ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
Un week-end avec Richard Linklater - samedi 27 avril à 18h00
BEFORE MIDNIGHT de Richard Linklater
Un week-end avec Richard Linklater - samedi 27 avril à 20h30
HIT MAN de Richard Linklater
Un week-end avec Richard Linklater - dimanche 28 avril à 16h30
BOYHOOD de Richard Linklater
Un week-end avec Richard Linklater - dimanche 28 avril à 14h00
APOLLO 10 1/2 de Richard Linklater
Un week-end avec Richard Linklater - dimanche 28 avril à 20h00
EVERYBODY WANTS SOME !! de Richard Linklater
Ciné Rencontre - lundi 29 avril à 20h00
VOYAGE AU PÔLE SUD de Luc Jacquet
Ciné concert - jeudi 09 mai à 20h00
L'AURORE de F.W. Murnau
GUERRE ET PAIX - L' INTÉGRALE - dimanche 12 mai à 10h45
GUERRE ET PAIX de Sergey Bondarchuk
Plans Cultes - mardi 14 mai à 20h00
CASINO de Martin Scorsese
Avant-première - mardi 14 mai à 20h00
LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux
Ciné Cosy - vendredi 17 mai à 13h15
LE DEUXIÈME ACTE de Quentin Dupieux
Soirée Rencontre - mardi 21 mai à 20h00
LES CHOSES HUMAINES de Yvan Attal
Festival Levitation - samedi 25 mai à 11h00
ANGERS, TEXAS : TEN YEARS AFTER de Antony Bou
A PROPOS
Un documentaire afro-féministe lumineux et sans concessions
Réalisé par Amandine Gay, comédienne militante afro-féministe et LGBT, le long-métrage met à l’honneur des femmes noires de France et de Belgique qui racontent leur condition féminine noire. Ces afro-descendantes militantes, citoyennes, blogueuses, ingénieures ou encore chercheuses s’expriment sur le racisme, l’école, l’amour, le sexe etc. Elles abordent les violences systémiques qu’elles subissent, le comportement misogyne des hommes noirs, ou le rejet lié à une sexualité non-hétéro.
Ouvrir la voix casse les codes du documentaire classique. Il dure 120 minutes au lieu de 52. La narration donne l’effet d’une discussion entre amies. Chacune se dévoile sans maquillage et vous ouvre les portes de son intimité. La réalisatrice ne pas fait appel à des expert.e.s blanc.he.s pour parler à la place des premières concernées. Elles ont, en effet, une réflexion lucide et distanciée sur elles-mêmes et sur les tourments de la peau ébène. En plus d’être mordant et sans concessions dans le fond, l’esthétique du film est également bien léchée. Le montage et la postproduction, influencées par les affiches de Broadway, en témoignent. Les chapitres sont résumés par une phrase d’une des protagonistes, comme dans la série The Wire. De ce bijou, réalisé en deux ans grâce à une campagne de crowdfunding (et des deniers personnels), naît une certitude : il est urgent de repenser l’universel et de le rendre arc-en-ciel.
Balla Fofana (Libération)
Ciné doc
jeudi 8 mars
2018 à 20h00
en présence de Sade Abdourahamani du Planning Familial et du Collectif Émancipation et Aminata Diop en relation avec la réalisatrice Amandine Gay
OUVRIR LA VOIX
de Amandine Gay
Documentaire
FRANCE - 2017 - 2h02
Ouvrir La Voix est un documentaire sur les femmes noires issues
de l'histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Le film
est centré sur l'expérience de la différence en tant que femme noire et
des clichés spécifiques liés à ces deux dimensions indissociables de
notre identité "femme" et "noire". Il y est notamment question des
intersections de discriminations, d'art, de la pluralité de nos parcours
de vies et de la nécessité de se réapproprier la narration
https://ouvrirlavoixlefilm.fr/
A PROPOS
Un documentaire afro-féministe lumineux et sans concessions
Réalisé par Amandine Gay, comédienne militante afro-féministe et LGBT, le long-métrage met à l’honneur des femmes noires de France et de Belgique qui racontent leur condition féminine noire. Ces afro-descendantes militantes, citoyennes, blogueuses, ingénieures ou encore chercheuses s’expriment sur le racisme, l’école, l’amour, le sexe etc. Elles abordent les violences systémiques qu’elles subissent, le comportement misogyne des hommes noirs, ou le rejet lié à une sexualité non-hétéro.
Ouvrir la voix casse les codes du documentaire classique. Il dure 120 minutes au lieu de 52. La narration donne l’effet d’une discussion entre amies. Chacune se dévoile sans maquillage et vous ouvre les portes de son intimité. La réalisatrice ne pas fait appel à des expert.e.s blanc.he.s pour parler à la place des premières concernées. Elles ont, en effet, une réflexion lucide et distanciée sur elles-mêmes et sur les tourments de la peau ébène. En plus d’être mordant et sans concessions dans le fond, l’esthétique du film est également bien léchée. Le montage et la postproduction, influencées par les affiches de Broadway, en témoignent. Les chapitres sont résumés par une phrase d’une des protagonistes, comme dans la série The Wire. De ce bijou, réalisé en deux ans grâce à une campagne de crowdfunding (et des deniers personnels), naît une certitude : il est urgent de repenser l’universel et de le rendre arc-en-ciel.
Balla Fofana (Libération)
