LE PROMENEUR D'OISEAU - Philippe Muyl

A PROPOS

« Le Promeneur d'oiseau » est un pur bonheur. Dépaysant, malicieux, émouvant, apaisant. On en sort le coeur heureux, ouvert comme ces pivoines qui connaissent ces jours-ci leur moment de gloire chez les fleuristes. C'est l'histoire d'une petite fille de 8 ans, Renxing, capricieuse, folle de son iPad, fille d'un architecte en vogue. La maman est une femme d'affaires, belle et sexy comme une couverture de magazine, mais qui n'est plus regardée par son mari. Lichee sur le gâteau, ce dernier est fâché avec son père, le vieux Zhigen.

Zhigen a fait une promesse à sa femme : retourner dans son village natal de Yangshuo, dans le sud du pays, pour libérer l'oiseau qui a été le compagnon de leur vie. Zhigen part remplir sa mission en compagnie de Renxing. Autant dire que la gamine n'est guère enchantée. Et s'ils avancent toujours dans une belle lumière et des paysages superbes, le tournage du film, financé par des capitaux chinois, a progressé dans le brouillard. Jamais certain d'être terminé. Jusqu'à ce qu'un producteur français, Paul Delbecq, patron de la Pan Eurasia, vienne lui sauver la mise.

Cette aventure est née en 2009 d'une rencontre entre le réalisateur français et un couple franco-chinois de producteurs, Steve René et son épouse Ning Ning, installés à Pékin, qui expliquèrent au cinéaste que le succès du « Papillon » lui ouvrait de sérieuses perspectives en Chine. Muyl venait de se prendre un coup de gong sur la tête. Son dernier film, « Magic », en 2007, avec Cali et Marie Gillain, avait été un échec. « Je ne connaissais pas la Chine, raconte Philippe Muyl. Ni ses acteurs ni ses techniciens. Mais j'ai regardé le calendrier de ma vie et j'ai compris que je n'avais rien à perdre à tenter une aventure déraisonnable. »

Il a commencé par le commencement. S'imprégner du pays. « J'ai fait trois ou quatre voyages là-bas, appris un peu de mandarin, regardé autour de moi, tenté de décrypter la psychologie chinoise. » Le « Papillon » sur son épaule en guise de passeport, il a recruté ses acteurs. La petite fille est d'un milieu social totalement à l'opposé de celui de ses parents dans le film. « Je n'ai jamais pu obtenir qu'elle et le grand-père puissent dormir près du tournage, mais à deux heures de là. Elle se levait à 4 h 45 et rentrait le soir à 23 heures. Là, elle faisait ses devoirs pour l'école, qu'elle suivait par correspondance... Courageuse, la môme ! »

Le parisien

Soirée Rencontre
jeudi 21 mars 2019 à 20h00

en  présence de Philippe Muyl, réalisateur

Soirée organisée dans le cadre du Festival International du Tourisme 2019 dont le pays invité est la Chine


LE PROMENEUR D'OISEAU

de Philippe Muyl

avec Li Baotian, Li Xiao Ran, Qin Hao
CHINE - FRANCE - 2013 - 1h40 - VOST

Afin de tenir la promesse faite à sa femme, Zhigen, un vieux paysan chinois, décide de retourner dans son village natal pour y libérer son oiseau, unique compagnon de ses vieilles années. Il fera le voyage de Pékin à Yangshuo avec Renxing, sa petite-fille, jeune citadine gâtée, contrainte de partir avec lui. Ces deux êtres que tout sépare vont se dévoiler l'un à l'autre, partager des souvenirs et des aventures. La petite fille va découvrir de nouvelles valeurs, et particulièrement celles du coeur.
https://ugcdistribution.fr/film/le-promeneur-d-oiseau/

A PROPOS

« Le Promeneur d'oiseau » est un pur bonheur. Dépaysant, malicieux, émouvant, apaisant. On en sort le coeur heureux, ouvert comme ces pivoines qui connaissent ces jours-ci leur moment de gloire chez les fleuristes. C'est l'histoire d'une petite fille de 8 ans, Renxing, capricieuse, folle de son iPad, fille d'un architecte en vogue. La maman est une femme d'affaires, belle et sexy comme une couverture de magazine, mais qui n'est plus regardée par son mari. Lichee sur le gâteau, ce dernier est fâché avec son père, le vieux Zhigen.

Zhigen a fait une promesse à sa femme : retourner dans son village natal de Yangshuo, dans le sud du pays, pour libérer l'oiseau qui a été le compagnon de leur vie. Zhigen part remplir sa mission en compagnie de Renxing. Autant dire que la gamine n'est guère enchantée. Et s'ils avancent toujours dans une belle lumière et des paysages superbes, le tournage du film, financé par des capitaux chinois, a progressé dans le brouillard. Jamais certain d'être terminé. Jusqu'à ce qu'un producteur français, Paul Delbecq, patron de la Pan Eurasia, vienne lui sauver la mise.

Cette aventure est née en 2009 d'une rencontre entre le réalisateur français et un couple franco-chinois de producteurs, Steve René et son épouse Ning Ning, installés à Pékin, qui expliquèrent au cinéaste que le succès du « Papillon » lui ouvrait de sérieuses perspectives en Chine. Muyl venait de se prendre un coup de gong sur la tête. Son dernier film, « Magic », en 2007, avec Cali et Marie Gillain, avait été un échec. « Je ne connaissais pas la Chine, raconte Philippe Muyl. Ni ses acteurs ni ses techniciens. Mais j'ai regardé le calendrier de ma vie et j'ai compris que je n'avais rien à perdre à tenter une aventure déraisonnable. »

Il a commencé par le commencement. S'imprégner du pays. « J'ai fait trois ou quatre voyages là-bas, appris un peu de mandarin, regardé autour de moi, tenté de décrypter la psychologie chinoise. » Le « Papillon » sur son épaule en guise de passeport, il a recruté ses acteurs. La petite fille est d'un milieu social totalement à l'opposé de celui de ses parents dans le film. « Je n'ai jamais pu obtenir qu'elle et le grand-père puissent dormir près du tournage, mais à deux heures de là. Elle se levait à 4 h 45 et rentrait le soir à 23 heures. Là, elle faisait ses devoirs pour l'école, qu'elle suivait par correspondance... Courageuse, la môme ! »

Le parisien