h30

En quête de réussir sa vie, Pia, 25 ans, désespérée après une accumulation de difficultés, doit retourner vivre dans sa famille. Son objectif : revenir pour mieux repartir. Son frère jumeau, Sam, qui vit toujours chez leur mère, n'appréhende pas la vie sous le même angle et ne tolère pas la vision de sa soeur. Qui a tort, qui a raison ? Le droit de partir ou le devoir de rester ? Entre amour et colère, émancipation et culpabilité, Heis est une histoire de sang, de vide et de trop plein : une histoire de famille.
http://www.heis.fr/le-long-metrage/

A PROPOS

Heis est un premier film, et il l’est jusqu’au bout des ongles. C’est un film arraché au réel, construit sur des empêchements, et pensant ses empêchements. Dans un jeu de miroirs autobiographique, on y suit Pia, jeune plasticienne jouée par la réalisatrice elle-même, Anaïs Volpé, obligée pour raisons financières de retourner vivre chez sa mère le temps de décrocher une bourse qui lui permettra de voyager et de lancer sa carrière. Rentrer dans le nid, donc, pour mieux en décoller de nouveau.

“Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver”, disait Hitchcock.
En l’occurrence, tous ceux sur les millennials comme génération précarisée y passent. Mais la réussite de ces chroniques tient dans leur montage. Volpé y pétrit avec brio quelques motifs entêtants et circulaires, et finit bel et bien par décoller des clichés. Le projet plastique prend ainsi progressivement le dessus sur le récit, un peu convenu, des déconvenues d’une jeune artiste. Désormais que l’envol est accompli, la suite est attendue avec impatience.

Jacky Goldberg (Les inrocks)