COCO - Lee Unkrich & Adrian Molina

A PROPOS

Mais jusqu'où iront-ils? Les magiciens du studio d'animation Pixar illuminent notre fin d'année avec un nouveau chef-d'œuvre. Cette fois, ils ont jeté leur dévolu sur une des plus belles traditions mexicaines, el dia de los muertos, le jour des morts : le 2 novembre, les familles rendent hommage à leurs défunts en dressant un autel où sont déposés portraits et offrandes, bougies et nourriture. Selon la croyance populaire, cela permet aux esprits d'effectuer la traversée entre le monde des morts et celui des vivants pour assister à un banquet festif avec leur descendance. Dans la famille de Miguel, la musique est bannie depuis plusieurs générations. Le petit garçon veut pourtant devenir guitariste comme son idole, Ernesto de la Cruz. Un concours de talents est organisé dans son village. Pour mettre toutes les chances de son côté, Miguel pénètre dans le tombeau d'Ernesto pour lui voler son instrument. L'enfant est alors propulsé au royaume des ancêtres…

Ce récit initiatique parle de la nécessité de croire en ses rêves et de saisir toutes les opportunités pour tracer sa propre route et ne jamais renier sa destinée. Tout en mettant en garde contre les sacrifices que certains sont prêts à faire par ambition. Il est aussi question du rapport à la famille – savoir s'en émanciper en chérissant ses enseignements – et bien sûr à la mort. Au son des guitares des mariachis, ce film bouleversant, résolument positif et coloré, est une réussite totale, équilibrant action, humour et tendresse, enthousiasme et sagesse. Avec une idée par plan et une attention portée au moindre détail pour les personnages et les décors, le scénario n'en est que plus excellent et témoigne du degré d'exigence de Pixar.

Depuis des années, ses créateurs abordent des sujets profonds dans des intrigues intelligentes et toujours plus sophistiquées. De la nostalgie (la saga Toy Story) à la gastronomie (Ratatouille), en passant par la solitude (Wall-E), la vieillesse (Là-haut), le féminisme (Rebelle), la mécanique des sentiments (Vice-Versa) et la perte de mémoire (Le Monde de Dory), l'imagination du studio d'animation, propriété de Disney, semble sans limite pour séduire autant les enfants que les adultes. "Chez Pixar, nous faisons des films pour tout le monde, nos histoires ont plusieurs niveaux de lecture, explique Lee Unkrich, le réalisateur de Coco dont la conception a duré six ans. La moitié m'a servi à concevoir le scénario", à la fois personnel et universel. "On a tous des boîtes remplies de photos de famille jaunies, figurant des gens dont on ne connaît ni l'identité ni le parcours, ajoute le cinéaste. Questionner la mort permet de célébrer la vie."

Ciné Ma différence
dimanche 25 mars 2018 à 11h15

Séance ouverte à tous et adaptée pour enfants et adultes handicapés.
Tarif : 4,80 euros (- de 14 ans 4 euros)

à partir de 6 ans


COCO

de Lee Unkrich & Adrian Molina

Film d'animation
USA - 2017 - 1h40 - version française

Depuis déjà plusieurs générations, la musique est bannie dans la famille de Miguel. Un vrai déchirement pour le jeune garçon dont le rêve ultime est de devenir un musicien aussi accompli que son idole, Ernesto de la Cruz.
Bien décidé à prouver son talent, Miguel, par un étrange concours de circonstances, se retrouve propulsé dans un endroit aussi étonnant que coloré : le Pays des Morts. Là, il se lie d'amitié avec Hector, un gentil garçon mais un peu filou sur les bords. Ensemble, ils vont accomplir un voyage extraordinaire qui leur révèlera la véritable histoire qui se cache derrière celle de la famille de Miguel…
https://www.disneypixar.fr/films/222-coco.html

A PROPOS

Mais jusqu'où iront-ils? Les magiciens du studio d'animation Pixar illuminent notre fin d'année avec un nouveau chef-d'œuvre. Cette fois, ils ont jeté leur dévolu sur une des plus belles traditions mexicaines, el dia de los muertos, le jour des morts : le 2 novembre, les familles rendent hommage à leurs défunts en dressant un autel où sont déposés portraits et offrandes, bougies et nourriture. Selon la croyance populaire, cela permet aux esprits d'effectuer la traversée entre le monde des morts et celui des vivants pour assister à un banquet festif avec leur descendance. Dans la famille de Miguel, la musique est bannie depuis plusieurs générations. Le petit garçon veut pourtant devenir guitariste comme son idole, Ernesto de la Cruz. Un concours de talents est organisé dans son village. Pour mettre toutes les chances de son côté, Miguel pénètre dans le tombeau d'Ernesto pour lui voler son instrument. L'enfant est alors propulsé au royaume des ancêtres…

Ce récit initiatique parle de la nécessité de croire en ses rêves et de saisir toutes les opportunités pour tracer sa propre route et ne jamais renier sa destinée. Tout en mettant en garde contre les sacrifices que certains sont prêts à faire par ambition. Il est aussi question du rapport à la famille – savoir s'en émanciper en chérissant ses enseignements – et bien sûr à la mort. Au son des guitares des mariachis, ce film bouleversant, résolument positif et coloré, est une réussite totale, équilibrant action, humour et tendresse, enthousiasme et sagesse. Avec une idée par plan et une attention portée au moindre détail pour les personnages et les décors, le scénario n'en est que plus excellent et témoigne du degré d'exigence de Pixar.

Depuis des années, ses créateurs abordent des sujets profonds dans des intrigues intelligentes et toujours plus sophistiquées. De la nostalgie (la saga Toy Story) à la gastronomie (Ratatouille), en passant par la solitude (Wall-E), la vieillesse (Là-haut), le féminisme (Rebelle), la mécanique des sentiments (Vice-Versa) et la perte de mémoire (Le Monde de Dory), l'imagination du studio d'animation, propriété de Disney, semble sans limite pour séduire autant les enfants que les adultes. "Chez Pixar, nous faisons des films pour tout le monde, nos histoires ont plusieurs niveaux de lecture, explique Lee Unkrich, le réalisateur de Coco dont la conception a duré six ans. La moitié m'a servi à concevoir le scénario", à la fois personnel et universel. "On a tous des boîtes remplies de photos de famille jaunies, figurant des gens dont on ne connaît ni l'identité ni le parcours, ajoute le cinéaste. Questionner la mort permet de célébrer la vie."