LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO - Hayao Miyazaki

A PROPOS

Avant de devenir un réalisateur de blockbusters de l’animation destinés au grand écran, Hayao Miyazaki était un maître incontestable de l’animation à la télévision. Sa série Conan, le fils du futur, à la fin des années 70, fut un tel succès qu’on lui proposa d’adapter au cinéma les nouvelles aventures d’Arsène Lupin. Le château de Cagliostro (Lupin III), sorti au Japon le 17 septembre 1979, fait ainsi suite à deux séries animées et à un premier long d’animation inspiré de l’oeuvre de Maurice Leblanc. En France, on connaissait surtout le manga grâce à la deuxième saison diffusée sur FR3 sous le titre de Edgar Détective Cambrioleur.
Sorti en France en VHS au début des années 80, Le château de Cagliostro n’a eu de cesse depuis de gagner du galon, notamment dans les années 90 où sa rareté en France en faisait un véritable bijou à acquérir dans les vide-greniers, puisqu’avant l’avènement des DVD, de la TNT, de l’internet et du téléchargement, le film était tout simplement impossible à se procurer. La canonisation de Miyazaki à la fin des années 90 avec Porco Rosso, mais surtout Princesse Mononoké, relança l’intérêt autour de cette oeuvre d’aventures mettant en scène le petit-fils d’Arsène Lupin, Edgar, affublé de ses deux acolytes habituels (le mafieux et le samouraï). Ici, l’irrésistible séducteur rigolo au visage simiesque, joue de ses manières pour pénétrer dans le mystérieux château d’un comte machiavélique qui détient prisonnier une jeune princesse et un trésor, objet de toutes les convoitises. A ses trousses, on retrouve également l’inspecteur Lacogne avec lequel Edgar assure toutes les prestations comiques.
Les décors gothiques et les gadgets modernes de l’époque (ah les laser !) se côtoient au service d’une intrigue riche en rebondissements et en situations effrayantes, parfois très proches de l’ambiance de Capitaine Flam (les sbires du comte déguisés en créatures amphibies et le score). L’animation monolithique de l’époque dégage un charme fou et c’est sans difficulté que l’on se retrouve séduit par ce manga vieux de 40 ans inédit sur grand écran !
Frédéric Mignard (Avoiralire.com)

Plans Kids
mardi 19 février 2019 à 13h15

présenté par Romain Ollivier, librairie Azu Manga

à partir de 7 ans

3,50 euros la séance pour tous avec le PASS dans Télérama et sur Télérama.fr


LE CHÂTEAU DE CAGLIOSTRO

de Hayao Miyazaki

Film d'animation
JAPON - 1979 - 1h40 - Version restaurée inédite

Le célèbre Lupin dévalise un casino mais s'aperçoit que les billets volés sont des faux. En compagnie de son acolyte Jingen, Lupin enquête sur cette fausse monnaie qui le conduit au château de Cagliostro. Ils apprennent alors qu’une princesse, enfermée dans le château, détiendrait la clé d'un fabuleux trésor...
http://www.splendor-films.com/items/item/580

A PROPOS

Avant de devenir un réalisateur de blockbusters de l’animation destinés au grand écran, Hayao Miyazaki était un maître incontestable de l’animation à la télévision. Sa série Conan, le fils du futur, à la fin des années 70, fut un tel succès qu’on lui proposa d’adapter au cinéma les nouvelles aventures d’Arsène Lupin. Le château de Cagliostro (Lupin III), sorti au Japon le 17 septembre 1979, fait ainsi suite à deux séries animées et à un premier long d’animation inspiré de l’oeuvre de Maurice Leblanc. En France, on connaissait surtout le manga grâce à la deuxième saison diffusée sur FR3 sous le titre de Edgar Détective Cambrioleur.
Sorti en France en VHS au début des années 80, Le château de Cagliostro n’a eu de cesse depuis de gagner du galon, notamment dans les années 90 où sa rareté en France en faisait un véritable bijou à acquérir dans les vide-greniers, puisqu’avant l’avènement des DVD, de la TNT, de l’internet et du téléchargement, le film était tout simplement impossible à se procurer. La canonisation de Miyazaki à la fin des années 90 avec Porco Rosso, mais surtout Princesse Mononoké, relança l’intérêt autour de cette oeuvre d’aventures mettant en scène le petit-fils d’Arsène Lupin, Edgar, affublé de ses deux acolytes habituels (le mafieux et le samouraï). Ici, l’irrésistible séducteur rigolo au visage simiesque, joue de ses manières pour pénétrer dans le mystérieux château d’un comte machiavélique qui détient prisonnier une jeune princesse et un trésor, objet de toutes les convoitises. A ses trousses, on retrouve également l’inspecteur Lacogne avec lequel Edgar assure toutes les prestations comiques.
Les décors gothiques et les gadgets modernes de l’époque (ah les laser !) se côtoient au service d’une intrigue riche en rebondissements et en situations effrayantes, parfois très proches de l’ambiance de Capitaine Flam (les sbires du comte déguisés en créatures amphibies et le score). L’animation monolithique de l’époque dégage un charme fou et c’est sans difficulté que l’on se retrouve séduit par ce manga vieux de 40 ans inédit sur grand écran !
Frédéric Mignard (Avoiralire.com)