ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
L'association Al Kamandjâti (« Le violoniste ») a été créée en 2002 par Ramzi Aburedwan, alors étudiant palestinien au Conservatoire National de Région d´Angers. L'objectif principal de l’association est de rendre accessible la musique aux enfants palestiniens, en particulier les plus vulnérables. Al Kamandjâti a poursuivi cet objectif en ouvrant des écoles de musique mais également en se rendant au plus près des enfants pour qui la musique est moins accessible: ceux des camps de réfugiés, à qui sont proposés des ateliers hebdomadaires. Depuis octobre 2008, l’association travaille également dans 2 camps de réfugiés au Liban (Bourj el Barajneh et Chatila), et intervient également de façon régulière à Gaza, dans la Gaza Music School.
Ces écoles et ateliers de musique donnent la chance aux enfants de découvrir leur propre héritage culturel, de s'ouvrir au monde extérieur, d'explorer leur potentiel de créativité.
Fondateur et Président de l'association Ramzi Aburedwan est originaire du camp de réfugiés d’Al Amari à Ramallah. Sa famille y vit depuis que ses grands parents ont été expulsés en 1948 de leur village: Naani. En 1987, après la mort de son meilleur ami et alors qu'il n'a que huit ans, il va prendre part à la première Intifada.
A 17 ans, il a la chance de participer à un atelier de musique de Mohamed Fadel au cours duquel il trouve sa voie: c'est alors que son destin change au travers de la musique. Il est pris de la conviction qu’il sera musicien et reviendra en Palestine enseigner et permettre aux autres enfants des camps de réfugiés de changer eux aussi leur destin.
Pour cela, il suit les cours au Conservatoire National de Musique Edward-Said (ESNCM). Peter Sokolski, altiste, lui permet de suivre un atelier d’été d’un mois aux Etats-Unis. En 1998, il entre au Conservatoire National de Région d’Angers grâce à une bourse du gouvernement français et de l'ESNCM. En 2005 Il obtient la Médaille d'or en alto, en musique de Chambre, en solfège, récompensant également une formation en piano et orchestre.
Al Kamandjâti a développé différentes activités pour répondre à son objectif initial. La mise sur pied de trois écoles de musique à Ramallah, Jénine et Dir Ghassaneh et l'enseignement dans ces écoles est l'une des activités principales. Les ateliers hebdomadaires dans les camps de réfugiés répondent à l'engagement de s'adresser à ceux pour qui la barrière culturelle et économique est la plus dure à franchir. On estime que 450 enfants de 4 à 18 ans sont touchés par les cours et ateliers. Dernièrement, des sessions de formation ont été mises en place auprès des instituteurs des école de l'UNRWA (dans les camps de réfugiés) afin de familiariser les professeurs aux bases de la musique et à son enseignement.
Des moments forts viennent ponctuer l'année, à la fois pour faire vivre ce qu'apprennent les enfants, pour sensibiliser de nouveaux enfants à la musique et pour le plaisir de jouer. Ainsi, un camp d'été est organisé, tout comme la Fête de la Musique, le Festival de Musique Baroque, des concerts d'élèves, des concerts de professeurs et de musiciens en visite. Des cours ont lieu par vidéoconférence avec Gaza, afin qu'un lien soit maintenu malgré la difficulté de se rendre sur place. Quand cela est possible, des professeurs s'y rendent pour donner des cours et amener des instruments. Au Liban, une antenne a été créée et des cours sont donnés à une soixantaine d'enfants des camps de réfugiés palestiniens. En plus des concerts d'élèves organisés,ils ont eu la chance d'aller voir de grands musiciens dans des salles de prestige à Beyrouth.
Pendant ce temps-là les équipes s'activent en France et ailleurs pour faire vivre et connaître Al Kamandjâti.
L'antenne d'Al Kamandjâti à Angers remplit ainsi plusieurs rôles: la recherche de financements, la collecte d'instruments, le lien entre la France et la Palestine, l'organisation d'événements de sensibilisation et de solidarité, etc...
Ses deux activités principales sont désormais:
- L'organisation de concerts de soutien, avec notamment l'événement annuel « Musiciens pour la Palestine », au mois de février tous les ans depuis 2003. Ce concert réunit des artistes français et internationaux qui viennent chanter pour la Palestine.
- Le suivi des étudiants d'Al Kamandjâti venant terminer leurs études à l'étranger principalement en France dans les Conservatoires d'Angers, de Bordeaux et de Toulouse, avec le projet de devenir professeurs à Al Kamandjâti par la suite ou dans des écoles de lutherie.
Ciné doc
mardi 9 septembre
2014 à 20h15
suivi d'une rencontre avec Ramzi Aburedwan président de l'association Al Kamandjâti
Tarif spécial 5€
exceptionnellement les pré-billets ne sont pas acceptés
Soirée organisée en collaboration avec l'association Al Kamandjâti (le violoniste)
JUST PLAY
de Dimitri Chimenti
Documentaire
FRANCE - ITALIE - PALESTINE - 58 min - 2012 - version originale sous titrée
En 2002, Ramzi Aburedwan, enfant de la première Intifada crée, à son retour du Conservatoire d’Angers France, une association palestinienne et française « Al Kamandjâti», qui mène un programme d’enseignement de la musique dans les camps de réfugiés en Palestine et au Liban. Des musiciens virtuoses de grands orchestres, viennent collaborer avec Al Kamandjâti et donne des concerts au pied des checkpoints israéliens...
http://justplay-doc.tumblr.com/
A PROPOS
L'association Al Kamandjâti (« Le violoniste ») a été créée en 2002 par Ramzi Aburedwan, alors étudiant palestinien au Conservatoire National de Région d´Angers. L'objectif principal de l’association est de rendre accessible la musique aux enfants palestiniens, en particulier les plus vulnérables. Al Kamandjâti a poursuivi cet objectif en ouvrant des écoles de musique mais également en se rendant au plus près des enfants pour qui la musique est moins accessible: ceux des camps de réfugiés, à qui sont proposés des ateliers hebdomadaires. Depuis octobre 2008, l’association travaille également dans 2 camps de réfugiés au Liban (Bourj el Barajneh et Chatila), et intervient également de façon régulière à Gaza, dans la Gaza Music School.
Ces écoles et ateliers de musique donnent la chance aux enfants de découvrir leur propre héritage culturel, de s'ouvrir au monde extérieur, d'explorer leur potentiel de créativité.
Fondateur et Président de l'association Ramzi Aburedwan est originaire du camp de réfugiés d’Al Amari à Ramallah. Sa famille y vit depuis que ses grands parents ont été expulsés en 1948 de leur village: Naani. En 1987, après la mort de son meilleur ami et alors qu'il n'a que huit ans, il va prendre part à la première Intifada.
A 17 ans, il a la chance de participer à un atelier de musique de Mohamed Fadel au cours duquel il trouve sa voie: c'est alors que son destin change au travers de la musique. Il est pris de la conviction qu’il sera musicien et reviendra en Palestine enseigner et permettre aux autres enfants des camps de réfugiés de changer eux aussi leur destin.
Pour cela, il suit les cours au Conservatoire National de Musique Edward-Said (ESNCM). Peter Sokolski, altiste, lui permet de suivre un atelier d’été d’un mois aux Etats-Unis. En 1998, il entre au Conservatoire National de Région d’Angers grâce à une bourse du gouvernement français et de l'ESNCM. En 2005 Il obtient la Médaille d'or en alto, en musique de Chambre, en solfège, récompensant également une formation en piano et orchestre.
Al Kamandjâti a développé différentes activités pour répondre à son objectif initial. La mise sur pied de trois écoles de musique à Ramallah, Jénine et Dir Ghassaneh et l'enseignement dans ces écoles est l'une des activités principales. Les ateliers hebdomadaires dans les camps de réfugiés répondent à l'engagement de s'adresser à ceux pour qui la barrière culturelle et économique est la plus dure à franchir. On estime que 450 enfants de 4 à 18 ans sont touchés par les cours et ateliers. Dernièrement, des sessions de formation ont été mises en place auprès des instituteurs des école de l'UNRWA (dans les camps de réfugiés) afin de familiariser les professeurs aux bases de la musique et à son enseignement.
Des moments forts viennent ponctuer l'année, à la fois pour faire vivre ce qu'apprennent les enfants, pour sensibiliser de nouveaux enfants à la musique et pour le plaisir de jouer. Ainsi, un camp d'été est organisé, tout comme la Fête de la Musique, le Festival de Musique Baroque, des concerts d'élèves, des concerts de professeurs et de musiciens en visite. Des cours ont lieu par vidéoconférence avec Gaza, afin qu'un lien soit maintenu malgré la difficulté de se rendre sur place. Quand cela est possible, des professeurs s'y rendent pour donner des cours et amener des instruments. Au Liban, une antenne a été créée et des cours sont donnés à une soixantaine d'enfants des camps de réfugiés palestiniens. En plus des concerts d'élèves organisés,ils ont eu la chance d'aller voir de grands musiciens dans des salles de prestige à Beyrouth.
Pendant ce temps-là les équipes s'activent en France et ailleurs pour faire vivre et connaître Al Kamandjâti.
L'antenne d'Al Kamandjâti à Angers remplit ainsi plusieurs rôles: la recherche de financements, la collecte d'instruments, le lien entre la France et la Palestine, l'organisation d'événements de sensibilisation et de solidarité, etc...
Ses deux activités principales sont désormais:
- L'organisation de concerts de soutien, avec notamment l'événement annuel « Musiciens pour la Palestine », au mois de février tous les ans depuis 2003. Ce concert réunit des artistes français et internationaux qui viennent chanter pour la Palestine.
- Le suivi des étudiants d'Al Kamandjâti venant terminer leurs études à l'étranger principalement en France dans les Conservatoires d'Angers, de Bordeaux et de Toulouse, avec le projet de devenir professeurs à Al Kamandjâti par la suite ou dans des écoles de lutherie.