SOUS LES ÉTOILES DE PARIS - Claus Drexel

A PROPOS

CHRISTINE, UNE DÉESSE DE LA MISÈRE
par Catherine Frot  
        
« Quelque chose dans mon passé est la clef de tout ça. » C’est elle qui parle... C’est le mystère du film, c’est-à-dire celui de son histoire à elle. Est-elle folle ? Ce rire qu’elle a parfois... ce cui-cui pour appeler les oiseaux... Elle semble libre et faire partie d’un poème. Elle est une image, une ombre sans voix. Et puis cet enfant, seul comme elle... Un duo qui s’aimante ! Et Paris, seul aussi, avec eux. C’est une fable, un roman presque d’un autre temps. Elle pourrait avoir mille ans. C’est une histoire de folie et de tendresse, une force de vie par-delà l’infortune. Je pense à Baudelaire et à ce poème « Les Yeux des pauvres », je pense à Victor Hugo... Ce n’est pas la réalité de la pauvreté qui m’attire dans cette histoire... C’est la fêlure de cette femme et ce qui reste de normalité. En ce sens elle est grande et presque théâtrale. C’est une déesse de la misère... Ce sont les pauvres qui donnent aux pauvres... L'enfant est dans la vie. Avec elle, il est tranquille. Il pleure, mais sautille aussi et rit... Ils s’aimantent !

Avant-première / rencontre
dimanche 15 mars 2020 à 20h00

en présence de Catherine Frot, actrice et Claus Drexel, réalisateur

Séance organisée en collaboration avec Cinéma Parlant


SOUS LES ÉTOILES DE PARIS

de Claus Drexel

avec Catherine Frot, Mahamadou Yaffa, Jean-Henry Compère
FRANCE - 2020 - 1h26

Depuis de nombreuses années, Christine vit sous un pont, isolée de toute famille et amis. Par une nuit comme il n'en existe que dans les contes, un jeune garçon de 8 ans fait irruption devant son abri. Suli ne parle pas français, il est perdu, séparé de sa mère… Ensemble, ils partent à sa recherche. A travers les rues de Paris, Christine et Suli vont apprendre à se connaître et à s'apprivoiser. Et Christine à retrouver une humanité qu'elle croyait disparue. .
http://diaphana.fr/film/sous-les-etoiles-de-paris/

A PROPOS

CHRISTINE, UNE DÉESSE DE LA MISÈRE
par Catherine Frot  
        
« Quelque chose dans mon passé est la clef de tout ça. » C’est elle qui parle... C’est le mystère du film, c’est-à-dire celui de son histoire à elle. Est-elle folle ? Ce rire qu’elle a parfois... ce cui-cui pour appeler les oiseaux... Elle semble libre et faire partie d’un poème. Elle est une image, une ombre sans voix. Et puis cet enfant, seul comme elle... Un duo qui s’aimante ! Et Paris, seul aussi, avec eux. C’est une fable, un roman presque d’un autre temps. Elle pourrait avoir mille ans. C’est une histoire de folie et de tendresse, une force de vie par-delà l’infortune. Je pense à Baudelaire et à ce poème « Les Yeux des pauvres », je pense à Victor Hugo... Ce n’est pas la réalité de la pauvreté qui m’attire dans cette histoire... C’est la fêlure de cette femme et ce qui reste de normalité. En ce sens elle est grande et presque théâtrale. C’est une déesse de la misère... Ce sont les pauvres qui donnent aux pauvres... L'enfant est dans la vie. Avec elle, il est tranquille. Il pleure, mais sautille aussi et rit... Ils s’aimantent !