ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

GODZILLA MINUS ONE / MINUS COLOR - International Godzilla Day - 2024-11-03

International Godzilla Day - dimanche 03 novembre à 18h30

GODZILLA MINUS ONE / MINUS COLOR de Takashi Yamazaki

NETANYAHU, PORTRAIT D'UN CRIMINEL DE GUERRE - Ciné Doc - 2024-11-05

Ciné Doc - mardi 05 novembre à 20h00

NETANYAHU, PORTRAIT D'UN CRIMINEL DE GUERRE de Yanis Mhamdi

L'AFFAIRE NEVENKA - Séance spéciale - 2024-11-06

Séance spéciale - mercredi 06 novembre à 20h30

L'AFFAIRE NEVENKA de Icíar Bollaín

MONSIEUR AZNAVOUR - Cap ciné - 2024-11-08

Cap ciné - vendredi 08 novembre à 20h15

MONSIEUR AZNAVOUR de Mehdi Idir & Grand Corps Malade

MONSIEUR AZNAVOUR - Cap ciné - 2024-11-08

Cap ciné - vendredi 08 novembre à 15h45

MONSIEUR AZNAVOUR de Mehdi Idir & Grand Corps Malade

INTERSTELLAR - Cinélégende - 2024-11-18

Cinélégende - lundi 18 novembre à 19h30

INTERSTELLAR de Christopher Nolan

DES HOMMES - Ciné Doc - 2024-11-19

Ciné Doc - mardi 19 novembre à 20h00

DES HOMMES de Jean-Robert Viallet & Alice Odiot

LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - Présentation - 2024-11-20

Présentation - mercredi 20 novembre à 20h00

LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES de Michel Hazanavicius

MON NOM EST PERSONNE - Soirée Western Spaghetti - 2024-11-20

Soirée Western Spaghetti - mercredi 20 novembre à 20h00

MON NOM EST PERSONNE de Tonino Valerii

LE GRAND SILENCE de Sergio Corbucci

NOUS NOUS SOMMES TANT AIMES - Ciné Classique - 2024-11-24

Ciné Classique - dimanche 24 novembre à 18h00

NOUS NOUS SOMMES TANT AIMES de Ettore Scola

LA BELLA ESTATE - Avant première - 2024-11-25

Avant première - lundi 25 novembre à 18h00

LA BELLA ESTATE de Laura Luchetti

DE TOUTES NOS FORCES - Ciné Rencontre - 2024-11-25

Ciné Rencontre - lundi 25 novembre à 20h00

DE TOUTES NOS FORCES de Nils Tavernier

IL RESTE ENCORE DEMAIN - Soirée rencontre - 2024-11-28

Soirée rencontre - jeudi 28 novembre à 20h00

IL RESTE ENCORE DEMAIN de de Paola Cortellesi

LA MACHINE À ÉCRIRE ET AUTRES SOURCES DE TRACAS - Ciné Rencontre - 2024-11-28

Ciné Rencontre - jeudi 28 novembre à 14h00

LA MACHINE À ÉCRIRE ET AUTRES SOURCES DE TRACAS de Nicolas Philibert

PIÈGE DE CRISTAL - Plans Cultes - 2024-12-17

Plans Cultes - mardi 17 décembre à 20h00

PIÈGE DE CRISTAL de John McTiernan

FAUX-SEMBLANTS - Plans Cultes - 2025-01-14

Plans Cultes - mardi 14 janvier à 20h00

FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg

eXistenZ de David Cronenberg

BLACK SWAN - Cinélégende - 2025-02-03

Cinélégende - lundi 03 février à 20h00

BLACK SWAN de Darren Aronofsky

GOODNIGHT AND GOOD LUCK - Soirée CinéConf - 2025-02-10

Soirée CinéConf - lundi 10 février à 20h00

GOODNIGHT AND GOOD LUCK de George Clooney

QUAND HARRY RENCONTRE SALLY - Plans Cultes - 2025-02-14

Plans Cultes - vendredi 14 février à 20h00

QUAND HARRY RENCONTRE SALLY de Rob Reiner

LA TÊTE EN L'AIR - Soirée CinéConf - 2025-03-06

Soirée CinéConf - jeudi 06 mars à 20h00

LA TÊTE EN L'AIR de Ignacio Ferreras

ELEPHANT MAN - Plans Cultes - 2025-03-11

Plans Cultes - mardi 11 mars à 20h00

ELEPHANT MAN de David Lynch

ERASERHEAD de David Lynch

MARY À TOUT PRIX - Plans Cultes - 2025-04-01

Plans Cultes - mardi 01 avril à 20h00

MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly

TONNERRE SOUS LES TROPIQUES de Ben Stiller

L'AMOUR ET LES FORÊTS - Cinélégende - 2025-04-28

Cinélégende - lundi 28 avril à 20h00

L'AMOUR ET LES FORÊTS de Valérie Donzelli

LE SILENCE DES AGNEAUX - Plans Cultes - 2025-05-06

Plans Cultes - mardi 06 mai à 20h00

LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme

SEVEN de David Fincher

GREASE - Randal Kleiser

A PROPOS

1978. Un an après La Fièvre du samedi soir qui l’a révélé, John Travolta a troqué les pattes d’ef’ roses et les déhanchements sur «Stayin’ alive» pour les blousons noirs et le rock n’roll des 50’s. Adaptation de la comédie musicale du même nom, Grease obtient dès sa sortie un succès phénoménal, prenant rapidement avec Star Wars la tête du box-office américain. Trente-cinq ans après, qu’en reste-t-il? Des chansons cultissimes, remixées à n’en plus finir en discothèque ou hurlées dans les karaokés, la banane de Travolta, la choucroute de Newton-John, et une flopée de pseudo-imitations, rarement réussies. Parce qu’il faut bien l’avouer, Grease, it’s the one that we want! (hou, hou, hou…)
Il y a quelques mois sortait en salles le troisième volet de la nouvelle machine à sous de Disney, High School Musical 3. Comme Grease et bien d’autres après lui, le film raconte sur fond « musical » les amourettes de deux lycéens en dernière année, leurs inquiétudes vis-à-vis de leur « avenir » (l’arrivée à la fac) et les éternels événements de la vie estudiantine américaine (incluant pom-pom girls, bal de promo, etc) sans jamais montrer un seul cours. Mais à l’opposé de Grease, les héros de HSM3 sont de braves petits garçons et petites filles, dont la gloire est d’avoir de bonnes notes à l’école ou de gagner le championnat de basket, en buvant de la limonade et en attendant le mariage pour consommer leur amour. La génération jeune de l’an 2000 se serait-elle assagie, pour notre plus grand malheur?
Le (mince, il faut bien le dire) intérêt de Grease est en effet de mettre en valeur ces losers de première classe, nuls à l’école, fiers de l’être et bêtes comme leurs pieds, mais tirant leur force de leur popularité. On le sait bien, le lycée est toujours le moment où l’on choisit soit d’être aimé de tous, soit d’être le premier de la classe (deux entités en général antinomiques). Les héros de Grease, mis à part la jolie et pure Sandy (qui change de camp à la dernière minute, ouf), sont de sympathiques rebelles de supermarché, s’inspirant des idoles de l’époque, James Dean et Marlon Brando (blousons et pantalons en cuir trop courts, cheveux gominés) ou d’Elvis Presley pour le déhanchement sauvage sur une musique alors considérée comme révolutionnaire, le bon vieux rock’n’roll. Des rebelles sans cause, évidemment, qui passent leur temps à dragouiller dans les drive-in, à se recoiffer ou à flamber dans des courses de voitures (hommage à La Fureur de vivre).
Dans Grease, on évite presque pas les sujets qui fâchent: le sexe, bien sûr, objet de toutes les conversations, ou même les filles-mères avec le personnage de Rizzo (qui se révélera tout de même, la morale est sauve, faussement enceinte). À mille lieux de High School Musical, les ados de Grease fument et boivent (à petite dose tout de même, les milk-shakes ont aussi de la saveur), les filles se conduisent comme des traînées et aiment cela, tant que leurs jupes se raccourcissent et leurs décolletés s’approfondissent. Évidemment, tout cela ne va pas très loin: il n’y a aucune pensée sociologique ni provocatrice dans Grease, aucune véritable idée de mise en scène et les dialogues paraissent aujourd’hui bien niais.
Et pourtant, si trente ans après la comédie musicale la plus célébrée des 70’s continue de séduire myriade d’adolescentes, elle le doit à une sacrée dose de second degré sans crainte du ridicule, des personnages plutôt bien dessinés aux interprètes parfaits, un humour potache parfois lourdaud mais souvent touchant de naïveté et surtout un dynamisme assez communicatif: les chansons comme les chorégraphies sont pour la plupart très réussies (notamment l’impressionnante et anarchique scène du bal) et intelligemment scénarisées. Alors pour une fois, le cinéphile qui sommeille en nous se rendormira sur ses deux oreilles, et le spectateur plus compréhensif se lèvera d’un bond en hurlant (faux, de préférence): «Tell me more, tell me more (aha, aha, ahahahaha)…»
 Ophélie Wiel (Critikat Fev 2013)

Plans Cultes
mercredi 14 février 2024 à 22h00

SÉANCE SUPPLÉMENTAIRE

SPÉCIALE SAINT VALENTIN


GREASE

de Randal Kleiser

avec John Travolta, Olivia Newton-John, Stockard Channing
USA - 1978 - 1h50 - VOST

A la fin des vacances d'été, les amoureux Danny Zuko et Sandy Olsson, une jeune Australienne de bonne famille, doivent se séparer.
A son retour au lycée Rydell, le jeune homme retrouve sa bande, les T-birds, blousons de cuir et cheveux gominés. Les parents de Sandy ayant décidé de s'installer aux Etats-Unis, la demoiselle intègre la même école...
Passé la surprise des retrouvailles et pour faire bonne figure devant ses copains, Danny adopte une attitude désinvolte qui laisse la jeune fille totalement désemparée. Sandy rejoint alors les Pink Ladies, le pendant féminin des T-Birds.
S'ensuit un jeu du chat et de la souris entre les deux tourtereaux, le tout rythmé par les événements de leur vie de lycéens : démarrage de la saison de football américain, bal de promotion, course de voitures, soirées entre filles, entre garçons, au fast-food, au drive-in...
https://www.facebook.com/gogrease

A PROPOS

1978. Un an après La Fièvre du samedi soir qui l’a révélé, John Travolta a troqué les pattes d’ef’ roses et les déhanchements sur «Stayin’ alive» pour les blousons noirs et le rock n’roll des 50’s. Adaptation de la comédie musicale du même nom, Grease obtient dès sa sortie un succès phénoménal, prenant rapidement avec Star Wars la tête du box-office américain. Trente-cinq ans après, qu’en reste-t-il? Des chansons cultissimes, remixées à n’en plus finir en discothèque ou hurlées dans les karaokés, la banane de Travolta, la choucroute de Newton-John, et une flopée de pseudo-imitations, rarement réussies. Parce qu’il faut bien l’avouer, Grease, it’s the one that we want! (hou, hou, hou…)
Il y a quelques mois sortait en salles le troisième volet de la nouvelle machine à sous de Disney, High School Musical 3. Comme Grease et bien d’autres après lui, le film raconte sur fond « musical » les amourettes de deux lycéens en dernière année, leurs inquiétudes vis-à-vis de leur « avenir » (l’arrivée à la fac) et les éternels événements de la vie estudiantine américaine (incluant pom-pom girls, bal de promo, etc) sans jamais montrer un seul cours. Mais à l’opposé de Grease, les héros de HSM3 sont de braves petits garçons et petites filles, dont la gloire est d’avoir de bonnes notes à l’école ou de gagner le championnat de basket, en buvant de la limonade et en attendant le mariage pour consommer leur amour. La génération jeune de l’an 2000 se serait-elle assagie, pour notre plus grand malheur?
Le (mince, il faut bien le dire) intérêt de Grease est en effet de mettre en valeur ces losers de première classe, nuls à l’école, fiers de l’être et bêtes comme leurs pieds, mais tirant leur force de leur popularité. On le sait bien, le lycée est toujours le moment où l’on choisit soit d’être aimé de tous, soit d’être le premier de la classe (deux entités en général antinomiques). Les héros de Grease, mis à part la jolie et pure Sandy (qui change de camp à la dernière minute, ouf), sont de sympathiques rebelles de supermarché, s’inspirant des idoles de l’époque, James Dean et Marlon Brando (blousons et pantalons en cuir trop courts, cheveux gominés) ou d’Elvis Presley pour le déhanchement sauvage sur une musique alors considérée comme révolutionnaire, le bon vieux rock’n’roll. Des rebelles sans cause, évidemment, qui passent leur temps à dragouiller dans les drive-in, à se recoiffer ou à flamber dans des courses de voitures (hommage à La Fureur de vivre).
Dans Grease, on évite presque pas les sujets qui fâchent: le sexe, bien sûr, objet de toutes les conversations, ou même les filles-mères avec le personnage de Rizzo (qui se révélera tout de même, la morale est sauve, faussement enceinte). À mille lieux de High School Musical, les ados de Grease fument et boivent (à petite dose tout de même, les milk-shakes ont aussi de la saveur), les filles se conduisent comme des traînées et aiment cela, tant que leurs jupes se raccourcissent et leurs décolletés s’approfondissent. Évidemment, tout cela ne va pas très loin: il n’y a aucune pensée sociologique ni provocatrice dans Grease, aucune véritable idée de mise en scène et les dialogues paraissent aujourd’hui bien niais.
Et pourtant, si trente ans après la comédie musicale la plus célébrée des 70’s continue de séduire myriade d’adolescentes, elle le doit à une sacrée dose de second degré sans crainte du ridicule, des personnages plutôt bien dessinés aux interprètes parfaits, un humour potache parfois lourdaud mais souvent touchant de naïveté et surtout un dynamisme assez communicatif: les chansons comme les chorégraphies sont pour la plupart très réussies (notamment l’impressionnante et anarchique scène du bal) et intelligemment scénarisées. Alors pour une fois, le cinéphile qui sommeille en nous se rendormira sur ses deux oreilles, et le spectateur plus compréhensif se lèvera d’un bond en hurlant (faux, de préférence): «Tell me more, tell me more (aha, aha, ahahahaha)…»
 Ophélie Wiel (Critikat Fev 2013)



Plans Cultes - SAISON 2024-2025
mardi 17 septembre à 20h00
BATTLE ROYALE de Kinji Fukasaku
mardi 15 octobre à 20h00
DR. FOLAMOUR de Stanley Kubrick
THE PARTY de Blake Edwards
jeudi 31 octobre à 20h00
POLTERGEIST de Tobe Hooper
THE DESCENT de Neil Marshall
jeudi 21 novembre à 19h00
mardi 17 décembre à 20h00
PIÈGE DE CRISTAL de John McTiernan
mardi 14 janvier à 20h00
FAUX-SEMBLANTS de David Cronenberg
eXistenZ de David Cronenberg
vendredi 14 février à 20h00
mardi 11 mars à 20h00
ELEPHANT MAN de David Lynch
ERASERHEAD de David Lynch
mardi 1 avril à 20h00
MARY À TOUT PRIX de Peter & Bobby Farrelly
mardi 6 mai à 20h00
LE SILENCE DES AGNEAUX de Jonathan Demme
SEVEN de David Fincher