DOUNIA ET LA PRINCESSE D'ALEP - Marya Zarif & André Kadi

A PROPOS

« On ne quitte jamais sa maison, Dounia. Parce que ta maison, c’est le monde entier, et sa porte est juste ici, dans ton cœur »
Racontant avec poésie et lyrisme la douleur de l’exil, Dounia et la Princesse d’Alep est une magnifique ode au conte et à l’art comme échappatoire à la dureté du réel. Née en Syrie, dans une famille chrétienne cosmopolite trilingue qui voyageait énormément, Marya Zarif a eu l’idée d’adapter un projet de mini-série en 6 épisodes, profitant de sa double richesse culturelle  pour transmettre les influences ayant contribué à sa construction en tant que femme et artiste. Au gré des cultures et des langues, d’une mythologie à l’autre, elle s’est découvert un goût pour le conte qu’elle tente de transmettre dans ce film d’animation merveilleusement poignant.
Parce que les yeux du cœur voient tout ce qui est caché, Dounia est convaincue qu’en son âme réside une part de magie permettant de résister aux tragédies et de surmonter les obstacles. Introduisant aux enfants un délicat discours spirituel sans prosélytisme, Dounia et la Princesse d’Alep injecte de la bonté face à l’inconcevable (la mort, la xénophobie, l’asile) et de la magie comme vecteur de résilience à travers ces petites graines de baraké qu’elle transporte avec elle.
La grande et émouvante beauté de Dounia et la Princesse d’Alep réside, au-delà de sa saisissante beauté graphique, dans le récit de cette enfant pleine de vie et de confiance en elle. Entourée de modèles féminins affirmés et d’hommes qui exercent leur résistance comme ils le peuvent, elle est le coeur optimiste de cette terrible histoire contemporaine ayant placé des millions de Syriens et Syriennes sur le chemin de l’exil. Présentée au Festival d’Annecy et à Mon Premier Festival, cette odyssée humaniste a enivré la rétine et le cœur du public, forte de cet onirisme si séduisant puisé dans la musique et la culture syrienne, ravivant encore et toujours cette force d’espérance, précieuse dans le contexte politique actuel.

Ciné Goûter / Festival Télérama Enfants
jeudi 16 février 2023 à 13h30

présenté par Cécile Raynard, Cinéma parlant


DOUNIA ET LA PRINCESSE D'ALEP

de Marya Zarif & André Kadi

Film d’animation
FRANCE - 2022 - 1h13

Dounia a 6 ans, elle quitte Alep avec quelques graines de nigelle au creux de la main et avec l’aide de la princesse d’Alep, Dounia fait le voyage vers un nouveau monde…
https://www.hautetcourt.com/animation/dounia-et-la-princesse-dalep/

A PROPOS

« On ne quitte jamais sa maison, Dounia. Parce que ta maison, c’est le monde entier, et sa porte est juste ici, dans ton cœur »
Racontant avec poésie et lyrisme la douleur de l’exil, Dounia et la Princesse d’Alep est une magnifique ode au conte et à l’art comme échappatoire à la dureté du réel. Née en Syrie, dans une famille chrétienne cosmopolite trilingue qui voyageait énormément, Marya Zarif a eu l’idée d’adapter un projet de mini-série en 6 épisodes, profitant de sa double richesse culturelle  pour transmettre les influences ayant contribué à sa construction en tant que femme et artiste. Au gré des cultures et des langues, d’une mythologie à l’autre, elle s’est découvert un goût pour le conte qu’elle tente de transmettre dans ce film d’animation merveilleusement poignant.
Parce que les yeux du cœur voient tout ce qui est caché, Dounia est convaincue qu’en son âme réside une part de magie permettant de résister aux tragédies et de surmonter les obstacles. Introduisant aux enfants un délicat discours spirituel sans prosélytisme, Dounia et la Princesse d’Alep injecte de la bonté face à l’inconcevable (la mort, la xénophobie, l’asile) et de la magie comme vecteur de résilience à travers ces petites graines de baraké qu’elle transporte avec elle.
La grande et émouvante beauté de Dounia et la Princesse d’Alep réside, au-delà de sa saisissante beauté graphique, dans le récit de cette enfant pleine de vie et de confiance en elle. Entourée de modèles féminins affirmés et d’hommes qui exercent leur résistance comme ils le peuvent, elle est le coeur optimiste de cette terrible histoire contemporaine ayant placé des millions de Syriens et Syriennes sur le chemin de l’exil. Présentée au Festival d’Annecy et à Mon Premier Festival, cette odyssée humaniste a enivré la rétine et le cœur du public, forte de cet onirisme si séduisant puisé dans la musique et la culture syrienne, ravivant encore et toujours cette force d’espérance, précieuse dans le contexte politique actuel.