ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

WALLACE ET GROMIT: LES INVENTURIERS - Nick Park

A PROPOS

Après avoir eu droit à quelques jolis succès au box-office comme Shaun le mouton ou Wallace et Gromit : le mystère du Lapin-Garou, la firme Aardman, en partenariat avec Folimage, nous propose une cinquantaine de minutes de nostalgie avec deux courts-métrages déjà connus de Wallace et Gromit et regroupés sous le nom des Inventuriers.
Le programme s’ouvre tout d’abord avec une petite animation nommée Selfie, mettant en scène un personnage nommé Morph (dont la caractéristique est, comme on peut s’en douter, de pouvoir changer de forme). Rien de bien intéressant à signaler malheureusement. Les deux personnages ne font qu’émettre des bruits désagréables dans un mini-sketch pas très intéressant qui n’exploite pas le potentiel de son sujet.
Les choses sérieuses commencent avec le programme suivant, à savoir Une grande excursion, dans lequel nos deux inventeurs en pâte à modeler décident de partir sur la lune chercher du fromage. Et force est de constater que douze ans avant Chicken Run, Nick Park savait déjà donner lieu à une animation en stop-motion de qualité, le tout porté par quelques jolies réussites visuelles. L’humour absurde est bien évidemment toujours au programme, et on se surprend à s’attacher à des personnages peu commun comme cet étrange robot-cuisinière jouant la police sur l’astre lunaire. Le tout accuse certes un petit coup de vieux, à l’instar de l’étrange voix chevrotante de Wallace (celle-ci sera par ailleurs troquée par son classique doublage de savant excentrique dans le second court-métrage), mais pas suffisamment pour nous empêcher de savourer pleinement le spectacle qui nous est offert.
Toutes les qualités citées ci-dessus seront retrouvées de plus belle dans Un mauvais pantalon, dans lequel se fait ressentir une nette amélioration dans la réalisation. Ici nous est donc conté l’arrivée d’un étrange résident (ce dernier prenant les traits d’un pingouin) dans la demeure des deux inventeurs, celui-ci ayant tôt fait de semer la discorde. Plus prenant que Une grande excursion de par son enjeu plus grand (on a cette fois droit à une réelle intrigue et non plus juste à une succession de gags), mais également plus drôle de par ses trouvailles et un absurde mieux géré. Un mauvais pantalon marque également le pas dans ce qu’il se permet de faire : infiltration dans un musée rempli de lasers détecteurs de mouvement, une course-poursuite étonnamment prenante. Le stop-motion est ici parfaitement utilisé et ne semble jamais être un frein à la créativité, bien au contraire (le studio britannique ne fera que nous le prouver de nouveau par la suite).
S’il n’est donc pas un immanquable dans la mesure où il ne propose rien d’inédit, Wallace et Gromit : les inventuriers n’en demeure pas moins l’occasion rêvée de redécouvrir les débuts hautement prometteurs des deux héros en pâte à modeler.

Hugo Maurier (Avoiralire.com)

Ciné Ma Différence
dimanche 18 décembre 2016 à 11h15

Séance ouverte à tous et adaptée pour enfants et adultes handicapés.
Tarif : 4,80 euros (- de 14 ans 4 euros)

Séance organisée en collaboration avec les associations Ciné ma différence, Autisme 49 et Les copains d'Elsa


WALLACE ET GROMIT: LES INVENTURIERS

de Nick Park

Film d'animation
USA - 1989 - 54' - Version française

Au menu : Une grande excursion et Un mauvais pantalon, deux films cultes de Nick Park, pour la première fois en version numérique.

Un mauvais pantalon
Afin de pouvoir payer toutes ses factures, Wallace décide de louer une des chambres de sa maison. Le nouveau locataire, un étrange pingouin, va rapidement troubler la vie de Wallace, l'inventeur, et de son fidèle chien, Gromit.

Une grande excursion

L'inventeur Wallace et son fidèle chien Gromit sont à court de fromage ! Il décident alors de partir sur Lune qui, tout le monde le sait, en est entièrement composée.


http://www.folimage.fr/fr/distribution/programmes/wallace-gromit-les-inventuriers_22.htm

A PROPOS

Après avoir eu droit à quelques jolis succès au box-office comme Shaun le mouton ou Wallace et Gromit : le mystère du Lapin-Garou, la firme Aardman, en partenariat avec Folimage, nous propose une cinquantaine de minutes de nostalgie avec deux courts-métrages déjà connus de Wallace et Gromit et regroupés sous le nom des Inventuriers.
Le programme s’ouvre tout d’abord avec une petite animation nommée Selfie, mettant en scène un personnage nommé Morph (dont la caractéristique est, comme on peut s’en douter, de pouvoir changer de forme). Rien de bien intéressant à signaler malheureusement. Les deux personnages ne font qu’émettre des bruits désagréables dans un mini-sketch pas très intéressant qui n’exploite pas le potentiel de son sujet.
Les choses sérieuses commencent avec le programme suivant, à savoir Une grande excursion, dans lequel nos deux inventeurs en pâte à modeler décident de partir sur la lune chercher du fromage. Et force est de constater que douze ans avant Chicken Run, Nick Park savait déjà donner lieu à une animation en stop-motion de qualité, le tout porté par quelques jolies réussites visuelles. L’humour absurde est bien évidemment toujours au programme, et on se surprend à s’attacher à des personnages peu commun comme cet étrange robot-cuisinière jouant la police sur l’astre lunaire. Le tout accuse certes un petit coup de vieux, à l’instar de l’étrange voix chevrotante de Wallace (celle-ci sera par ailleurs troquée par son classique doublage de savant excentrique dans le second court-métrage), mais pas suffisamment pour nous empêcher de savourer pleinement le spectacle qui nous est offert.
Toutes les qualités citées ci-dessus seront retrouvées de plus belle dans Un mauvais pantalon, dans lequel se fait ressentir une nette amélioration dans la réalisation. Ici nous est donc conté l’arrivée d’un étrange résident (ce dernier prenant les traits d’un pingouin) dans la demeure des deux inventeurs, celui-ci ayant tôt fait de semer la discorde. Plus prenant que Une grande excursion de par son enjeu plus grand (on a cette fois droit à une réelle intrigue et non plus juste à une succession de gags), mais également plus drôle de par ses trouvailles et un absurde mieux géré. Un mauvais pantalon marque également le pas dans ce qu’il se permet de faire : infiltration dans un musée rempli de lasers détecteurs de mouvement, une course-poursuite étonnamment prenante. Le stop-motion est ici parfaitement utilisé et ne semble jamais être un frein à la créativité, bien au contraire (le studio britannique ne fera que nous le prouver de nouveau par la suite).
S’il n’est donc pas un immanquable dans la mesure où il ne propose rien d’inédit, Wallace et Gromit : les inventuriers n’en demeure pas moins l’occasion rêvée de redécouvrir les débuts hautement prometteurs des deux héros en pâte à modeler.

Hugo Maurier (Avoiralire.com)