ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

LE TOURNOI - Elodie Namer

A PROPOS

Il y a 4 ans, j’ai rencontré par hasard des joueurs d’échecs. Coup de foudre pour cet univers inconnu et subjuguant. J’ai immédiatement voulu approcher cette tribu, mais il est difficile de parler à des joueurs sans l’être soi-même. J’ai donc travaillé intensivement les échecs pendant 6 mois.
Puis, j’ai commencé la compétition, et j’ai finalement rencontré des joueurs qui m’ont acceptée dans leur monde.
Pendant plus d’un an, je suis devenue joueuse d’échecs, j’ai écumé les tournois avec les jeunes Grands Maîtres Internationaux dont je me suis inspirée pour le film. J’ai appris à vivre avec eux, à parler comme eux, j’ai vécu leur quotidien : de longues heures de travail, des combats acharnés devant un échiquier, la pression des tournois, l’exaltation des victoires, la rage des défaites. Le soir, j’ai parié avec eux, je me suis noyée dans les fêtes hallucinantes, dans le jeu compulsif, pour ensuite écrire imprégnée de toute cette matière.
Les joueurs ont activement participé au projet. Ils m’ont nourrie de leurs intimités, de leurs codes, de leurs secrets. Ils ont pris les comédiens sous leurs ailes pour les entraîner et les transformer en joueurs, ils ont composés les parties d’échecs qui sont jouées dans le film. Ils étaient présents en permanence sur le tournage, pour s’assurer de la véracité des moindres détails.
L’un d’entre eux, le Grand Maître Fabien Libiszewski, qui n’avait jamais pris un cours de théâtre, s’est même révélé être d’un naturel confondant à l’écran et joue le rôle d’Aurélien qu’il a en partie inspiré.
Adam, jeune garçon précoce qui interprète Max, a lui aussi été repéré dans un club d’échecs.
J’ai été biberonnée aux films américains des années 60, à la magie du Technicolor avec ses lumières aux couleurs saturées et contrastées, à ces acteurs idoles, à ces plans soignés, à mille lieux des esthétiques et des cadrages naturalistes. Ces films métaphoriques avaient le double avantage d’être profonds, subtils et exigeants, tout en ayant un côté pop, sexy et glamour.
Ces références cinématographiques ne sont pas vraiment à la mode. C’est un film sur les échecs, sport réputé comme très difficilement filmable. Je n’avais jamais rien réalisé auparavant, pas même un court métrage. Je voulais un acteur débutant pour interpréter le premier rôle, en lui associant un enfant et un joueur d’échecs tout aussi débutants. Et pour couronner le tout je souhaitais tourner à l’étranger.
Je me demande encore comment c’est possible, mais rien de tout ça n’a fait peur à ma productrice, Lola Gans. Elle m’a encadrée et soutenue sur tous mes choix, toujours en me poussant plus loin et sans jamais me censurer, me permettant le luxe inouï de concrétiser le film exactement comme je le rêvais.
Ce premier film, qui fait la part belle aux débutants, avec l’énergie que cela suppose, a été passionnément aimé par tous ceux qui y ont participé, quels que soient les postes. Et il restera pour nous tous une expérience inoubliable.

Elodie Namer

Soirée rencontre
mardi 5 mai 2015 à 20h15

en présence de Michelangelo Passaniti, comédien et Elodie Namer, la réalisatrice

Soirée organisée en collaboration avec Cinéma Parlant


LE TOURNOI

de Elodie Namer

avec Michelangelo Passaniti, Lou de Laâge, Magne-Håvard Brekke
France - 2015 - 1h33

7 jours de tournoi dans un grand hôtel à Budapest.
Un favori : Cal Fournier, 22 ans, champion de France d’échecs, génie immature, programmé pour la victoire, combat ses adversaires avec une puissance impressionnante. Déconnecté du monde, Cal se noie dans les jeux et paris permanents avec sa petite amie Lou et ses acolytes Aurélien, Anthony et Mathieu.
Mais un adversaire pas comme les autres va enrayer cette routine bien huilée…


https://www.facebook.com/FilmLeTournoi

A PROPOS

Il y a 4 ans, j’ai rencontré par hasard des joueurs d’échecs. Coup de foudre pour cet univers inconnu et subjuguant. J’ai immédiatement voulu approcher cette tribu, mais il est difficile de parler à des joueurs sans l’être soi-même. J’ai donc travaillé intensivement les échecs pendant 6 mois.
Puis, j’ai commencé la compétition, et j’ai finalement rencontré des joueurs qui m’ont acceptée dans leur monde.
Pendant plus d’un an, je suis devenue joueuse d’échecs, j’ai écumé les tournois avec les jeunes Grands Maîtres Internationaux dont je me suis inspirée pour le film. J’ai appris à vivre avec eux, à parler comme eux, j’ai vécu leur quotidien : de longues heures de travail, des combats acharnés devant un échiquier, la pression des tournois, l’exaltation des victoires, la rage des défaites. Le soir, j’ai parié avec eux, je me suis noyée dans les fêtes hallucinantes, dans le jeu compulsif, pour ensuite écrire imprégnée de toute cette matière.
Les joueurs ont activement participé au projet. Ils m’ont nourrie de leurs intimités, de leurs codes, de leurs secrets. Ils ont pris les comédiens sous leurs ailes pour les entraîner et les transformer en joueurs, ils ont composés les parties d’échecs qui sont jouées dans le film. Ils étaient présents en permanence sur le tournage, pour s’assurer de la véracité des moindres détails.
L’un d’entre eux, le Grand Maître Fabien Libiszewski, qui n’avait jamais pris un cours de théâtre, s’est même révélé être d’un naturel confondant à l’écran et joue le rôle d’Aurélien qu’il a en partie inspiré.
Adam, jeune garçon précoce qui interprète Max, a lui aussi été repéré dans un club d’échecs.
J’ai été biberonnée aux films américains des années 60, à la magie du Technicolor avec ses lumières aux couleurs saturées et contrastées, à ces acteurs idoles, à ces plans soignés, à mille lieux des esthétiques et des cadrages naturalistes. Ces films métaphoriques avaient le double avantage d’être profonds, subtils et exigeants, tout en ayant un côté pop, sexy et glamour.
Ces références cinématographiques ne sont pas vraiment à la mode. C’est un film sur les échecs, sport réputé comme très difficilement filmable. Je n’avais jamais rien réalisé auparavant, pas même un court métrage. Je voulais un acteur débutant pour interpréter le premier rôle, en lui associant un enfant et un joueur d’échecs tout aussi débutants. Et pour couronner le tout je souhaitais tourner à l’étranger.
Je me demande encore comment c’est possible, mais rien de tout ça n’a fait peur à ma productrice, Lola Gans. Elle m’a encadrée et soutenue sur tous mes choix, toujours en me poussant plus loin et sans jamais me censurer, me permettant le luxe inouï de concrétiser le film exactement comme je le rêvais.
Ce premier film, qui fait la part belle aux débutants, avec l’énergie que cela suppose, a été passionnément aimé par tous ceux qui y ont participé, quels que soient les postes. Et il restera pour nous tous une expérience inoubliable.

Elodie Namer