ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

POUR UNE LOIRE VIVANTE, DES BRAS, DES BOIRES... DES ANNEXES - Jean-Paul Gislard

A PROPOS

De Montsoreau à l’estuaire, le Conservatoire régional des rives de la Loire (CORELA) exerce depuis sa création en 1999, une mission méconnue et essentielle : contribuer à préserver et valoriser les paysages de la vallée de la Loire. Financée par des fonds publics (1), cette association, basée à Nantes, a vu sa feuille de route s’enrichir ces dernières années d’un vrai travail d’animation et de conseil pour appuyer techniquement les acteurs de l’aménagement du fleuve dans leurs décisions. En clair, rien de ce qui se rapporte à la Loire ne lui échappe, ni ne l’indiffère.
 
Il en va ainsi des « annexes hydrauliques » du fleuve, terme froidement administratif qui désigne tous ces milieux pourtant bien vivants, connectés directement ou indirectement à la Loire. Boires, bras, marais, prairies humides… depuis que le lit de celle-ci s’enfonce, mécaniquement, ces espaces naturels souffrent. Pour une raison simple à comprendre : en dehors des périodes de débits élevés, les eaux du fleuve ne les alimentent plus comme avant, quand elles les alimentent encore…

De facto, leur richesse écologique et une partie de celle de la Loire se sont appauvries ces dernières années à l’image des brochets dont la population a été amputée par le dysfonctionnement des frayères, ces prairies inondables où naissent et grandissent les alevins.  « Les annexes de Loire sont un trésor aujourd’hui menacé » affirme sans détour le réalisateur angevin Jean-Paul Gislard, à qui le CORELA a confié en 2012 le soin d’illustrer par l’image les enjeux qui entourent leur préservation.
 
2 ans, 18 mois de tournage et 152 sorties sur le terrain après, le fruit de ce travail s’apprête à voyager tout au long de la vallée de la Loire pour sensibiliser et provoquer le débat. « Pour une Loire vivante. Des bras, des boires... Des annexes » est un film d’un peu plus de 60 minutes qui, du Mont Gerbier de Jonc à Saint-Nazaire, retrace l’évolution physiologique de la Loire et donne, nombreuses interviews à l’appui, les clefs pour comprendre les perturbations des espaces qui l’entourent. « Quand elles fonctionnent, les annexes rendent au fleuve, ce que celui-ci leur donne. Les sauver, c’est donc sauver la Loire » s’enthousiasme Jean-Paul Gislard.

Beau, précis et pédagogique, le documentaire se révèle ainsi très convaincant quant à la nécessité, en matière d’aménagement, d’appréhender globalement le fleuve. Auteur de nombreux films et ouvrages sur la Loire, Jean-Paul Gislard a infusé toute sa passion dans la réalisation dont la qualité tient aussi à la rigueur journalistique de notre confrère Cédric Pasquereau. « C’était le film qu’il nous fallait pour voyager sur tous les territoires et faire le point sur les contrats de restauration des annexes aujourd’hui engagés » appuie Christophe Dougé, le président du CORELA.

(1) Le CORELA est financé par la Région, les Conseils généraux de Loire-Atlantique et Maine-et-Loire, l’Agence de l’eau et les cotisations de ses adhérents 

Ciné doc
mardi 3 mai 2016 à 20h15

Suivi d'une rencontre avec Jean-Paul Gislard, réalisateur
Entrée (places limitées) : 5 €

Prévente tickets : Sauvegarde de l’Anjou, 14 rue Lionnaise, Angers, du lundi au vendredi 9h-13h,  Angers Mag, 3 rue de la Rame, Angers, du lundi au vendredi 10h-19h


En partenariat avec le CEN Pays de la Loire


PAS DE VENTE EN LIGNE


POUR UNE LOIRE VIVANTE, DES BRAS, DES BOIRES... DES ANNEXES

de Jean-Paul Gislard

Documentaire
FRANCE - 1h04 - 2014

Durant près de 18 mois, Jean-Paul Gislard a promené sa caméra le long de la Loire. Il a focalisé son attention non pas sur le cours principal, mais sur ses à-côtés, bien moins étudiés : les bras, les boires, les prairies humides... tout un ensemble relié au Grand fleuve, toute en partie de l'année, et qui forme ce que l'on appelle « les annexes ». Ces milieux d'une incroyable biodiversité, maillon essentiel de la vie de nombreuses communautés animales et végétales sont aujourd'hui en péril. A travers l'avis de spécialistes et les témoignages de riverains, le documentaire tente de comprendre des changements à l'oeuvre depuis plusieurs décennies, et ouvre le débat pour retrouver une Loire vivante. 

A PROPOS

De Montsoreau à l’estuaire, le Conservatoire régional des rives de la Loire (CORELA) exerce depuis sa création en 1999, une mission méconnue et essentielle : contribuer à préserver et valoriser les paysages de la vallée de la Loire. Financée par des fonds publics (1), cette association, basée à Nantes, a vu sa feuille de route s’enrichir ces dernières années d’un vrai travail d’animation et de conseil pour appuyer techniquement les acteurs de l’aménagement du fleuve dans leurs décisions. En clair, rien de ce qui se rapporte à la Loire ne lui échappe, ni ne l’indiffère.
 
Il en va ainsi des « annexes hydrauliques » du fleuve, terme froidement administratif qui désigne tous ces milieux pourtant bien vivants, connectés directement ou indirectement à la Loire. Boires, bras, marais, prairies humides… depuis que le lit de celle-ci s’enfonce, mécaniquement, ces espaces naturels souffrent. Pour une raison simple à comprendre : en dehors des périodes de débits élevés, les eaux du fleuve ne les alimentent plus comme avant, quand elles les alimentent encore…

De facto, leur richesse écologique et une partie de celle de la Loire se sont appauvries ces dernières années à l’image des brochets dont la population a été amputée par le dysfonctionnement des frayères, ces prairies inondables où naissent et grandissent les alevins.  « Les annexes de Loire sont un trésor aujourd’hui menacé » affirme sans détour le réalisateur angevin Jean-Paul Gislard, à qui le CORELA a confié en 2012 le soin d’illustrer par l’image les enjeux qui entourent leur préservation.
 
2 ans, 18 mois de tournage et 152 sorties sur le terrain après, le fruit de ce travail s’apprête à voyager tout au long de la vallée de la Loire pour sensibiliser et provoquer le débat. « Pour une Loire vivante. Des bras, des boires... Des annexes » est un film d’un peu plus de 60 minutes qui, du Mont Gerbier de Jonc à Saint-Nazaire, retrace l’évolution physiologique de la Loire et donne, nombreuses interviews à l’appui, les clefs pour comprendre les perturbations des espaces qui l’entourent. « Quand elles fonctionnent, les annexes rendent au fleuve, ce que celui-ci leur donne. Les sauver, c’est donc sauver la Loire » s’enthousiasme Jean-Paul Gislard.

Beau, précis et pédagogique, le documentaire se révèle ainsi très convaincant quant à la nécessité, en matière d’aménagement, d’appréhender globalement le fleuve. Auteur de nombreux films et ouvrages sur la Loire, Jean-Paul Gislard a infusé toute sa passion dans la réalisation dont la qualité tient aussi à la rigueur journalistique de notre confrère Cédric Pasquereau. « C’était le film qu’il nous fallait pour voyager sur tous les territoires et faire le point sur les contrats de restauration des annexes aujourd’hui engagés » appuie Christophe Dougé, le président du CORELA.

(1) Le CORELA est financé par la Région, les Conseils généraux de Loire-Atlantique et Maine-et-Loire, l’Agence de l’eau et les cotisations de ses adhérents