ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

UN HÉRITAGE EMPOISONNÉ - Isabelle Masson-Loodts

A PROPOS

Des poisons de 14-18 aux déchets nucléaires : au fil d'une enquête sur l'héritage toxique de la Grande Guerre, se dessine une mise en perspective (d)étonnante. Dans les années 1920, la Belgique et la France se sont débarrassés des rebuts chimiques du conflit dans des territoires défavorisés. L'opposition des populations locales a été balayée par l'urgence des décisions et par les pressions exercées par les lobbies industriels et agricoles. L'actualité révèle que le déni des craintes exprimées à l’époque a favorisé un oubli délétère. Les habitants du nord du département de la Meuse subissent encore aujourd’hui les conséquences de l'amnésie qui a entouré la pollution de leurs terres. Or 100 kilomètres plus au sud, à Bure, d'autres citoyens luttent contre un projet de poubelle nucléaire. Alors qu'un siècle a suffi pour faire oublier le danger des pollutions héritées de 14-18, notre mémoire permettra-t-elle de préserver les générations futures de déchets qui resteront dangereux pour plusieurs millénaires ?

Ciné doc / rencontre
lundi 4 mars 2019 à 20h00

en présence de Isabelle Masson-Loodts, réalisatrice

Soirée organisée en collaboration avec SDN 49 (Sortir du nucléaire) et Cinéma Parlant


UN HÉRITAGE EMPOISONNÉ

de Isabelle Masson-Loodts

Documentaire
BELGIQUE - 2018 - 57 min

Alors qu'un siècle a suffi pour faire oublier le danger, pourtant encore réel, des rebuts de 14-18, comment croire que notre mémoire permettra de maintenir la vigilance des générations futures autour des déchets nucléaires qui resteront dangereux pour plusieurs millénaires ?
https://www.facebook.com/pages/category/Movie/Un-h%C3%A9ritage-empoisonn%C3%A9-le-film-112592925935856/

A PROPOS

Des poisons de 14-18 aux déchets nucléaires : au fil d'une enquête sur l'héritage toxique de la Grande Guerre, se dessine une mise en perspective (d)étonnante. Dans les années 1920, la Belgique et la France se sont débarrassés des rebuts chimiques du conflit dans des territoires défavorisés. L'opposition des populations locales a été balayée par l'urgence des décisions et par les pressions exercées par les lobbies industriels et agricoles. L'actualité révèle que le déni des craintes exprimées à l’époque a favorisé un oubli délétère. Les habitants du nord du département de la Meuse subissent encore aujourd’hui les conséquences de l'amnésie qui a entouré la pollution de leurs terres. Or 100 kilomètres plus au sud, à Bure, d'autres citoyens luttent contre un projet de poubelle nucléaire. Alors qu'un siècle a suffi pour faire oublier le danger des pollutions héritées de 14-18, notre mémoire permettra-t-elle de préserver les générations futures de déchets qui resteront dangereux pour plusieurs millénaires ?