THE FABELMANS - Steven Spielberg

A PROPOS

The Fabelmans est peut-être le film le moins spectaculaire du réalisateur des Aventuriers de l’arche perdue. Mais c’est, à coup sûr, son plus personnel. À travers une reconstitution plus ou moins romancée de sa propre jeunesse, Spielberg retourne avec humour et une émotion communicative aux sources de sa vocation de cinéaste. Sa « première fois » devant le grand écran, avec, à l’âge de 6 ans, la découverte à la fois émerveillée et traumatisante de Sous le plus grand chapiteau du monde, de Cecil B. DeMille. Ses premiers courts métrages tournés à la maison avec ses petites sœurs ou dans le désert de l’Arizona avec ses copains de lycée…

Il y a beaucoup de nostalgie dans ces scènes pleines de drôlerie, comme dans les images à la douceur solaire du directeur photo Janusz Kaminski, mais la tristesse et l’angoisse ne sont jamais loin. Car The Fabelmans chronique, aussi, la fin de l’innocence et le délitement d’un couple auquel assiste, impuissant, son fils adolescent. Le jeune Sam / Steven trouve alors dans la pratique du cinéma un refuge consolateur qui lui permet de fuir, voire de sublimer, le monde réel et ses injustices, mais aussi de révéler sa vérité, si cruelle et douloureuse soit-elle.

La dimension testamentaire du trente-quatrième long métrage de Spielberg est sensible. Mais elle est l’œuvre d’un cinéaste qui, à 76 ans, a gardé toute sa fraîcheur créatrice. Et s’autorise des libertés inattendues.
Télérama

Avant-première / Festival Télérama
samedi 4 février 2023 à 21h00

4€ avec le pass Télérama

Sortie le 22 février 2023


THE FABELMANS

de Steven Spielberg

avec Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano
USA - 2023 - 2h31

Le jeune Sammy Fabelman grandit dans une famille juive de l’Arizona, en pleine époque post-Seconde Guerre mondiale. Le soir où il assiste pour la première fois à la projection d’un film à grand spectacle dans une salle de cinéma, c’est le déclic : il sera cinéaste. Ayant acquis une petite caméra, il se met à réaliser lui-même des petits films pour son plaisir et celui de sa famille, jusqu’au jour où la découverte d’un lourd secret de famille le pousse à se réfugier exclusivement dans le cinéma, conscient d’y trouver le moyen de voir et d’accepter la vérité…
https://www.universalpictures.fr/micro/fabelmans

A PROPOS

The Fabelmans est peut-être le film le moins spectaculaire du réalisateur des Aventuriers de l’arche perdue. Mais c’est, à coup sûr, son plus personnel. À travers une reconstitution plus ou moins romancée de sa propre jeunesse, Spielberg retourne avec humour et une émotion communicative aux sources de sa vocation de cinéaste. Sa « première fois » devant le grand écran, avec, à l’âge de 6 ans, la découverte à la fois émerveillée et traumatisante de Sous le plus grand chapiteau du monde, de Cecil B. DeMille. Ses premiers courts métrages tournés à la maison avec ses petites sœurs ou dans le désert de l’Arizona avec ses copains de lycée…

Il y a beaucoup de nostalgie dans ces scènes pleines de drôlerie, comme dans les images à la douceur solaire du directeur photo Janusz Kaminski, mais la tristesse et l’angoisse ne sont jamais loin. Car The Fabelmans chronique, aussi, la fin de l’innocence et le délitement d’un couple auquel assiste, impuissant, son fils adolescent. Le jeune Sam / Steven trouve alors dans la pratique du cinéma un refuge consolateur qui lui permet de fuir, voire de sublimer, le monde réel et ses injustices, mais aussi de révéler sa vérité, si cruelle et douloureuse soit-elle.

La dimension testamentaire du trente-quatrième long métrage de Spielberg est sensible. Mais elle est l’œuvre d’un cinéaste qui, à 76 ans, a gardé toute sa fraîcheur créatrice. Et s’autorise des libertés inattendues.
Télérama