ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
Hugo Cabret apparaît comme une exception dans la carrière de Scorsese qui, de Taxi Driver aux Gangs of New York , nous a habitués à des scénarii plus musclés. Mais ce regard porté sur l'enfance, en même temps que sur l'éclosion d'un art, répond à une des vocations de ce cinéphile passionné qui s'est consacré à la mémoire du cinéma en fondant la World Cinema Foundation pour restaurer des films anciens et en nous conviant, dans ses documentaires, à des Voyages à travers les cinémas américain et italien. Il a d'ailleurs tenu à rendre ici un bel hommage à Méliès en incarnant personnellement un simple photographe venu l'immortaliser.
Le Paris qu'il nous donne à voir mêle fantaisie et réalité historique (l'épisode du train éventrant la façade de la gare a vraiment eu lieu ; c'était le 22 octobre 1895...). Il renoue ainsi avec la tradition qui oppose, dès l'invention du cinéma, la rigueur des Lumière, témoins de leur temps, aux fantasmagories du magicien Méliès. Et, dans ce portrait véridique d'un vieux marchand de jouets, Scorsese ne s'est pas privé d'enjoliver l'histoire en faisant appel à de nouveaux effets spéciaux que n'aurait sans doute pas reniés le Maître.
Cinélégende
jeudi 28 décembre
2017 à 13h15
présenté par Gildas Jaffrennou, enseignant cinéma
Séance organisée en collaboration avec l'association Cinélégende
HUGO CABRET
de Martin Scorsese
avec Asa Butterfield, Chloë Moretz, Ben Kingsley
USA - 2011 - 2h07 - version française
Un orphelin de 12 ans vit dans une station très fréquentée du métro parisien où sa survie repose sur des secrets et sur l'anonymat. Un jour sa vie est bouleversée par Isabelle une fillette excentrique et par un marchand de jouets. Hugo découvre ainsi la vie mais son secret le plus précieux est alors menacé. Un dessin crypté, un journal intime recherché, une clé volée, un homme mécanique et un message caché font dès lors leur chemin dans l'imaginaire de Hugo Cabret.
A PROPOS
Hugo Cabret apparaît comme une exception dans la carrière de Scorsese qui, de Taxi Driver aux Gangs of New York , nous a habitués à des scénarii plus musclés. Mais ce regard porté sur l'enfance, en même temps que sur l'éclosion d'un art, répond à une des vocations de ce cinéphile passionné qui s'est consacré à la mémoire du cinéma en fondant la World Cinema Foundation pour restaurer des films anciens et en nous conviant, dans ses documentaires, à des Voyages à travers les cinémas américain et italien. Il a d'ailleurs tenu à rendre ici un bel hommage à Méliès en incarnant personnellement un simple photographe venu l'immortaliser.
Le Paris qu'il nous donne à voir mêle fantaisie et réalité historique (l'épisode du train éventrant la façade de la gare a vraiment eu lieu ; c'était le 22 octobre 1895...). Il renoue ainsi avec la tradition qui oppose, dès l'invention du cinéma, la rigueur des Lumière, témoins de leur temps, aux fantasmagories du magicien Méliès. Et, dans ce portrait véridique d'un vieux marchand de jouets, Scorsese ne s'est pas privé d'enjoliver l'histoire en faisant appel à de nouveaux effets spéciaux que n'aurait sans doute pas reniés le Maître.