UNE FAMILLE ITALIENNE - Gabriele Muccino

A PROPOS

Sur la thématique classique du « Famille, je t’aime. Famille, je te hais », Gabriele Muccino tisse un film parfois frustrant par sa propension à verser dans le théâtre filmé, voire irritant tant le scénario semble vouloir distribuer à chacun des personnages une fêlure, un ressentiment, un déséquilibre. Mais ces réserves se dissolvent finalement au contact de ce mélange bruyant de naïveté, d’exubérance et de générosité. Muccino, qui n’a jamais autant flirté avec la comédie italienne, sait capter les errements incontrôlés de ses personnages, ces moments de lâcher prise où les sentiments mis à nu deviennent irréfrénables. Libérés de leur obligation de contrôle ou de représentation, les protagonistes expriment enfin leurs émotions, leurs désirs et leurs fêlures, ils redeviennent vibrants, à la fois beaux et cruels, bourreaux et victimes, pour le meilleur ou pour le pire. Au final, c’est bien cet incroyable sentiment de vie qui prédomine dans UNE FAMILLE ITALIENNE et qui résonne encore une fois le générique de fin achevé.
 
Thomas Destouches (cinema Teaser)

Soirée Antipasti
jeudi 15 novembre 2018 à 19h45

suivi d'une dégustation d'antipasti

Soirée organisée en collaboration avec l'Amicale Italiana Angiò, l'Université d'Angers et Cinéma Parlant dans le cadre de la semaine de cinéma de langue italienne


UNE FAMILLE ITALIENNE

de Gabriele Muccino

avec Stefano Accorsi, Carolina Crescentini, Elena Cucci
ITALIE - 2018 - 1h45 - VOST

À l’occasion du 50eanniversaire de mariage de leurs parents, toute une tribu se retrouve sur la petite île abritant la maison familiale.  Des retrouvailles qui tournent bientôt à la catastrophe quand le ferry censé ramener les invités sur le continent est annulé pour cause de tempête. Alors qu’ils ne pensaient ne devoir rester qu’une petite journée, les invités sont bloqués. Le vernis de la bienséance craque et les rancœurs jusque-là dissimulées remontent à la surface…
http://www.marsfilms.com/film/une-famille-italienne/

A PROPOS

Sur la thématique classique du « Famille, je t’aime. Famille, je te hais », Gabriele Muccino tisse un film parfois frustrant par sa propension à verser dans le théâtre filmé, voire irritant tant le scénario semble vouloir distribuer à chacun des personnages une fêlure, un ressentiment, un déséquilibre. Mais ces réserves se dissolvent finalement au contact de ce mélange bruyant de naïveté, d’exubérance et de générosité. Muccino, qui n’a jamais autant flirté avec la comédie italienne, sait capter les errements incontrôlés de ses personnages, ces moments de lâcher prise où les sentiments mis à nu deviennent irréfrénables. Libérés de leur obligation de contrôle ou de représentation, les protagonistes expriment enfin leurs émotions, leurs désirs et leurs fêlures, ils redeviennent vibrants, à la fois beaux et cruels, bourreaux et victimes, pour le meilleur ou pour le pire. Au final, c’est bien cet incroyable sentiment de vie qui prédomine dans UNE FAMILLE ITALIENNE et qui résonne encore une fois le générique de fin achevé.
 
Thomas Destouches (cinema Teaser)