ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

COUP DE TÊTE  - Jean-Jacques Annaud

A PROPOS

En 1978, Jean-Jacques Annaud vient d'obtenir un Oscar pour son premier film, "La victoire en chantant", lorsqu'il confie à l'immense Patrick Dewaere le rôle d'un footballeur rebelle dans "Coup de tête". Humour féroce, souci du détail, mise en scène totalement maîtrisée, cette petite merveille des seventies est de loin le meilleur métrage du cinéaste! Une mélodie inoubliable, celle de Pierre Bachelet, de fabuleux seconds rôles (Jean Bouise en tête), une actrice magnifique (la belle et rare France Dougnac), des dialogues cultes ("Je suis allé là où l'homme blanc ne s'aventure plus. Et tout ça sans passeport, avec juste une carte de chômeur.") et bien sûr le regretté Patrick Dewaere, footballeur de l'A.S Trincamp, tantôt paria, tantôt vedette! Cette charge grinçante, dans laquelle apparaît la véritable équipe de Auxerre alors club amateur pensionnaire de la deuxième division (Patrick suivra à la lettre les conseils d'un certain Guy Roux), égratigne sans pitié les supporters tout en tèmoignant des magouilles politiques que subissent les sportifs sur le chemin de la gloire! Un incontournable du cinéma français... 

Soirée Foot et Zombies
jeudi 9 juin 2016 à 19h45

Tarif soirée : 9€ les 2 films
Réservation à la caisse du cinéma à partir du 1er juin

Sinon COUP DE TÊTE  tarifs habituels
GOAL OF THE DEAD tarif unique 5€

19h45 COUP DE TÊTE
21H45 GOAL OF THE DEAD


COUP DE TÊTE

de Jean-Jacques Annaud

avec Patrick Dewaere, France Dougnac, Jean Bouise
FRANCE - 1979 - 1H32

François Perrin est ailier droit dans l'équipe de football de la petite ville de Trincamp. Seulement il a un sale caractère. Le président du club est également le patron de l'usine où il travaille. Après un coup de gueule, il est renvoyé du terrain et perd son emploi à l'usine. Et pour corser le tout, il est accusé d'un viol qu'il n'a pas commis. Mais l'équipe doit jouer en coupe de France et ne peut absolument pas se passer de Perrin.

http://www.sofoot.com/coup-de-tete-et-homme-dewaere-204731.html

A PROPOS

En 1978, Jean-Jacques Annaud vient d'obtenir un Oscar pour son premier film, "La victoire en chantant", lorsqu'il confie à l'immense Patrick Dewaere le rôle d'un footballeur rebelle dans "Coup de tête". Humour féroce, souci du détail, mise en scène totalement maîtrisée, cette petite merveille des seventies est de loin le meilleur métrage du cinéaste! Une mélodie inoubliable, celle de Pierre Bachelet, de fabuleux seconds rôles (Jean Bouise en tête), une actrice magnifique (la belle et rare France Dougnac), des dialogues cultes ("Je suis allé là où l'homme blanc ne s'aventure plus. Et tout ça sans passeport, avec juste une carte de chômeur.") et bien sûr le regretté Patrick Dewaere, footballeur de l'A.S Trincamp, tantôt paria, tantôt vedette! Cette charge grinçante, dans laquelle apparaît la véritable équipe de Auxerre alors club amateur pensionnaire de la deuxième division (Patrick suivra à la lettre les conseils d'un certain Guy Roux), égratigne sans pitié les supporters tout en tèmoignant des magouilles politiques que subissent les sportifs sur le chemin de la gloire! Un incontournable du cinéma français... 

GOAL OF THE DEAD  - Benjamin Rocher et Thierry Poiraud

A PROPOS

Le football étant rarement à la fête dans le cinéma hexagonal et le fantastique "made in France" en complète décrépitude, on imagine bien que ceux d'entre vous qui n'ont jamais entendu parler du projet avant aujourd'hui doivent lire ces lignes avec circonspection… Et on aura bien du mal à leur en tenir rigueur puisqu'à la seule lecture du synopsis, on croirait bien avoir à faire avec Goal of the Dead à un cousin des Seigneurs version ketchup. Rien de bien emballant. Pourtant, derrière ce pitch fumeux se cache un projet de longue date - Variety en parlait dès 2010 - et une collaboration à grande échelle (de Canal Plus jusqu'aux contributeurs de Movies Angels) initiés par quelques résistants qui ne pouvaient tout simplement pas se résoudre à voir le cinéma de genre disparaître de l'audiovisuel français. Chargés de cette mission à priori impossible, si ce n'est suicidaire, Benjamin Rocher et Thierry Poiraud sont, contre toute attente et pour notre plus grand plaisir, parvenus à construire un couple de films soigné tant sur le fond que sur la forme.
En effet, tel un match de football et par fidélité au principe du double programme qui faisait le charme du cinéma bis il y a quelques décennies, Goal of the Dead est divisé en deux mi-temps (de 70 minutes chacune) pendant lesquelles les deux réalisateurs (chacun en charge d'une partie) rendent un hommage mâtiné d'humour et d'horreur aux productions typiques des années 80. Oeuvre autant fantastique que catastrophe aux forts accents de survival et même de western urbain, leur diptyque polymorphe se veut aussi rassembleur que le sport qu'il aborde. Goal of the Dead se rapproche ainsi très vite des réalisations d'Edgar Wright, et parvient même à tenir la comparaison avec ces dernières. D'un point de vue technique par exemple, les films s'affranchissent complètement de leurs limites budgétaires et proposent quelques effets – notamment des "super-ralentis" chers à Jean-Jacques Amsellem – tout bonnement inespérés. Associez à cela une utilisation judicieuse de plusieurs éléments contextuels, tels que les projecteurs et fumigènes, ainsi qu'une réalisation stylisée (qui alterne entre plans aériens et au ras de la pelouse) et vous obtenez un visuel d'excellente facture, distillant une atmosphère apocalyptique qui n'est pas sans rappeler le génial Dernier pub avant la fin du monde.
Très respectueux des codes du genre dans lequel ils évoluent, réalisateurs et auteurs (Tristan Schulmann, Izm, Marie Garel, Laetitia Trapet et Nicolas Peufaillit) évitent de plus avec brio la parodie simpliste de film d'horreur et livrent, à l’inverse, une véritable comédie horrifique. La jeune fille n’est pas la peureuse de service, l’un des Jacky-tuning locaux est parisien, l’agent de joueur est prêt à salir son costard… Les clichés tombent un à un au fil d’un script parfaitement exécuté par le casting – Tiphaine Daviot (Cléo), Ahmed Sylla (Idriss) et Bruno Salomone (L’agent) sont particulièrement en forme - qui se paie même luxe de passer en revue les failles du monde footballistique actuel (violence toujours présente dans le football amateur, montée de l’individualisme chez les professionnels, le dopage concernant les deux organismes…). Il y a quatre ans, Goal of the Dead n'était peut-être ainsi qu'une simple réunion de scénaristes ayant eu l'idée saugrenue de faire évoluer des "enragés" sur un rectangle vert. Aujourd'hui, il est surtout un divertissement remarquable évoluant dans la même division que la Cornetto Trilogy.
Romain Duvic

GOAL OF THE DEAD

de Benjamin Rocher et Thierry Poiraud

Avec Alban Lenoir, Charlie Bruneau, Ahmed Sylla
FRANCE - 2013 - 2h20

Première mi-temps
Pour l’Olympique de Paris, aller disputer ce match amical à Capelongue aurait dû être une simple corvée de fin de saison. Personne n’aurait pu anticiper qu’une infection très semblable à la rage allait se propager, et transformer les habitants du petit village en créatures ultra-violentes et hautement contagieuses. Pour Samuel – l’ancienne gloire près de la retraite, Idriss-le prodige arrogant, Coubert - l’entraîneur dépressif, ou Solène - la journaliste ambitieuse, c’est l’heure de l’affrontement le plus important de leur vie.

Deuxième mi-temps
Alors que les supporters enragés rodent dans le village dévasté de Capelongue, pour Sam, un tout autre cauchemar commence. Barricadé au commissariat avec d'autres survivants, il doit affronter la jeune Cléo,son bourru de père, et Solène qui ne l'a pas oublié. Pendant ce temps, Idriss et Marco, planqués au stade, cherchent à s'échapper, et règlent eux aussi quelques comptes avec leur passé.


https://www.facebook.com/Goalofthedead/

A PROPOS

Le football étant rarement à la fête dans le cinéma hexagonal et le fantastique "made in France" en complète décrépitude, on imagine bien que ceux d'entre vous qui n'ont jamais entendu parler du projet avant aujourd'hui doivent lire ces lignes avec circonspection… Et on aura bien du mal à leur en tenir rigueur puisqu'à la seule lecture du synopsis, on croirait bien avoir à faire avec Goal of the Dead à un cousin des Seigneurs version ketchup. Rien de bien emballant. Pourtant, derrière ce pitch fumeux se cache un projet de longue date - Variety en parlait dès 2010 - et une collaboration à grande échelle (de Canal Plus jusqu'aux contributeurs de Movies Angels) initiés par quelques résistants qui ne pouvaient tout simplement pas se résoudre à voir le cinéma de genre disparaître de l'audiovisuel français. Chargés de cette mission à priori impossible, si ce n'est suicidaire, Benjamin Rocher et Thierry Poiraud sont, contre toute attente et pour notre plus grand plaisir, parvenus à construire un couple de films soigné tant sur le fond que sur la forme.
En effet, tel un match de football et par fidélité au principe du double programme qui faisait le charme du cinéma bis il y a quelques décennies, Goal of the Dead est divisé en deux mi-temps (de 70 minutes chacune) pendant lesquelles les deux réalisateurs (chacun en charge d'une partie) rendent un hommage mâtiné d'humour et d'horreur aux productions typiques des années 80. Oeuvre autant fantastique que catastrophe aux forts accents de survival et même de western urbain, leur diptyque polymorphe se veut aussi rassembleur que le sport qu'il aborde. Goal of the Dead se rapproche ainsi très vite des réalisations d'Edgar Wright, et parvient même à tenir la comparaison avec ces dernières. D'un point de vue technique par exemple, les films s'affranchissent complètement de leurs limites budgétaires et proposent quelques effets – notamment des "super-ralentis" chers à Jean-Jacques Amsellem – tout bonnement inespérés. Associez à cela une utilisation judicieuse de plusieurs éléments contextuels, tels que les projecteurs et fumigènes, ainsi qu'une réalisation stylisée (qui alterne entre plans aériens et au ras de la pelouse) et vous obtenez un visuel d'excellente facture, distillant une atmosphère apocalyptique qui n'est pas sans rappeler le génial Dernier pub avant la fin du monde.
Très respectueux des codes du genre dans lequel ils évoluent, réalisateurs et auteurs (Tristan Schulmann, Izm, Marie Garel, Laetitia Trapet et Nicolas Peufaillit) évitent de plus avec brio la parodie simpliste de film d'horreur et livrent, à l’inverse, une véritable comédie horrifique. La jeune fille n’est pas la peureuse de service, l’un des Jacky-tuning locaux est parisien, l’agent de joueur est prêt à salir son costard… Les clichés tombent un à un au fil d’un script parfaitement exécuté par le casting – Tiphaine Daviot (Cléo), Ahmed Sylla (Idriss) et Bruno Salomone (L’agent) sont particulièrement en forme - qui se paie même luxe de passer en revue les failles du monde footballistique actuel (violence toujours présente dans le football amateur, montée de l’individualisme chez les professionnels, le dopage concernant les deux organismes…). Il y a quatre ans, Goal of the Dead n'était peut-être ainsi qu'une simple réunion de scénaristes ayant eu l'idée saugrenue de faire évoluer des "enragés" sur un rectangle vert. Aujourd'hui, il est surtout un divertissement remarquable évoluant dans la même division que la Cornetto Trilogy.
Romain Duvic