ZIBILLA OU LA VIE ZÉBRÉE - Isabelle Favez

A PROPOS

Dans ce programme de courts-métrages, ce sont les petits bouts de chou qui sont destinataires des propos que les trois films véhiculent. Convenu, nous dira-t-on, battu et rebattu. À raison : quoi de plus attendu que des messages de tolérance et de respect d’autrui, au sein des productions à destination du jeune public ? Et pourtant, c’est monnaie courante dans le cinéma d’animation et nombre d’œuvres d’art destinées aux petites filles et petits garçons : les films classiques de Disney comme Dumbo ou Bambi ne manquent pas de cruauté. Avec l’objectif que les enfants apprennent, le plus tôt possible, la méchanceté de l’être humain et du monde. Ici, comme dans les fables de La Fontaine, l’anthropomorphisme est de rigueur pour véhiculer les morales des histoires.
Le premier et le troisième courts de ce programme, Tout là-haut de Martina Svojíková et Zibilla ou la vie zébrée d’Isabelle Favez, mettent l’accent sur la tolérance, au-delà des différences physiques : le petit girafon de Tout là-haut est stigmatisé et rejeté par les animaux de la forêt, qui le jugent trop grand et trop voyant, tandis que Zibilla la zèbre adoptée par des chevaux, peine à se faire accepter par les semblables de ses parents, avec son pelage blanc et ses rayures noires.
Le film médian, Le dernier jour d’automne de Marjolaine Perreten, est plus axé sur l’écologie, mettant en scène des animaux qui fabriquent des véhicules avec des débris de vélos, afin de faire une course. C’est ludique pour des petits qui doivent apprendre à respecter la nature et le rythme des saisons.
Les réalisations sont réussies. Le papier découpé de Tout là-haut a ce côté fait main et primitif de l’animation, laissant se mouvoir la matière sensible. Les deux autres sont réalisés en 2D par ordinateur, mais les décors et accessoires aux formes sommaires très enfantines renvoient à la dimension artisanale du cinéma d’animation, attestant de l’amour et du respect des trois réalisatrices pour cet art.
Arthur Champilou (avoiralire.com)

Ciné cirque
dimanche 15 mars 2020 à 11h00

présenté par David Geffard, chargé des relations avec le public "Théatre Le Quai"

Tarif : 5 euros (- de 14 ans 4 euros)

Séance organisée en partenariat avec le Quai-Forum des Arts Vivants dans le cadre de Cirque[s] du 10 au 14 avril 2020 en collaboration avec Cinéma Parlant


ZIBILLA OU LA VIE ZÉBRÉE

de Isabelle Favez

Film d'animation
FRANCE - 2019 - 49 min

Zibilla, jeune zèbre adoptée par des parents chevaux, subit des moqueries dans sa nouvelle école. Elle en vient à détester ses rayures ! Quand on lui vole son doudou, ni une ni deux, elle part à sa recherche et l’aventure commence…
C’est en compagnie d’un pauvre cheval déguisé malgré lui en fauve que Zibilla va commencer à reprendre confiance en elle et à accepter sa vraie nature. C’est un spectacle vraiment inattendu auquel la maîtresse et les élèves vont assister lors de la sortie au cirque !

En complément de programme
- Tout là-haut de Martina Svojikova (13 min)
- Le Dernier jour d'autonme de Marjolaine Perreten (7 min)
https://www.gebekafilms.com/fiches-films/zibilla-ou-la-vie-zebree/

A PROPOS

Dans ce programme de courts-métrages, ce sont les petits bouts de chou qui sont destinataires des propos que les trois films véhiculent. Convenu, nous dira-t-on, battu et rebattu. À raison : quoi de plus attendu que des messages de tolérance et de respect d’autrui, au sein des productions à destination du jeune public ? Et pourtant, c’est monnaie courante dans le cinéma d’animation et nombre d’œuvres d’art destinées aux petites filles et petits garçons : les films classiques de Disney comme Dumbo ou Bambi ne manquent pas de cruauté. Avec l’objectif que les enfants apprennent, le plus tôt possible, la méchanceté de l’être humain et du monde. Ici, comme dans les fables de La Fontaine, l’anthropomorphisme est de rigueur pour véhiculer les morales des histoires.
Le premier et le troisième courts de ce programme, Tout là-haut de Martina Svojíková et Zibilla ou la vie zébrée d’Isabelle Favez, mettent l’accent sur la tolérance, au-delà des différences physiques : le petit girafon de Tout là-haut est stigmatisé et rejeté par les animaux de la forêt, qui le jugent trop grand et trop voyant, tandis que Zibilla la zèbre adoptée par des chevaux, peine à se faire accepter par les semblables de ses parents, avec son pelage blanc et ses rayures noires.
Le film médian, Le dernier jour d’automne de Marjolaine Perreten, est plus axé sur l’écologie, mettant en scène des animaux qui fabriquent des véhicules avec des débris de vélos, afin de faire une course. C’est ludique pour des petits qui doivent apprendre à respecter la nature et le rythme des saisons.
Les réalisations sont réussies. Le papier découpé de Tout là-haut a ce côté fait main et primitif de l’animation, laissant se mouvoir la matière sensible. Les deux autres sont réalisés en 2D par ordinateur, mais les décors et accessoires aux formes sommaires très enfantines renvoient à la dimension artisanale du cinéma d’animation, attestant de l’amour et du respect des trois réalisatrices pour cet art.
Arthur Champilou (avoiralire.com)