ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
Grand admirateur des surréalistes,
notamment des peintres, Vincente Minnelli s'est inspiré de leurs idées
sur le bonheur, qui naît d'un certain regard teinté de folie qu'il
suffit de poser sur les choses. Brigadoon n'est pas qu'un joli petit
village niché au creux d'une colline de bruyère. C'est l'incarnation
même de l'imaginaire : érigées contre la morosité, les frontières
délimitent un espace où tous les voeux se réalisent, où seule la joie a
droit de cité. Brigadoon symbolise aussi l'inconscient : Tommy fuit la
réalité d'un mariage déprimant pour se réfugier dans l'insouciance et
l'oubli. Et la créature de rêve dont il tombe amoureux ressemble fort à
une version fantasmée de sa future épouse, pénible mégère qu'il préfère
voir en danseuse pleine d'attentions. Un grand film onirique.
Marine
Landrot (Télérama)
Le 7ème Art & la Manière
mardi 3 mars
2015 à 20h15
suivi d'une rencontre avec Jean Charles Fitoussi, cinéaste et critique
BRIGADOON
de Vincente Minnelli
avec Gene Kelly, Cyd Charisse, Van Johnson
USA - 1954 - 1h48 - version originale sous-titrée
Jeff Douglas, homme désabusé et Tommy Albright, idéaliste, découvrent au cours d'un voyage dans les Highlands d'Ecosse un village fantastique qui surgit tous les cent ans. Tandis que Jeff décide de rester dans Brigadoon, Tommy, bien qu'amoureux de Fiona, quitte le village. De retour à New York, il s'aperçoit de son erreur. Il retourne en Ecosse, mais le village a disparu.
http://www.swashbuckler-films.com/brigadoon.html
A PROPOS
Grand admirateur des surréalistes,
notamment des peintres, Vincente Minnelli s'est inspiré de leurs idées
sur le bonheur, qui naît d'un certain regard teinté de folie qu'il
suffit de poser sur les choses. Brigadoon n'est pas qu'un joli petit
village niché au creux d'une colline de bruyère. C'est l'incarnation
même de l'imaginaire : érigées contre la morosité, les frontières
délimitent un espace où tous les voeux se réalisent, où seule la joie a
droit de cité. Brigadoon symbolise aussi l'inconscient : Tommy fuit la
réalité d'un mariage déprimant pour se réfugier dans l'insouciance et
l'oubli. Et la créature de rêve dont il tombe amoureux ressemble fort à
une version fantasmée de sa future épouse, pénible mégère qu'il préfère
voir en danseuse pleine d'attentions. Un grand film onirique.
Marine
Landrot (Télérama)