ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
Michel Ocelot nous régale d’une nouvelle fournée de ces contes en ombres chinoises qu’il développait bien avant que le petit Kirikou ne charme la France.
Le premier programme en ombres chinoises de Michel Ocelot, Ciné Si, avait été diffusé sur Canal+ en 1989. Au travers de huit récits animés à l’aide de silhouettes en papier noir, on y faisait la connaissance d’un jeune garçon, d’une jeune fille et d’un vieil homme rassemblés par l’envie d’inventer des histoires. A partir d’éléments classiques des contes (prince, sorcière, dragon), ils se répartissaient les rôles façon commedia dell’arte – la jeune fille joue la jeune femme, le jeune garçon le jeune homme, le vieil homme un barbon ou le sage, créant un nouveau conte.
L’invention d’histoires neuves à partir de motifs sans âge est un jeu qui n’a rien perdu de sa fraîcheur
Outre le doux spectacle des silhouettes graciles et des décors fleuris d’arabesques sur fonds colorés façon vitrail, le grand plaisir des historiettes tenait à la malice avec laquelle le trio, tout en s’appuyant sur les codes de ces récits, s’amusait à les critiquer, les détourner, les contredire. On retrouve ce plaisir dans Ivan Tsarévitch et la Princesse changeante, qui s’applique notamment, à partir de la remarque « C’est toujours le garçon qui combat le dragon ! » lancée par la jeune fille, à laisser l’héroïne mener l’action. Sans aller jusqu’à battre pavillon féministe ni piétiner ses sources, l’invention d’histoires neuves à partir de motifs sans âge est un jeu qui n’a rien perdu de sa fraîcheur, et qu’on achève avec l’envie d’y revenir – chez soi ou dans une salle de classe.
Noemie Luciani (le Monde)
Ciné goûter
jeudi 27 octobre
2016 à 16h00
en présence de Michel Ocelot, le réalisateur
Séance organisée en collaboration avec Cinéma Parlant
IVAN TSAREVITCH ET LA PRINCESSE CHANGEANTE
de Michel Ocelot
Film d'animation
FRANCE - 2016 - 0h53 - À partir de 6 ans
La maîtresse des Monstres
Une peuplade vit dans des grottes, loin sous terre. Elle est totalement soumise au bon vouloir de monstres. Une petite fille, un peu malmenée car un peu insoumise, se croit la plus faible de tous. Mais un petit animal va lui révéler un secret qu'elle aura du mal à croire..
L’Écolier-Sorcier
Un garçon cherche du travail. Un sorcier persan lui propose de lui apprendre son métier. Le garçon se met à la sorcellerie avec passion. Il ne se doute pas des projets horribles que le sorcier a pour un écolier doué…
Le Mousse et sa Chatte
Le seul réconfort d’un mousse sur un bateau de pirates est une chatte. Tandis que matelots et capitaine le maltraitent, il ne rêve que de vivre à terre, dans une jolie maison avec un jardin...
Ivan Tsarévitch et la Princesse Changeante
Le père du jeune Tsarévitch est mourant. Seules trois prunes d’or du Tsar des Jardins pourraient le sauver. Mais il faut passer par tant d’épreuves, par tant de tsars cruels, et aussi par la Princesse Changeante, qui rend fous tous les hommes qui l’approchent...
http://www.septiemefactory.com/ivan-tsarevitch-et-la-princesse-changeante/
A PROPOS
Michel Ocelot nous régale d’une nouvelle fournée de ces contes en ombres chinoises qu’il développait bien avant que le petit Kirikou ne charme la France.
Le premier programme en ombres chinoises de Michel Ocelot, Ciné Si, avait été diffusé sur Canal+ en 1989. Au travers de huit récits animés à l’aide de silhouettes en papier noir, on y faisait la connaissance d’un jeune garçon, d’une jeune fille et d’un vieil homme rassemblés par l’envie d’inventer des histoires. A partir d’éléments classiques des contes (prince, sorcière, dragon), ils se répartissaient les rôles façon commedia dell’arte – la jeune fille joue la jeune femme, le jeune garçon le jeune homme, le vieil homme un barbon ou le sage, créant un nouveau conte.
L’invention d’histoires neuves à partir de motifs sans âge est un jeu qui n’a rien perdu de sa fraîcheur
Outre le doux spectacle des silhouettes graciles et des décors fleuris d’arabesques sur fonds colorés façon vitrail, le grand plaisir des historiettes tenait à la malice avec laquelle le trio, tout en s’appuyant sur les codes de ces récits, s’amusait à les critiquer, les détourner, les contredire. On retrouve ce plaisir dans Ivan Tsarévitch et la Princesse changeante, qui s’applique notamment, à partir de la remarque « C’est toujours le garçon qui combat le dragon ! » lancée par la jeune fille, à laisser l’héroïne mener l’action. Sans aller jusqu’à battre pavillon féministe ni piétiner ses sources, l’invention d’histoires neuves à partir de motifs sans âge est un jeu qui n’a rien perdu de sa fraîcheur, et qu’on achève avec l’envie d’y revenir – chez soi ou dans une salle de classe.
Noemie Luciani (le Monde)