ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LA CONFESSION - Nicolas Boukhrief

A PROPOS

La Confession est une libre adaptation du roman Léon Morin, Prêtre de Béatrix Beck. Il ne s'agit pas d'un remake du film de Jean-Pierre Melville.Pour mémoire, le livre Léon Morin, Prêtre, a déjà été retranscrit à l'écran en 1961 par Jean-Pierre Melville avec Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva, puis en 1991 par Pierre Boutron avec Robin Renucci et Nicole Garcia."J’ai découvert ce roman très jeune et il m’a bouleversé. Devenu cinéaste, j’ai gardé en tête l’envie de l’adapter un jour. Pendant près de vingt ans, j’en ai fréquemment parlé à des producteurs, mais, jusqu’à ma rencontre avec Nicolas Jourdier, qui m’a permis de développer le scénario dans sa société de production naissante, aucun ne rebondissait sur le sujet. Le script achevé, je l’ai fait lire à mes courageux producteurs de « Made in France », Clément Miserez et Mathieu Warter, qui l’ont beaucoup aimé et nous ont rejoints pour monter le film", confie Nicolas Boukhrief.

Le réalisateur Nicolas Boukhrief explique pourquoi le roman Léon Morin, prêtre l'a particulièrement bouleversé : "Le dialogue entre ce prêtre et cette jeune communiste, tous les deux d’une sincérité absolue dans leur foi et leur ouverture. Je trouvais qu’il y avait dans la rencontre de ces deux personnages la matière idéale d’un grand mélodrame : une période historique tourmentée, deux êtres que tout oppose, et une histoire d’amour à priori inconcevable… La confrontation de ce religieux avec cette non-croyante permet de poser la question de ce qu’est l’Amour. Au-delà du roman de Beck dont c’est la matière même, tous les grands mélos posent cette question. Et à partir du moment où elle échappe aux critères amoureux classiques, l’histoire d’amour entre ces deux personnages, a priori impossible, devient possible, sinon éternelle."

Romain Duris s'exprime sur la préparation de son rôle du Père Léon Morin :
"Je suis d’abord allé faire une retraite de quelques temps à l’Abbaye de Lérins, sur l’île Saint-Honorat ; une petite île en face de Cannes. Une expérience très forte. Le simple fait de se retrouver seul, au calme, en pleine nature et sans téléphone, était déjà en soi un premier pas dans l’univers de Léon Morin. J’ai assisté à des messes avec des chants en latin, très beaux...L’atmosphère n’était que spiritualité et c’était très inspirant pour moi.
L’un des moines de cet ordre cistercien, le Frère Marie, m’a pris sous son aile. Nous avons beaucoup discuté, parfois en marchant dans la campagne ou parfois dans son bureau. J’ai pu aborder avec lui un certain nombre des questions que je me posais ; des questions parfois très intimes. Je l’ai vraiment poussé à me raconter des moments privés de sa vie de prêtre. De retour à Paris, j’ai rencontré d’autres religieux, dont le père Philippe Desgens, l’aumônier des artistes, qui officie à l’église Saint Roch. Parallèlement à leur foi, j'avais besoin qu’ils me parlent de leur quotidien." 

Avant première
samedi 5 mars 2016 à 18h00


LA CONFESSION

de Nicolas Boukhrief

avec Romain Duris, Marine Vacth, Anne Le Ny
FRANCE - 2017 - 1h56

Sous l'Occupation allemande, dans une petite ville française, l'arrivée d'un nouveau prêtre suscite l'intérêt de toutes les femmes... Barny, jeune femme communiste et athée, ne saurait cependant être plus indifférente. Poussée par la curiosité, la jeune sceptique se rend à l'église dans le but de défier cet abbé : Léon Morin. Habituellement si sûre d'elle, Barny va pourtant être déstabilisée par ce jeune prêtre, aussi séduisant qu'intelligent. Intriguée, elle se prend au jeu de leurs échanges, au point de remettre en question ses certitudes les plus profondes. Barny ne succomberait-elle pas au charme du jeune prêtre ? 

A PROPOS

La Confession est une libre adaptation du roman Léon Morin, Prêtre de Béatrix Beck. Il ne s'agit pas d'un remake du film de Jean-Pierre Melville.Pour mémoire, le livre Léon Morin, Prêtre, a déjà été retranscrit à l'écran en 1961 par Jean-Pierre Melville avec Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva, puis en 1991 par Pierre Boutron avec Robin Renucci et Nicole Garcia."J’ai découvert ce roman très jeune et il m’a bouleversé. Devenu cinéaste, j’ai gardé en tête l’envie de l’adapter un jour. Pendant près de vingt ans, j’en ai fréquemment parlé à des producteurs, mais, jusqu’à ma rencontre avec Nicolas Jourdier, qui m’a permis de développer le scénario dans sa société de production naissante, aucun ne rebondissait sur le sujet. Le script achevé, je l’ai fait lire à mes courageux producteurs de « Made in France », Clément Miserez et Mathieu Warter, qui l’ont beaucoup aimé et nous ont rejoints pour monter le film", confie Nicolas Boukhrief.

Le réalisateur Nicolas Boukhrief explique pourquoi le roman Léon Morin, prêtre l'a particulièrement bouleversé : "Le dialogue entre ce prêtre et cette jeune communiste, tous les deux d’une sincérité absolue dans leur foi et leur ouverture. Je trouvais qu’il y avait dans la rencontre de ces deux personnages la matière idéale d’un grand mélodrame : une période historique tourmentée, deux êtres que tout oppose, et une histoire d’amour à priori inconcevable… La confrontation de ce religieux avec cette non-croyante permet de poser la question de ce qu’est l’Amour. Au-delà du roman de Beck dont c’est la matière même, tous les grands mélos posent cette question. Et à partir du moment où elle échappe aux critères amoureux classiques, l’histoire d’amour entre ces deux personnages, a priori impossible, devient possible, sinon éternelle."

Romain Duris s'exprime sur la préparation de son rôle du Père Léon Morin :
"Je suis d’abord allé faire une retraite de quelques temps à l’Abbaye de Lérins, sur l’île Saint-Honorat ; une petite île en face de Cannes. Une expérience très forte. Le simple fait de se retrouver seul, au calme, en pleine nature et sans téléphone, était déjà en soi un premier pas dans l’univers de Léon Morin. J’ai assisté à des messes avec des chants en latin, très beaux...L’atmosphère n’était que spiritualité et c’était très inspirant pour moi.
L’un des moines de cet ordre cistercien, le Frère Marie, m’a pris sous son aile. Nous avons beaucoup discuté, parfois en marchant dans la campagne ou parfois dans son bureau. J’ai pu aborder avec lui un certain nombre des questions que je me posais ; des questions parfois très intimes. Je l’ai vraiment poussé à me raconter des moments privés de sa vie de prêtre. De retour à Paris, j’ai rencontré d’autres religieux, dont le père Philippe Desgens, l’aumônier des artistes, qui officie à l’église Saint Roch. Parallèlement à leur foi, j'avais besoin qu’ils me parlent de leur quotidien."