ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
Même s'il avait tourné La Vérité sur Bébé Donge, de Decoin, et Le Plaisir, d'Ophuls, Gabin était au creux de la vague. C'est ce film sec, impeccable, de Becker qui lui redonna une popularité qui ne se démentira plus. A la différence du Rififi chez les hommes, que Jules Dassin tournera un an plus tard, ce n'est pas le « coup » qui intéresse Becker, mais ces gangsters pantouflards, pépères, qui songent à se retirer des affaires, fortune faite, et à qui le destin joue un dernier tour.
Le destin, en l'occurrence, c'est
Jeanne Moreau, débutante, à qui Gabin donne une série de claques (à
partir de ce film, les gifles de Gabin à ses partenaires féminines leur
serviront de porte-bonheur !). L'une des plus belles scènes, toute
simple, c'est le dîner sur le pouce entre Gabin et René Dary. C'est dire
que tout est dans le détail, le mot juste, l'intonation exacte. Et dans
l'ambiance nostalgique et poisseuse créée par le refrain à l'harmonica,
composé par Jean Wiener.
Pierre Murat (Télérama)
Ciné classique
dimanche 28 mai
2017 à 17h45
Présenté par Jean-Pierre Bleys, spécialiste en histoire du cinéma
TOUCHEZ PAS AU GRISBI
de Jacques Becker
Avec Jean Gabin, René Dary, Lino Ventura...
FRANCE - ITALIE - 1954 - 1h34
Max-le-menteur et Riton viennent de réussir le coup de leur vie : voler 50 millions de francs en lingots d'or à Orly. Avec ce "grisbi", les deux gangsters comptent bien profiter d'une retraite paisible. Mais Riton ne peut s'empêcher de parler du magot à sa maîtresse Josy. L'entraîneuse transmet la précieuse information à Angelo, un trafiquant de drogue avec lequel elle trompe Riton. Angelo kidnappe le vieux truand et demande le "grisbi" à Max comme rançon...
http://www.acaciasfilms.com/index.php?page=retrospective-jacques-becker
A PROPOS
Même s'il avait tourné La Vérité sur Bébé Donge, de Decoin, et Le Plaisir, d'Ophuls, Gabin était au creux de la vague. C'est ce film sec, impeccable, de Becker qui lui redonna une popularité qui ne se démentira plus. A la différence du Rififi chez les hommes, que Jules Dassin tournera un an plus tard, ce n'est pas le « coup » qui intéresse Becker, mais ces gangsters pantouflards, pépères, qui songent à se retirer des affaires, fortune faite, et à qui le destin joue un dernier tour.
Le destin, en l'occurrence, c'est
Jeanne Moreau, débutante, à qui Gabin donne une série de claques (à
partir de ce film, les gifles de Gabin à ses partenaires féminines leur
serviront de porte-bonheur !). L'une des plus belles scènes, toute
simple, c'est le dîner sur le pouce entre Gabin et René Dary. C'est dire
que tout est dans le détail, le mot juste, l'intonation exacte. Et dans
l'ambiance nostalgique et poisseuse créée par le refrain à l'harmonica,
composé par Jean Wiener.
Pierre Murat (Télérama)